Il faut avoir du courage ou être totalement inconscient pour relancer une marque horlogère de luxe en ce moment… C’est pourtant ce qu’ont fait Harry Guhl et Xavier de Roquemaurel (ancien de chez Ebel) accompagné par Jean-François Mojon (patron de Chronode et horloger qui réalisa, entre autre, l’Opux X d’Harry Winston). En effet, ce trio vient d’annoncer cette semaine à Genève, le retour sur le devant de la scène de la marque Czapek & Cie.
François Czapek rime avec Patek… D’ailleurs, les deux hommes furent associés et créèrent le 1er mai 1839, la société Patek, Czapek & Cie – Fabricants à Genève. Rapidement cependant, François Czapek va voler de ses propres ailes et laisser Patek se rapprocher Philippe…
François Czapek, horloger natif de Bohême en 1811, laisse dans l’histoire horlogère une trace méconnue. Pourtant, en 1850, Czapek & Cie était le synonyme de prestige et de raffinement. A l’époque, ses précieux garde-temps sont rares et prisés par la noblesse d’alors, dont notamment l’empereur Napoléon III qui le nomme « Horloger de la Cour Impériale ». Ces pièces sont toujours recherchées par les grands collectionneurs.
Cette semaine, 170 ans après, le nom Czapek revit. Enfin. La génèse de l’histoire remonte à 2013. Les trois hommes cités précédemment sont convaincus de se trouver face à un monument historique. Ils décident alors d’orchestrer la résurgence du nom Czapek. Ils engagent un historien de renom et, tout en sachant que ce travail de mémoire continuera de rythmer chaque étape de leur développement, retrouvent la trace de garde-temps vendus dans les ventes aux enchères.
François Czapek rime avec Patek… D’ailleurs, les deux hommes furent associés et créèrent le 1er mai 1839, la société Patek, Czapek & Cie – Fabricants à Genève. Rapidement cependant, François Czapek va voler de ses propres ailes et laisser Patek se rapprocher Philippe…
François Czapek, horloger natif de Bohême en 1811, laisse dans l’histoire horlogère une trace méconnue. Pourtant, en 1850, Czapek & Cie était le synonyme de prestige et de raffinement. A l’époque, ses précieux garde-temps sont rares et prisés par la noblesse d’alors, dont notamment l’empereur Napoléon III qui le nomme « Horloger de la Cour Impériale ». Ces pièces sont toujours recherchées par les grands collectionneurs.
Cette semaine, 170 ans après, le nom Czapek revit. Enfin. La génèse de l’histoire remonte à 2013. Les trois hommes cités précédemment sont convaincus de se trouver face à un monument historique. Ils décident alors d’orchestrer la résurgence du nom Czapek. Ils engagent un historien de renom et, tout en sachant que ce travail de mémoire continuera de rythmer chaque étape de leur développement, retrouvent la trace de garde-temps vendus dans les ventes aux enchères.
« La marque Czapek mérite d'être relancée. C'était l'un des fabricants de montres les plus importants du dix-neuvième siècle, combinant à la perfection la mécanique de précision et un esthétisme extrêmement raffiné », indique Xavier de Roquemaurel, porte-parole de l'équipe. Plus leurs recherches avancent, plus leur détermination grandit.
Leur premier acte fondateur sera de constituer Czapek & Cie, une société anonyme fidèle au nom de l’entité créée par François Czapek le 1er mai 1845. En observant la montre de poche réf. n° 3430 fabriquée par François Czapek à Genève vers 1850, les trois associés sont fascinés par la pureté qui se dégage de ce garde-temps : l’altier étirement des chiffres romains, la finesse d’exécution des aiguilles forgées, et surtout, l’inhabituel positionnement de deux compteurs, l’un à 4h30, l’autre à 7h30.
Czapek Genève a donc officiellement ressuscité le 10 novembre 2015. La marque a été relancée cette semaine face aux médias invités à l’horloge fleurie, deuxième symbole genevois le plus visité après le jet d’eau. En souvenir du lieu où se trouvait l’atelier de François Czapek, la première collection de six pièces a été baptisée Quai des Bergues.
Côté investissement de la marque, outre la récolte d’un montant en provenance d’investisseurs privés (500.000 francs suisses), le trio a commencé par vendre ses premiers garde-temps à son cercle d’intimes, le Czapek Design Study Chronograph, un chronographe habité par un calibre historique, le C73 datant de 1971. Ils ont ainsi financé la recherche du design, le développement d’un calibre ainsi que les premières préséries.
Leur premier acte fondateur sera de constituer Czapek & Cie, une société anonyme fidèle au nom de l’entité créée par François Czapek le 1er mai 1845. En observant la montre de poche réf. n° 3430 fabriquée par François Czapek à Genève vers 1850, les trois associés sont fascinés par la pureté qui se dégage de ce garde-temps : l’altier étirement des chiffres romains, la finesse d’exécution des aiguilles forgées, et surtout, l’inhabituel positionnement de deux compteurs, l’un à 4h30, l’autre à 7h30.
Czapek Genève a donc officiellement ressuscité le 10 novembre 2015. La marque a été relancée cette semaine face aux médias invités à l’horloge fleurie, deuxième symbole genevois le plus visité après le jet d’eau. En souvenir du lieu où se trouvait l’atelier de François Czapek, la première collection de six pièces a été baptisée Quai des Bergues.
Côté investissement de la marque, outre la récolte d’un montant en provenance d’investisseurs privés (500.000 francs suisses), le trio a commencé par vendre ses premiers garde-temps à son cercle d’intimes, le Czapek Design Study Chronograph, un chronographe habité par un calibre historique, le C73 datant de 1971. Ils ont ainsi financé la recherche du design, le développement d’un calibre ainsi que les premières préséries.
Pour la suite, ils ont opté pour le crowd funding equity, un mode de financement participatif qui permet à tous les amoureux des montres de luxe de devenir actionnaires et de participer au développement de la marque ! « Tous les amateurs de montres rêvent de sentir l'excitation de posséder une marque », ajoute Xavier de Roquemaurel. « Grâce au système de souscription traditionnel combiné aux possibilités modernes du financement participatif, nous pouvons aujourd'hui réaliser ce rêve. »
C’est Chronode au Locle, la société de Jean-François Mojon, qui a développé le Czapek SXH1, un calibre mécanique 29 rubis de haute horlogerie, finement décoré, esthétiquement fidèle à l’original de 1850. Ce mouvement à remontage manuel doté de deux barillets, vibre à 21'000 alternances par heure, soit une fréquence de 3 Hertz. Il affiche une réserve de marche de 7 jours soit 168 heures. La boîte d’un diamètre de 42,5 mm, fabriquée chez LAB à La Chaux-de-Fonds, est en or rose ou blanc, en titane ou en acier XO, un matériau ultra résistant à la corrosion jamais encore utilisé en horlogerie.
Pour les versions classiques (or rose ou blanc), les aiguilles bleuies ou forgées à fleur de lys balaient un cadran émail grand feu sur lequel les deux compteurs propres à la personnalité de Czapek indiquent tantôt la petite seconde, à 7h30, tantôt la réserve de marche couplée aux jours calendaires, à 4h30. Seulement 250 unités seront fabriquées la première année.
C’est Chronode au Locle, la société de Jean-François Mojon, qui a développé le Czapek SXH1, un calibre mécanique 29 rubis de haute horlogerie, finement décoré, esthétiquement fidèle à l’original de 1850. Ce mouvement à remontage manuel doté de deux barillets, vibre à 21'000 alternances par heure, soit une fréquence de 3 Hertz. Il affiche une réserve de marche de 7 jours soit 168 heures. La boîte d’un diamètre de 42,5 mm, fabriquée chez LAB à La Chaux-de-Fonds, est en or rose ou blanc, en titane ou en acier XO, un matériau ultra résistant à la corrosion jamais encore utilisé en horlogerie.
Pour les versions classiques (or rose ou blanc), les aiguilles bleuies ou forgées à fleur de lys balaient un cadran émail grand feu sur lequel les deux compteurs propres à la personnalité de Czapek indiquent tantôt la petite seconde, à 7h30, tantôt la réserve de marche couplée aux jours calendaires, à 4h30. Seulement 250 unités seront fabriquées la première année.