Le succès international des films de James Bond est sans nul doute largement dû aux gadgets dernier cri remis à l’agent 007 pour l’accompagner dans ses périples au service de Sa Majesté.
Toujours à la limite entre fantaisie et réalité, ces gadgets utilisés dans les films de Bond ont, à certaines occasions, anticipé sur les découvertes technologiques à venir. A titre d’exemple, le radio pager utilisé dans « Bons baisers de Russie » en 1963 était révolutionnaire pour l’époque, mais n’a plus rien d’exceptionnel aujourd’hui. De même, les photocopieurs de la taille d’un porte-document, comme celui utilisé dans « Au service secret de Sa Majesté » en 1969, sont à présent monnaie courante.
Objet parfaitement familier que l’on retrouve sur la plupart des poignets, la montre a également été souvent utilisée dans les films de James Bond pour dissimuler intelligemment différents gadgets : de la cordelette d’étranglement (« Bons Baisers de Russie ») à l’imprimante pour télex (« L’Espion qui m’aimait »).
Mais c’est dans le film « Goldeneye », sorti en 1995, que la Seamaster Professional d’Omega est apparue pour la première fois au poignet de James Bond. Son boîtier dissimule alors deux gadgets : un laser, émis à partir de la valve à hélium, et un détonateur télécommandé pour mines, qui, lorsqu’il est actionné, déclenche une lumière éclatante à 12 heures sur le cadran. James Bond utilise ce laser pour transpercer une partie du plancher du train spécial afin d’échapper à Alec Trevelyan (l’agent renégat 006, qui porte tout naturellement, lui aussi, une Seamaster – mais un « modèle ancien »). Par la suite, le détonateur est utilisé pour tenter de faire exploser une mine et détruire la salle de contrôle cubaine du satellite espion activé par Golden Eye.
Dans le film de 1997, intitulé « Demain ne meurt jamais », la Seamaster est à nouveau équipée d’une fonction détonateur qui est utilisée pour allumer une grenade sur le bateau furtif du magnat des médias Elliot Carver, le méchant du film, et ainsi permettre aux radars de détecter le navire.
Dans « Le Monde ne suffit pas », la montre dispose à nouveau de deux fonctions cruciales. La première est une lumière puissante émise à partir du cadran et utilisée par le héros britannique pour s’éclairer lorsque, bien installé dans un gilet « gonflé », il est emporté par une avalanche ; la seconde est un grappin localisé à l’intérieur du boîtier et utilisé pour aider Bond et le Dr Christmas Jones à s’échapper d’un bunker : le grappin miniature jaillit de la couronne a grande vitesse, faisant rapidement tournoyer la lunette de la Seamaster ; une fois le grappin fermement ancré, la lunette tourne alors lentement dans la direction inverse, remontant le fil dans le boîtier de la montre et hissant Bond et son alliée en lieu sûr.
Reste à savoir ce que nous réserve la prochaine Seamaster Planet Ocean 600 m que portera Daniel Craig, James Bond pour la deuxième fois, dans Quantum of Solace…
Pour aller plus loin, lire aussi :
Quantum of Solace : une Seamaster Planet Ocean 600 m avec cadran noir façon Walter PPK
Toujours à la limite entre fantaisie et réalité, ces gadgets utilisés dans les films de Bond ont, à certaines occasions, anticipé sur les découvertes technologiques à venir. A titre d’exemple, le radio pager utilisé dans « Bons baisers de Russie » en 1963 était révolutionnaire pour l’époque, mais n’a plus rien d’exceptionnel aujourd’hui. De même, les photocopieurs de la taille d’un porte-document, comme celui utilisé dans « Au service secret de Sa Majesté » en 1969, sont à présent monnaie courante.
Objet parfaitement familier que l’on retrouve sur la plupart des poignets, la montre a également été souvent utilisée dans les films de James Bond pour dissimuler intelligemment différents gadgets : de la cordelette d’étranglement (« Bons Baisers de Russie ») à l’imprimante pour télex (« L’Espion qui m’aimait »).
Mais c’est dans le film « Goldeneye », sorti en 1995, que la Seamaster Professional d’Omega est apparue pour la première fois au poignet de James Bond. Son boîtier dissimule alors deux gadgets : un laser, émis à partir de la valve à hélium, et un détonateur télécommandé pour mines, qui, lorsqu’il est actionné, déclenche une lumière éclatante à 12 heures sur le cadran. James Bond utilise ce laser pour transpercer une partie du plancher du train spécial afin d’échapper à Alec Trevelyan (l’agent renégat 006, qui porte tout naturellement, lui aussi, une Seamaster – mais un « modèle ancien »). Par la suite, le détonateur est utilisé pour tenter de faire exploser une mine et détruire la salle de contrôle cubaine du satellite espion activé par Golden Eye.
Dans le film de 1997, intitulé « Demain ne meurt jamais », la Seamaster est à nouveau équipée d’une fonction détonateur qui est utilisée pour allumer une grenade sur le bateau furtif du magnat des médias Elliot Carver, le méchant du film, et ainsi permettre aux radars de détecter le navire.
Dans « Le Monde ne suffit pas », la montre dispose à nouveau de deux fonctions cruciales. La première est une lumière puissante émise à partir du cadran et utilisée par le héros britannique pour s’éclairer lorsque, bien installé dans un gilet « gonflé », il est emporté par une avalanche ; la seconde est un grappin localisé à l’intérieur du boîtier et utilisé pour aider Bond et le Dr Christmas Jones à s’échapper d’un bunker : le grappin miniature jaillit de la couronne a grande vitesse, faisant rapidement tournoyer la lunette de la Seamaster ; une fois le grappin fermement ancré, la lunette tourne alors lentement dans la direction inverse, remontant le fil dans le boîtier de la montre et hissant Bond et son alliée en lieu sûr.
Reste à savoir ce que nous réserve la prochaine Seamaster Planet Ocean 600 m que portera Daniel Craig, James Bond pour la deuxième fois, dans Quantum of Solace…
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