Lors de la première Dubai Watch Week (DWW) l’année dernière, l’un des dirigeants de la famille Seddiqi disait ne pas savoir s’il y aurait -ou pas- une deuxième édition… Heureusement, les Seddiqi ont continué dans cette voie... Et mieux encore que la première fois ! Organisée un mois plus tard, avec un temps nettement plus agréable, cette deuxième édition de la DWW a été un succès à tous les niveaux.
Professionnels, presse et clients, venus en plus grand nombre en 2016, ont tous été séduits par ce concept de rencontre horlogère qui s’attache plus aux produits et aux marques qu’aux histoires de marketing et aux ventes de montres proprement dites. Pendant cinq jours, la DWW propose donc des ateliers d’horlogerie, des rencontres avec des marques et des séminaires qui abordent par grandes thématiques, les grandes questions relatives aux montres de luxe.
Comment et pourquoi créer sa propre marque ? Les choses à savoir pour se lancer dans une collection de montres ? L’avenir des montres connectées ? La création horlogère de nos jours ? Les nouveaux matériaux de l’industrie horlogère, etc. Matin et soir pendant cinq jours, pratiquement toutes les heures, une nouvelle rencontre est proposée au public ; un public constitué d’amateurs et de professionnels qui pendant cette semaine, ont tout le loisir de se côtoyer dans une ambiance chaleureuse et informelle. Tout simplement du jamais vu !
Professionnels, presse et clients, venus en plus grand nombre en 2016, ont tous été séduits par ce concept de rencontre horlogère qui s’attache plus aux produits et aux marques qu’aux histoires de marketing et aux ventes de montres proprement dites. Pendant cinq jours, la DWW propose donc des ateliers d’horlogerie, des rencontres avec des marques et des séminaires qui abordent par grandes thématiques, les grandes questions relatives aux montres de luxe.
Comment et pourquoi créer sa propre marque ? Les choses à savoir pour se lancer dans une collection de montres ? L’avenir des montres connectées ? La création horlogère de nos jours ? Les nouveaux matériaux de l’industrie horlogère, etc. Matin et soir pendant cinq jours, pratiquement toutes les heures, une nouvelle rencontre est proposée au public ; un public constitué d’amateurs et de professionnels qui pendant cette semaine, ont tout le loisir de se côtoyer dans une ambiance chaleureuse et informelle. Tout simplement du jamais vu !
Les différents panels sont constitués d’intervenants triés sur le volet et hautement qualifiés. Responsables de marque, directeurs artistiques, horlogers, commissaires-priseurs, grands patrons de l’horlogerie, etc. Tout ce petit monde discutent « montre et horlogerie » pendant ces cinq jours qui passent à la vitesse de l’éclair !
En assistant à ces rencontres, on s’aperçoit immédiatement que les amateurs de belles mécaniques locaux connaissent parfaitement bien les marques, mais sont également particulièrement calés en horlogerie. Aujourd’hui, Dubaï est clairement devenu un marché plus mature ; certes, les détaillants locaux vendent encore beaucoup de pièces en or et pierres précieuses (ce que l’on considère chez nous comme « bling-bling ») mais la clientèle locale a considérablement évolué.
Les connaissances sont beaucoup plus pointues, plus affinées et affirmées ; les amateurs se tournent désormais vers d’autres modèles, vers d’autres marques. Comme le vintage qui a le vent en poupe, mais également les horlogers indépendants (notamment MB&F très actif et présent localement, mais aussi HYT ou Moser)…
En assistant à ces rencontres, on s’aperçoit immédiatement que les amateurs de belles mécaniques locaux connaissent parfaitement bien les marques, mais sont également particulièrement calés en horlogerie. Aujourd’hui, Dubaï est clairement devenu un marché plus mature ; certes, les détaillants locaux vendent encore beaucoup de pièces en or et pierres précieuses (ce que l’on considère chez nous comme « bling-bling ») mais la clientèle locale a considérablement évolué.
Les connaissances sont beaucoup plus pointues, plus affinées et affirmées ; les amateurs se tournent désormais vers d’autres modèles, vers d’autres marques. Comme le vintage qui a le vent en poupe, mais également les horlogers indépendants (notamment MB&F très actif et présent localement, mais aussi HYT ou Moser)…
Dans le lounge en plein air, on croise autour d’un excellent café ou lors d’un délicieux repars, autant le collectionneur avisé que Philippe Dufour, François-Paul Journe, Maximilian Busser, François-Henry Benhamias, Aurel Bacs, Manuel Emch, Michael Tay, Giulo Papi, Jean-Marc Wiederrecht, Karl-Friedrich Scheufele, Mohammed Seddiqi, Stephen Forsey, Claude Sfeir, Edouard Meylan et bien d’autres !
Pour ceux qui ne connaissent pas Dubaï, rappelons que la famille Seddiqi (Ahmed Seddiqi & Sons) est absolument incontournable dans cette partie du monde où le soleil règne en maitre onze mois sur douze… La plupart des grandes marques sont commercialisées aux Emirats Arabes Unis (EAU) par le biais de cette famille qui fut la première à vendre des Rolex ou des Patek Philippe dans ces contrées désertiques… Lorsque le marché horloger local (env. 750 millions de francs suisses par an à Dubaï) n’était pas encore aussi florissant. Loin de là !
Aujourd’hui, la famille Seddiqi –on est à la troisième génération- est hautement respectée sur le marché. Autant par les clients que par les marques horlogères avec lesquelles elles travaillent souvent depuis plusieurs années, voire des décennies. Elle possède de nombreux magasins multimarques (avec différentes enseignes en fonction des positionnements tarifaires) mais également des boutiques exclusives gérées avec les horlogers suisses*. L’année dernière, les Seddiqi ont ouvert la MB&F Galerie dirigée par Maximilian Busser et son équipe locale.
Dans l’avis de tous les participants, cette deuxième Dubai Watch Week est une véritable réussite. Non seulement en termes de rencontres, mais également au niveau de l’accueil et de la réception. Tout est organisé avec classe et raffinement, mais toujours dans la décontraction la plus totale. Ce qui manque souvent aux évènements européens. D’ailleurs, comme le soulignait l’un des participants : « Si les Suisses avaient organisé la DWW, ça serait certainement très ennuyeux ». Mais en l’occurrence, c’est la famille Seddiqi qui gère cela. Et d’une main de maitre de surcroit !
Jean-Philippe Tarot
*65 boutiques en tout et un service après-vente d’une cinquantaine d’horlogers.
Pour ceux qui ne connaissent pas Dubaï, rappelons que la famille Seddiqi (Ahmed Seddiqi & Sons) est absolument incontournable dans cette partie du monde où le soleil règne en maitre onze mois sur douze… La plupart des grandes marques sont commercialisées aux Emirats Arabes Unis (EAU) par le biais de cette famille qui fut la première à vendre des Rolex ou des Patek Philippe dans ces contrées désertiques… Lorsque le marché horloger local (env. 750 millions de francs suisses par an à Dubaï) n’était pas encore aussi florissant. Loin de là !
Aujourd’hui, la famille Seddiqi –on est à la troisième génération- est hautement respectée sur le marché. Autant par les clients que par les marques horlogères avec lesquelles elles travaillent souvent depuis plusieurs années, voire des décennies. Elle possède de nombreux magasins multimarques (avec différentes enseignes en fonction des positionnements tarifaires) mais également des boutiques exclusives gérées avec les horlogers suisses*. L’année dernière, les Seddiqi ont ouvert la MB&F Galerie dirigée par Maximilian Busser et son équipe locale.
Dans l’avis de tous les participants, cette deuxième Dubai Watch Week est une véritable réussite. Non seulement en termes de rencontres, mais également au niveau de l’accueil et de la réception. Tout est organisé avec classe et raffinement, mais toujours dans la décontraction la plus totale. Ce qui manque souvent aux évènements européens. D’ailleurs, comme le soulignait l’un des participants : « Si les Suisses avaient organisé la DWW, ça serait certainement très ennuyeux ». Mais en l’occurrence, c’est la famille Seddiqi qui gère cela. Et d’une main de maitre de surcroit !
Jean-Philippe Tarot
*65 boutiques en tout et un service après-vente d’une cinquantaine d’horlogers.