Agé d’une vingtaine d’années, Thor Heyerdahl découvre la Polynésie en 1937, en compagnie de sa jeune épouse lors de leur voyage de noces.
« C’est au cours de cette escapade amoureuse que le jeune norvégien, passionné d’ethnographie, remarque des similitudes physiques et culturelles entre les habitants des îles polynésiennes et ceux du continent sud-américain » remarque Jean-Jacques Weber, PDG de Templus, société qui distribue la marque Eterna en France.
Partant de ce constat, le jeune homme élabore une hypothèse se basant sur une expansion démographique dans le Pacifique en provenance de l'est –du Pérou plus précisément- contre la théorie généralement admise à l’époque d'un peuplement originaire d'Asie du sud-est. Son postulat est accueilli avec scepticisme, voire avec dédain, par les scientifiques des années 40. Le déclenchement de la Seconde guerre mondiale l’empêchera de toute façon d’aller plus loin dans l’avancement de ses recherches.
« C’est au cours de cette escapade amoureuse que le jeune norvégien, passionné d’ethnographie, remarque des similitudes physiques et culturelles entre les habitants des îles polynésiennes et ceux du continent sud-américain » remarque Jean-Jacques Weber, PDG de Templus, société qui distribue la marque Eterna en France.
Partant de ce constat, le jeune homme élabore une hypothèse se basant sur une expansion démographique dans le Pacifique en provenance de l'est –du Pérou plus précisément- contre la théorie généralement admise à l’époque d'un peuplement originaire d'Asie du sud-est. Son postulat est accueilli avec scepticisme, voire avec dédain, par les scientifiques des années 40. Le déclenchement de la Seconde guerre mondiale l’empêchera de toute façon d’aller plus loin dans l’avancement de ses recherches.
Mais l’homme n’est pas du genre à s’en laisser compter. Il attend donc la fin du conflit pour reprendre sa théorie et tenter, enfin, de prouver qu’à défaut d’avoir raison à 100%, son idée n’est pas complètement farfelue ! D'ailleurs, pour ceux qui veulent approndir le sujet, après la guerre, Heyerdahl développa ses idées dans un ouvrage intitulé "Polynesia and America a study of prehistoric relations".
Plus concrètetement, afin d’étayer son hypothèse, Thor Heyerdahl décide de partir pour le Pérou et d’y construire une embarcation avec des matériaux qui étaient a priori disponibles à l’époque préhistorique et que les indiens auraient pu eux-mêmes utiliser.
Sur place, il recrute un équipage constitué de cinq personnes (quatre compatriotes norvégiens et un Suédois). Ce dernier, Erik Hesselberg, a été embauché comme navigateur. A son retour, il publiera un très bel ouvrage reprenant les carnets de dessin qu’il réalisa durant son périple. Parmi les autres, deux anciens résistants savent quant à eux se servir d’une radio.
Avec l’aide de son équipe, Thor Heyerdahl fabrique un radeau avec des troncs de balsa importés d’Equateur. Une fois terminée, l’embarcation, équipée d'une voile, est baptisée Kon-Tiki du nom du dieu du soleil adoré par les anciens Péruviens. Avant de prendre la mer, ce radeau construit sans aucun élément métallique, fut tout de même équipé d’une radio, d’un bateau gonflable, de rations de survie, de boites de conserves et de produits frais. Aventurier mais prévoyant, Thor Heyerdahl s’était également procuré des montres étanches. « Il est tout simplement allé demander au patron d’Eterna, Rudolf Schild-Comtesse, des montres parfaitement résistantes à l’eau pour lui et ses coéquipiers » précise Jean-Jacques Weber.
Plus concrètetement, afin d’étayer son hypothèse, Thor Heyerdahl décide de partir pour le Pérou et d’y construire une embarcation avec des matériaux qui étaient a priori disponibles à l’époque préhistorique et que les indiens auraient pu eux-mêmes utiliser.
Sur place, il recrute un équipage constitué de cinq personnes (quatre compatriotes norvégiens et un Suédois). Ce dernier, Erik Hesselberg, a été embauché comme navigateur. A son retour, il publiera un très bel ouvrage reprenant les carnets de dessin qu’il réalisa durant son périple. Parmi les autres, deux anciens résistants savent quant à eux se servir d’une radio.
Avec l’aide de son équipe, Thor Heyerdahl fabrique un radeau avec des troncs de balsa importés d’Equateur. Une fois terminée, l’embarcation, équipée d'une voile, est baptisée Kon-Tiki du nom du dieu du soleil adoré par les anciens Péruviens. Avant de prendre la mer, ce radeau construit sans aucun élément métallique, fut tout de même équipé d’une radio, d’un bateau gonflable, de rations de survie, de boites de conserves et de produits frais. Aventurier mais prévoyant, Thor Heyerdahl s’était également procuré des montres étanches. « Il est tout simplement allé demander au patron d’Eterna, Rudolf Schild-Comtesse, des montres parfaitement résistantes à l’eau pour lui et ses coéquipiers » précise Jean-Jacques Weber.
Fin prêt, Heyerdahl embarque le 28 avril 1947 du port de Callao à bord du Kon Tiki. Au dernier moment, un perroquet se pose sur le radeau. Mais il disparaîtra en mer au cours de ce périple.
Après 101 jours d’une traversée de 8.000 km dans des conditions extrêmes, les six hommes arrivent finalement à bon port sur l'atoll de Raroia le 7 août 1947.
En trois mois, le Kon Tiki était parvenu à traverser le Pacifique à une vitesse moyenne de 42.5 miles par jour soit environ 5 km heures. Thor Heyerdahl réussit ainsi à prouver, non pas que sa théorie était LA bonne, mais qu’elle était plausible, réalisable, envisageable. Toutefois, de nos jours, la polémique demeure…
Toujours est-il qu'à l'époque, cette aventure fut un véritable succès. Le public accueilli triomphalement le livre sur l'expédition du Kon-Tiki qui se vendit à plusieurs millions d'exemplaires et fut traduit dans plus de 50 langues, dont l’Esperanto. Le film Kon-Tiki fut également très populaire, il remporta même l’Oscar du meilleur documentaire en 1950.
Pendant des années, ce succès planétaire donna lieu à toutes sortes de produits dérivés… que M. Weber collectionne avec passion. Il possède ainsi le jeu Kon Tiki, le cendrier Kon Tiki (en forme d’ananas), des pièces de monnaie Kon Tiki, des timbres Kon Tiki, etc. Il détient même l’un des disques des Shadows, célèbre groupe Rock des années 60, qui en fit une chanson !
Après 101 jours d’une traversée de 8.000 km dans des conditions extrêmes, les six hommes arrivent finalement à bon port sur l'atoll de Raroia le 7 août 1947.
En trois mois, le Kon Tiki était parvenu à traverser le Pacifique à une vitesse moyenne de 42.5 miles par jour soit environ 5 km heures. Thor Heyerdahl réussit ainsi à prouver, non pas que sa théorie était LA bonne, mais qu’elle était plausible, réalisable, envisageable. Toutefois, de nos jours, la polémique demeure…
Toujours est-il qu'à l'époque, cette aventure fut un véritable succès. Le public accueilli triomphalement le livre sur l'expédition du Kon-Tiki qui se vendit à plusieurs millions d'exemplaires et fut traduit dans plus de 50 langues, dont l’Esperanto. Le film Kon-Tiki fut également très populaire, il remporta même l’Oscar du meilleur documentaire en 1950.
Pendant des années, ce succès planétaire donna lieu à toutes sortes de produits dérivés… que M. Weber collectionne avec passion. Il possède ainsi le jeu Kon Tiki, le cendrier Kon Tiki (en forme d’ananas), des pièces de monnaie Kon Tiki, des timbres Kon Tiki, etc. Il détient même l’un des disques des Shadows, célèbre groupe Rock des années 60, qui en fit une chanson !
Il convient cependant de préciser que Thor Heyerdahl n'était absolument pas impliqué dans toutes ces entreprises commerciales. Il a d’ailleurs toujours refusé toute forme de parrainages marketing, qui auraient pourtant pu lui rapporter des fortunes.
« Mais Eterna a également mis du temps avant de sortir une montre célébrant l’exploit réalisé par Thor Heyerdhal, note Jean-Jacques Weber. Il leur a fallut une dizaine d’années avant de finalement lancer la Kon Tiki. Alors que pour le coup, la marque était totalement légitime. En effet, malgré l’humidité permanente, le sel, les chocs et les diverses autres agressions, les montres avaient parfaitement fonctionné durant la traversée et permis de calculer quotidiennement le cap du radeau ».
Dès son lancement en 1958, la montre Kon Tiki est un succès commercial. Son boîtier en acier, ses trois aiguilles bien lisibles glissant au-dessus d’index luminescents triangulaires et sa couronne surdimensionnée lui donnait un style original tout à fait dans l’air du temps.
« Mais Eterna a également mis du temps avant de sortir une montre célébrant l’exploit réalisé par Thor Heyerdhal, note Jean-Jacques Weber. Il leur a fallut une dizaine d’années avant de finalement lancer la Kon Tiki. Alors que pour le coup, la marque était totalement légitime. En effet, malgré l’humidité permanente, le sel, les chocs et les diverses autres agressions, les montres avaient parfaitement fonctionné durant la traversée et permis de calculer quotidiennement le cap du radeau ».
Dès son lancement en 1958, la montre Kon Tiki est un succès commercial. Son boîtier en acier, ses trois aiguilles bien lisibles glissant au-dessus d’index luminescents triangulaires et sa couronne surdimensionnée lui donnait un style original tout à fait dans l’air du temps.
Forte de cette réussite, la marque suisse symbolisée par cinq billes en guise de logo (hommage aux cinq billes présentes dans le rotor du mécanisme) décida donc de décliner ce garde-temps sous différents modèles : plongée, double fuseaux, chrono, etc.
La fiabilité de cette montre était telle, que certaines armées s’équipèrent de Kon Tiki. Ce fut le cas notamment, dans les années 70, des commandos israéliens réputés pour leur extrême exigence.
Désormais, d’années en années, Eterna perpétue l’évolution de ce modèle mythique. En 2006, la marque a sorti une GMT Kon Tiki pour les globe-trotters des temps modernes, un chronographe Kon Tiki, mais également la Kon Tiki Diver, un « concept watch » révolutionnaire : un instrument de plongée destiné aux professionnels, étanche jusqu’à 1.000 mètres de profondeur, dont les fonctions et le design répondent aux exigences les plus élevées.
Et puis les Kon Tiki continuent de naviguer dans le Pacifique. En effet, 60 ans après la traversée de Thor Heyerdahl, le Kon Tiki II a réédité l’exploit du Kon Tiki durant l’été 2006. Après 72 jours de mer (contre 101 la première fois), l’expédition scandinave à laquelle participait Olav Heyerdahl (le petit-fils) a traversé le Pacifique des côtes du Pérou à la Polynésie à bord d’un radeau en bois de balsa conforme à l’original de son grand-père. L’embarcation a atteint l’atoll de Raroia le 8 juillet 2006. Bien entendu, cette aventure était une fois encore soutenue par Eterna. Et pour l’occasion, l’équipage portait… des montres Kon Tiki, bien sûr.
La fiabilité de cette montre était telle, que certaines armées s’équipèrent de Kon Tiki. Ce fut le cas notamment, dans les années 70, des commandos israéliens réputés pour leur extrême exigence.
Désormais, d’années en années, Eterna perpétue l’évolution de ce modèle mythique. En 2006, la marque a sorti une GMT Kon Tiki pour les globe-trotters des temps modernes, un chronographe Kon Tiki, mais également la Kon Tiki Diver, un « concept watch » révolutionnaire : un instrument de plongée destiné aux professionnels, étanche jusqu’à 1.000 mètres de profondeur, dont les fonctions et le design répondent aux exigences les plus élevées.
Et puis les Kon Tiki continuent de naviguer dans le Pacifique. En effet, 60 ans après la traversée de Thor Heyerdahl, le Kon Tiki II a réédité l’exploit du Kon Tiki durant l’été 2006. Après 72 jours de mer (contre 101 la première fois), l’expédition scandinave à laquelle participait Olav Heyerdahl (le petit-fils) a traversé le Pacifique des côtes du Pérou à la Polynésie à bord d’un radeau en bois de balsa conforme à l’original de son grand-père. L’embarcation a atteint l’atoll de Raroia le 8 juillet 2006. Bien entendu, cette aventure était une fois encore soutenue par Eterna. Et pour l’occasion, l’équipage portait… des montres Kon Tiki, bien sûr.
Dans les années 70, Thor Heyerdahl réalisera la traversée de l’Atlantique à bord du Râ II, une petite embarcation de papyrus. Parti du Maroc, il atteindra la Barbade 57 jours plus tard, poussé par les courants marins avec cette fois-ci une Rolex GMT Master au poignet. Mais ceci est une autre histoire...
Pour aller plus loin, lire aussi :
KonTiki GMT d'Eterna : une montre pour les globe-trotters des temps modernes
Chronographe KonTiki d'Eterna
KonTiki Diver de chez Eterna : un 'concept watch' devenu réalité
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