Il y a trois ans, la manufacture de haute horlogerie saxonne A. Lange & Söhne présentait la Lange Zeitwerk, qui était la toute première montre mécanique au monde à disposer d’un échappement à force constante permettant d’obtenir un affichage à chiffres sautant très précis.
Depuis, et après avoir récolté de nombreux prix, ce garde-temps compte parmi les plus grands succès commerciaux de la marque.
Cette édition limitée à 30 exemplaires, handwerkskunst (« fait main ») atteint « de nouveaux niveaux d’excellence » assure la manufacture dans son communiqué.
A noter la texture de type « granulaire » du cadran en or blanc rhodié. Le graveur guide manuellement un burin spécialement conçu, sur la surface dans des mouvements multidirectionnels précisément chorégraphiés. C’est cela qui produit cet aspect si particulier.
Autre défi pour les graveurs : le logo arrondi A. Lange & Söhne et le lettrage en filigrane de l'indicateur de réserve de marche qui apparaissent en relief. Décoré d’un veinage linéaire, le pont des heures en maillechort contraste avec le cadran noir.
Traditionnellement utilisé chez Lange pour les platines, ponts, et les coqs de balanciers, le maillechort est indissociable de l'ensemble du mouvement. Habilement intégré dans le cadran, le pont des heures englobe toutes les indications de temps : les grands chiffres blancs de l'affichage des heures et des minutes ainsi que le cadran gris en argent massif des secondes. La signature Lange, le numéro de boîtier et le numéro d'édition de série sur le fond du boîtier sont également gravés à la main.
Dotée d’un nom emblématique, « la Lange Zeitwerk incarne la lisibilité horlogère sans compromis » affirment ses concepteurs. Grâce à la taille inégalée de ses chiffres, elle permet de lire l’heure d’un seul coup d’oeil. Le compteur des minutes, avec un discret cliquetis, progresse d’un cran dans la fraction qui précède chaque 60ème seconde et ce jusqu’au grand saut du changement d’heure.
À cet instant précis, les trois disques des chiffres avancent simultanément d’une unité. La mesure du temps est ici élevée au statut d’un événement : 11:59 constitue le moment idéal pour assister au tour de force : « plein midi » en format grand écran. L’aiguille des secondes entame sa trajectoire tranquille sur le pourtour du cadran auxiliaire. Le temps semble ralentir tandis qu’on observe sa course. Plus que trente secondes. Le suspense monte d’un cran. Puis : dix … trois, deux, un –clic– puis 12:00 !
Sous le surprenant visage de ce garde-temps, un mouvement tout aussi révolutionnaire d’un diamètre de 33,6 millimètres qui occupe pleinement l’espace intérieur d’un boîtier de 41,9 millimètres en or ou en platine.
L’importante quantité d’énergie requise pour l’avancée simultanée des trois disques des chiffres toutes les heures est délivrée par un barillet spécialement développé, qui est pourvu d’un ressort-moteur très puissant.
Sa construction, brevetée, met littéralement sens dessus dessous le vénérable principe du remontage/détente. Ainsi, le coussinet à frottement intensif du barillet entre en action lorsqu’on remonte la montre, mais la roue de barillet tourne toujours dans le coussinet de réduction de frottement à mesure que le barillet se détend. Ce dispositif augmente le couple de rotation disponible pour l’alimentation en énergie de la montre et des trois disques portant les chiffres des heures et des minutes.
Egalement breveté, un échappement à force constante, positionné entre la roue de barillet et le balancier, joue le rôle d’un « pacemaker » pour l’avancée par sauts des heures et des minutes –mécanisme qui, dans sa compacité, est sans précédent, souligne encore la marque dans son communiqué.
Les forces en présence, lorsque les disques chiffrés sont accélérés et freinés, excèdent de beaucoup celles ordinairement rencontrées dans un mouvement. Pour les absorber, un régulateur à ailettes a été intégré au mécanisme. Tandis qu’il tourne, ses ailettes doivent déplacer l’air comme les pales d’un ventilateur ; c’est cette résistance qui dissipe une grande partie de l’énergie et assure une commutation en douceur.
En même temps, l’échappement à force constante contribue grandement à stabiliser la marche du mouvement. Sur toute la période d’autonomie de 36 heures, il entraîne le balancier avec une force motrice quasiment uniforme, quel que soit l’état de tension du ressort-moteur et sans se laisser perturber par les cycles de commutation qui, consommateurs d’énergie, se produisent toutes les minutes.
Depuis, et après avoir récolté de nombreux prix, ce garde-temps compte parmi les plus grands succès commerciaux de la marque.
Cette édition limitée à 30 exemplaires, handwerkskunst (« fait main ») atteint « de nouveaux niveaux d’excellence » assure la manufacture dans son communiqué.
A noter la texture de type « granulaire » du cadran en or blanc rhodié. Le graveur guide manuellement un burin spécialement conçu, sur la surface dans des mouvements multidirectionnels précisément chorégraphiés. C’est cela qui produit cet aspect si particulier.
Autre défi pour les graveurs : le logo arrondi A. Lange & Söhne et le lettrage en filigrane de l'indicateur de réserve de marche qui apparaissent en relief. Décoré d’un veinage linéaire, le pont des heures en maillechort contraste avec le cadran noir.
Traditionnellement utilisé chez Lange pour les platines, ponts, et les coqs de balanciers, le maillechort est indissociable de l'ensemble du mouvement. Habilement intégré dans le cadran, le pont des heures englobe toutes les indications de temps : les grands chiffres blancs de l'affichage des heures et des minutes ainsi que le cadran gris en argent massif des secondes. La signature Lange, le numéro de boîtier et le numéro d'édition de série sur le fond du boîtier sont également gravés à la main.
Dotée d’un nom emblématique, « la Lange Zeitwerk incarne la lisibilité horlogère sans compromis » affirment ses concepteurs. Grâce à la taille inégalée de ses chiffres, elle permet de lire l’heure d’un seul coup d’oeil. Le compteur des minutes, avec un discret cliquetis, progresse d’un cran dans la fraction qui précède chaque 60ème seconde et ce jusqu’au grand saut du changement d’heure.
À cet instant précis, les trois disques des chiffres avancent simultanément d’une unité. La mesure du temps est ici élevée au statut d’un événement : 11:59 constitue le moment idéal pour assister au tour de force : « plein midi » en format grand écran. L’aiguille des secondes entame sa trajectoire tranquille sur le pourtour du cadran auxiliaire. Le temps semble ralentir tandis qu’on observe sa course. Plus que trente secondes. Le suspense monte d’un cran. Puis : dix … trois, deux, un –clic– puis 12:00 !
Sous le surprenant visage de ce garde-temps, un mouvement tout aussi révolutionnaire d’un diamètre de 33,6 millimètres qui occupe pleinement l’espace intérieur d’un boîtier de 41,9 millimètres en or ou en platine.
L’importante quantité d’énergie requise pour l’avancée simultanée des trois disques des chiffres toutes les heures est délivrée par un barillet spécialement développé, qui est pourvu d’un ressort-moteur très puissant.
Sa construction, brevetée, met littéralement sens dessus dessous le vénérable principe du remontage/détente. Ainsi, le coussinet à frottement intensif du barillet entre en action lorsqu’on remonte la montre, mais la roue de barillet tourne toujours dans le coussinet de réduction de frottement à mesure que le barillet se détend. Ce dispositif augmente le couple de rotation disponible pour l’alimentation en énergie de la montre et des trois disques portant les chiffres des heures et des minutes.
Egalement breveté, un échappement à force constante, positionné entre la roue de barillet et le balancier, joue le rôle d’un « pacemaker » pour l’avancée par sauts des heures et des minutes –mécanisme qui, dans sa compacité, est sans précédent, souligne encore la marque dans son communiqué.
Les forces en présence, lorsque les disques chiffrés sont accélérés et freinés, excèdent de beaucoup celles ordinairement rencontrées dans un mouvement. Pour les absorber, un régulateur à ailettes a été intégré au mécanisme. Tandis qu’il tourne, ses ailettes doivent déplacer l’air comme les pales d’un ventilateur ; c’est cette résistance qui dissipe une grande partie de l’énergie et assure une commutation en douceur.
En même temps, l’échappement à force constante contribue grandement à stabiliser la marche du mouvement. Sur toute la période d’autonomie de 36 heures, il entraîne le balancier avec une force motrice quasiment uniforme, quel que soit l’état de tension du ressort-moteur et sans se laisser perturber par les cycles de commutation qui, consommateurs d’énergie, se produisent toutes les minutes.