Dès la fin de la seconde guerre mondiale, Jaeger-LeCoultre prend conscience que les temps ont changé… Les Trente Glorieuses entraînent avec elles de nouveaux styles de vie, le développement des vacances, des loisirs et avec eux, de nouveaux besoins…
Dans ce contexte de croissance économique, les horlogers de la manufacture du Sentier ont cherché à offrir une clientèle résolument tournée vers la modernité, des montres plus résistantes, automatiques, munies de fonctions la date, les fuseaux horaires ou le réveil !
C’est dans cet état d’esprit que Jaeger-LeCoultre lance la Memovox dès 1950. Son nom, littéralement « la voix de la mémoire », exprime clairement sa particularité. Grâce à sa sonnerie, elle rythme la vie quotidienne : réveille-matin, rendez-vous, horaires de train ou de parcmètres… En 1956, la Memovox s’enrichit d’une première mondiale, le Calibre Jaeger-LeCoultre 815 qui cumule alors la fonction de réveil avec un remontage automatique.
Mais pour que ce garde-temps s’inscrive résolument dans l’air du temps, il doit devenir parfaitement étanche. En effet, à cette époque, la pratique des loisirs nautiques et plus précisément de la plongée se répand peu à peu à travers le monde. Popularisée par les reportages du commandant Cousteau, elle rencontre un succès particulier aux Etats-Unis. Si bien que les Américains deviennent bientôt les plus grands amateurs de montres sous-marines. D’ailleurs, en 1953 apparaissent coup sur coup deux montres de plongée qui vont devenir de véritables mythes : tout d’abord, la Fitfy Fathoms de chez Blancpain, et juste après, la Rolex Submariner présentée à la foire de Bâle la même année.
Ainsi, en février 1959, M. Lowe, président de LeCoultre Watch Inc. à New York, propose au Comité de direction de Jaeger-LeCoultre de créer une montre destinée aux plongeurs. Il préconise alors l’emploi du Calibre Jaeger-LeCoultre 815 à remontage automatique (18'000 alternances par heure) qui, trois ans plus tôt, avait déjà équipé la Memovox, et fait ses preuves tant au niveau de ses performances fonctionnelles que chronométriques.
Dans ce contexte de croissance économique, les horlogers de la manufacture du Sentier ont cherché à offrir une clientèle résolument tournée vers la modernité, des montres plus résistantes, automatiques, munies de fonctions la date, les fuseaux horaires ou le réveil !
C’est dans cet état d’esprit que Jaeger-LeCoultre lance la Memovox dès 1950. Son nom, littéralement « la voix de la mémoire », exprime clairement sa particularité. Grâce à sa sonnerie, elle rythme la vie quotidienne : réveille-matin, rendez-vous, horaires de train ou de parcmètres… En 1956, la Memovox s’enrichit d’une première mondiale, le Calibre Jaeger-LeCoultre 815 qui cumule alors la fonction de réveil avec un remontage automatique.
Mais pour que ce garde-temps s’inscrive résolument dans l’air du temps, il doit devenir parfaitement étanche. En effet, à cette époque, la pratique des loisirs nautiques et plus précisément de la plongée se répand peu à peu à travers le monde. Popularisée par les reportages du commandant Cousteau, elle rencontre un succès particulier aux Etats-Unis. Si bien que les Américains deviennent bientôt les plus grands amateurs de montres sous-marines. D’ailleurs, en 1953 apparaissent coup sur coup deux montres de plongée qui vont devenir de véritables mythes : tout d’abord, la Fitfy Fathoms de chez Blancpain, et juste après, la Rolex Submariner présentée à la foire de Bâle la même année.
Ainsi, en février 1959, M. Lowe, président de LeCoultre Watch Inc. à New York, propose au Comité de direction de Jaeger-LeCoultre de créer une montre destinée aux plongeurs. Il préconise alors l’emploi du Calibre Jaeger-LeCoultre 815 à remontage automatique (18'000 alternances par heure) qui, trois ans plus tôt, avait déjà équipé la Memovox, et fait ses preuves tant au niveau de ses performances fonctionnelles que chronométriques.
Pour entamer son entrée dans la montre de plongée, Jaeger-LeCoultre frappe un grand coup.
La manufacture propose dès 1959 la Memovox Deep Sea modèle E857 (le « E » dans le numéro du modèle signifiant que la montre est étanche) qui offre aux plongeurs une alarme dont la sonnerie les alerte sur le moment d’entamer leur retour à la surface…
Pour encore plus de sécurité, cette fonction était également assurée par une lunette tournante externe dotée d’un repère en forme de triangle, symbole des montres Memovox.
En plus de son étanchéité à 120 mètres, ce modèle livré avec un bracelet en caoutchouc naturel « tropique » était également résistant aux champs magnétiques et aux chocs. Sur le fond du boîtier, un logo créé spécialement représentait un plongeur entouré de bulles d’air.
Au total, la Memovox Deep Sea a été produite à 1061 exemplaires. Comme toutes les autres montres de la Manufacture, elle fut commercialisée aux Etats-Unis sous la marque LeCoultre -placé sur le disque rotatif de l’alarme- alors qu’elle fut signée Jaeger-LeCoultre pour les autres marchés, sur la partie fixe du cadran.
Cette premier palier dans la conception de montres de plongée pousse Jaeger-Lecoultre à perfectionner ce premier modèle. Dès 1962, le bureau d’étude de la manufacture travaille à la conception de la Memovox Polaris E859. Une présérie de 50 pièces est lancée en 1963.
Mais la véritable histoire de cette montre, très recherchée par les collectionneurs, commence véritablement lors de son lancement officiel en 1965. Son nom, Polaris, a été proposé par les responsables du marché américain. En effet, cette dénomination évoquait alors l’esprit d’aventure et de découverte de cette période qui se passionnait aussi bien pour l’exploration des Pôles, que celle des océans ou encore de la conquête spatiale.
Ce nouveau modèle de plongée est « énorme » pour l’époque : avec ses 42 mm, son boîtier est beaucoup plus imposant que celui des Rolex Submariner ou des Blancpain Fifty Fathoms. Cette taille, surdimensionnée, permet une meilleure lisibilité lors des plongées. D’autre part, un système a été développé afin de permettre à la sonnerie de résonner plus fortement sous l’eau. Pour éviter que le son ne soit étouffé ni par le contact avec la combinaison de néoprène, ni par le contact avec le mouvement, un boîtier à triple fond a été inventé. Pour encore plus de sécurité, la lunette fut placée sous le cadran, actionnée par une troisième couronne super étanche, au milieu des deux couronnes caractéristiques des Memovox. Enfin, pour assurer une étanchéité à 200 mètres de profondeur, la Memovox Polaris fut équipé du système breveté Piquerez Compressor.
La manufacture propose dès 1959 la Memovox Deep Sea modèle E857 (le « E » dans le numéro du modèle signifiant que la montre est étanche) qui offre aux plongeurs une alarme dont la sonnerie les alerte sur le moment d’entamer leur retour à la surface…
Pour encore plus de sécurité, cette fonction était également assurée par une lunette tournante externe dotée d’un repère en forme de triangle, symbole des montres Memovox.
En plus de son étanchéité à 120 mètres, ce modèle livré avec un bracelet en caoutchouc naturel « tropique » était également résistant aux champs magnétiques et aux chocs. Sur le fond du boîtier, un logo créé spécialement représentait un plongeur entouré de bulles d’air.
Au total, la Memovox Deep Sea a été produite à 1061 exemplaires. Comme toutes les autres montres de la Manufacture, elle fut commercialisée aux Etats-Unis sous la marque LeCoultre -placé sur le disque rotatif de l’alarme- alors qu’elle fut signée Jaeger-LeCoultre pour les autres marchés, sur la partie fixe du cadran.
Cette premier palier dans la conception de montres de plongée pousse Jaeger-Lecoultre à perfectionner ce premier modèle. Dès 1962, le bureau d’étude de la manufacture travaille à la conception de la Memovox Polaris E859. Une présérie de 50 pièces est lancée en 1963.
Mais la véritable histoire de cette montre, très recherchée par les collectionneurs, commence véritablement lors de son lancement officiel en 1965. Son nom, Polaris, a été proposé par les responsables du marché américain. En effet, cette dénomination évoquait alors l’esprit d’aventure et de découverte de cette période qui se passionnait aussi bien pour l’exploration des Pôles, que celle des océans ou encore de la conquête spatiale.
Ce nouveau modèle de plongée est « énorme » pour l’époque : avec ses 42 mm, son boîtier est beaucoup plus imposant que celui des Rolex Submariner ou des Blancpain Fifty Fathoms. Cette taille, surdimensionnée, permet une meilleure lisibilité lors des plongées. D’autre part, un système a été développé afin de permettre à la sonnerie de résonner plus fortement sous l’eau. Pour éviter que le son ne soit étouffé ni par le contact avec la combinaison de néoprène, ni par le contact avec le mouvement, un boîtier à triple fond a été inventé. Pour encore plus de sécurité, la lunette fut placée sous le cadran, actionnée par une troisième couronne super étanche, au milieu des deux couronnes caractéristiques des Memovox. Enfin, pour assurer une étanchéité à 200 mètres de profondeur, la Memovox Polaris fut équipé du système breveté Piquerez Compressor.
La Memovox Polaris fut équipée du Calibre Jaeger-LeCoultre 825 à remontage automatique, dotée d’une alarme et d’une date à guichet, 18'000 alternances par heure. A l’instar de la boîte, le diamètre du mouvement était exceptionnel pour une montre-bracelet : 14 lignes, soit 31,6mm, et 7,6mm de hauteur. Fabriquée et commercialisée en 1714 exemplaires de 1965 à 1970, la Memovox Polaris fut livrée sur bracelet caoutchouc et acier.
En 1971, une seconde version fut créée. Baptisée Memovox Polaris II. Enrichie des dernières avancées techniques, elle franchit de nouvelles étapes dans la conquête de la précision. Son Calibre Jaeger-LeCoultre 916 appartient à la génération des calibres automatiques à haute fréquence que la Manufacture créa à partir des années 1970. Son balancier effectue 28'800 alternances par heure, ce qui lui permettait d’atteindre de nouveaux seuils de précision. Remplaçant l’ancien système de remontage, sa masse pouvait tourner librement sur son axe – d’où son appellation de rotor. Que la masse tourne dans un sens ou dans l’autre, le dispositif muni d’un excentrique et de deux cliquets ressorts remontait le barillet. Preuve de son incroyable performance, ce calibre est encore utilisé aujourd’hui dans la Master Compressor Memovox.
La Memovox Polaris II était habillée d’un boîtier au design révolutionnaire. De très grande taille, en forme d’œuf, le boîtier laissait découvrir un cadran de couleur bleue, la dernière couleur lisible sous l’eau. Ce modèle a été fabriqué en 1120 exemplaires de 1970 à 1972. Les cadrans des modèles américains portaient le sigle « HPG » (High Precision Garantee), qui indiquait que le calibre était à haute fréquence. Quant aux modèles destinés au marché français, certains indiquaient « GT » en forme de triangle et qui signifiait Grande Taille.
Au vu de ce qui précède, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Jaeger-LeCoultre poursuive sa quête des profondeurs. En 2007, la collection Master Compressor Diving ouvre tout naturellement, un nouveau chapitre dans l’histoire des montres de plongée.
Pour aller plus loin, lire aussi :
Master Compressor Diving GMT Jaeger-LeCoultre
Master Compressor Diving Pro Geographic : une montre de plongée équipée d'un profondimètre
En 1971, une seconde version fut créée. Baptisée Memovox Polaris II. Enrichie des dernières avancées techniques, elle franchit de nouvelles étapes dans la conquête de la précision. Son Calibre Jaeger-LeCoultre 916 appartient à la génération des calibres automatiques à haute fréquence que la Manufacture créa à partir des années 1970. Son balancier effectue 28'800 alternances par heure, ce qui lui permettait d’atteindre de nouveaux seuils de précision. Remplaçant l’ancien système de remontage, sa masse pouvait tourner librement sur son axe – d’où son appellation de rotor. Que la masse tourne dans un sens ou dans l’autre, le dispositif muni d’un excentrique et de deux cliquets ressorts remontait le barillet. Preuve de son incroyable performance, ce calibre est encore utilisé aujourd’hui dans la Master Compressor Memovox.
La Memovox Polaris II était habillée d’un boîtier au design révolutionnaire. De très grande taille, en forme d’œuf, le boîtier laissait découvrir un cadran de couleur bleue, la dernière couleur lisible sous l’eau. Ce modèle a été fabriqué en 1120 exemplaires de 1970 à 1972. Les cadrans des modèles américains portaient le sigle « HPG » (High Precision Garantee), qui indiquait que le calibre était à haute fréquence. Quant aux modèles destinés au marché français, certains indiquaient « GT » en forme de triangle et qui signifiait Grande Taille.
Au vu de ce qui précède, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Jaeger-LeCoultre poursuive sa quête des profondeurs. En 2007, la collection Master Compressor Diving ouvre tout naturellement, un nouveau chapitre dans l’histoire des montres de plongée.
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