Très tôt, la carrière d’Abraham-Louis Breguet est rythmée par des inventions majeures offrant à l’horlogerie des avancées spectaculaires, inutile de rappeler qu’il fut le créateur du tourbillon. Entres autres. S’il est réputé à travers l’Europe, c’est en Louis XVIII que l’horloger trouvera un admirateur actif : celui qui lui offrira reconnaissance et honneurs.
En effet, en 1814, le roi de France le nomme membre du Bureau des longitudes de Paris. Créé en 1795 par la Convention nationale, cet organisme a pour vocation le perfectionnement des diverses branches de l’astronomie et leurs applications à la géographie, la navigation et la physique du globe.
Seul représentant de sa profession si utile aux physiciens et aux navigateurs, Breguet devient l’horloger de référence, notamment pour le calcul des longitudes en mer ; un point fondamental à l’époque. En effet, une petite erreur de quelques degrés et vous pouviez rater votre destination finale, avec toutes les conséquences dramatiques, voire fatales, que cela pouvait entrainer sur votre expédition.
En prolongement de cette distinction, par ordonnance du 27 octobre 1815, le roi lui décerne le titre officiel d’Horloger de la Marine royale. Il faut rappeler l’importance de ce titre à l’époque. C’était tout simplement le plus prestigieux de ceux qu’un horloger pouvait recevoir tant la notion même d’horlogerie de marine impliquait de compétences scientifiques.
Il revêt de plus, une véritable fonction primordiale pour le pays. A cette époque, les chronomètres de marine sont d’une importance capitale pour les flottes puisqu’ils permettent de calculer la position des navires.
Dans cet esprit, la ligne Marine de chez Breguet symbolise à la fois le riche héritage légué par A.-L. Breguet -et son fils- et l’implication de la maison auprès de la Marine nationale ce, jusque dans les années soixante.
A cette époque, la manufacture endosse en effet le rôle de fournisseur d’instruments de précision (montres-torpilleurs, sidéromètres), qui s’ajoutent, entre autres, aux chronographes Type XX que les services officiels de la Marine commandent pour les pilotes de l’Aéronautique navale.
En hommage à cette tradition, Breguet lance sa première ligne Marine en 1990, suivie, quinze ans après par une nouvelle génération. Le style de ces garde-temps se veut sportif mais ces derniers conservent indubitablement leur caractère horloger !
Véritable invitation à la découverte, l’exposition « Breguet, Horloger de la Marine royale » offre un voyage à travers le temps. A l’aide de visuels explicatifs et maquettes, ainsi que de documents historiques et de garde-temps, elle revient sur les inspirations qui ont donné naissance à la ligne Marine, puis au modèle Marine Équation Marchante dévoilé cette année.
En effet, en 1814, le roi de France le nomme membre du Bureau des longitudes de Paris. Créé en 1795 par la Convention nationale, cet organisme a pour vocation le perfectionnement des diverses branches de l’astronomie et leurs applications à la géographie, la navigation et la physique du globe.
Seul représentant de sa profession si utile aux physiciens et aux navigateurs, Breguet devient l’horloger de référence, notamment pour le calcul des longitudes en mer ; un point fondamental à l’époque. En effet, une petite erreur de quelques degrés et vous pouviez rater votre destination finale, avec toutes les conséquences dramatiques, voire fatales, que cela pouvait entrainer sur votre expédition.
En prolongement de cette distinction, par ordonnance du 27 octobre 1815, le roi lui décerne le titre officiel d’Horloger de la Marine royale. Il faut rappeler l’importance de ce titre à l’époque. C’était tout simplement le plus prestigieux de ceux qu’un horloger pouvait recevoir tant la notion même d’horlogerie de marine impliquait de compétences scientifiques.
Il revêt de plus, une véritable fonction primordiale pour le pays. A cette époque, les chronomètres de marine sont d’une importance capitale pour les flottes puisqu’ils permettent de calculer la position des navires.
Dans cet esprit, la ligne Marine de chez Breguet symbolise à la fois le riche héritage légué par A.-L. Breguet -et son fils- et l’implication de la maison auprès de la Marine nationale ce, jusque dans les années soixante.
A cette époque, la manufacture endosse en effet le rôle de fournisseur d’instruments de précision (montres-torpilleurs, sidéromètres), qui s’ajoutent, entre autres, aux chronographes Type XX que les services officiels de la Marine commandent pour les pilotes de l’Aéronautique navale.
En hommage à cette tradition, Breguet lance sa première ligne Marine en 1990, suivie, quinze ans après par une nouvelle génération. Le style de ces garde-temps se veut sportif mais ces derniers conservent indubitablement leur caractère horloger !
Véritable invitation à la découverte, l’exposition « Breguet, Horloger de la Marine royale » offre un voyage à travers le temps. A l’aide de visuels explicatifs et maquettes, ainsi que de documents historiques et de garde-temps, elle revient sur les inspirations qui ont donné naissance à la ligne Marine, puis au modèle Marine Équation Marchante dévoilé cette année.