Urwerk, une histoire horlogère qui débute en 1987 par la rencontre de deux hommes. Felix Baumgartner et Martin Frei. Deux personnalités bien trempées, deux passionnés. Le premier, maître horloger, est né dans le monde de la Haute Horlogerie. Il est fils et petit-fils d’horlogers. Si d’autres parlent de garde-temps comme l’on parle d’un passe-temps, pour lui, ils sont au centre même de sa vie. Nul hasard donc de le retrouver derrière un établi dès son plus jeune âge. Tout jeune déjà, les pièces de collection restaurées avec amour par son père exerçaient sur lui une attirance quasi hypnotique. En 1991, à l’âge de seize ans, il intègre l’école d’horlogerie de Soleure. Il en sort quatre ans plus tard, diplôme en poche et animé de l’ambition des meilleurs.
De son côté, Martin Frei est étudiant à la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Lucerne lorsque sa route croise celle de Felix Baumgartner. Le jeune homme est un visionnaire à l’imagination débordante. Dessins, vidéo, sculpture, il s’essaie avec succès à toutes les formes d’expression. Il est fasciné par la définition du temps et son expression à travers les âges. Son père, ingénieur en technologie du vide, l’a initié très tôt à l’astronomie. Il rêve d’ailleurs. Il a soif de se frotter à d’autres cultures, à d’autres courants artistiques.
Il croise alors le chemin de Felix Baumgartner. Entre les deux hommes, l’amitié naît rapidement. Ils passent de longues heures à disserter sur le fossé existant entre l’horlogerie telle qu’ils la rêvent et celle qu’ils voient s’étaler dans les vitrines. Dans les années 90, ils se lancent dans la création d’un premier modèle. Erreur, non pas un modèle, mais leur modèle. Un garde-temps librement inspiré de la pendule de nuit des frères Campanus. Le temps s’y lit en arc de cercle reproduisant la course du soleil d’est en ouest. Défi personnel, ce premier modèle les encourage à persévérer.
De son côté, Martin Frei est étudiant à la Hochschule für Gestaltung und Kunst de Lucerne lorsque sa route croise celle de Felix Baumgartner. Le jeune homme est un visionnaire à l’imagination débordante. Dessins, vidéo, sculpture, il s’essaie avec succès à toutes les formes d’expression. Il est fasciné par la définition du temps et son expression à travers les âges. Son père, ingénieur en technologie du vide, l’a initié très tôt à l’astronomie. Il rêve d’ailleurs. Il a soif de se frotter à d’autres cultures, à d’autres courants artistiques.
Il croise alors le chemin de Felix Baumgartner. Entre les deux hommes, l’amitié naît rapidement. Ils passent de longues heures à disserter sur le fossé existant entre l’horlogerie telle qu’ils la rêvent et celle qu’ils voient s’étaler dans les vitrines. Dans les années 90, ils se lancent dans la création d’un premier modèle. Erreur, non pas un modèle, mais leur modèle. Un garde-temps librement inspiré de la pendule de nuit des frères Campanus. Le temps s’y lit en arc de cercle reproduisant la course du soleil d’est en ouest. Défi personnel, ce premier modèle les encourage à persévérer.
Mais c’est en 1995 qu’a lieu véritablement le premier déclic, la rencontre créatrice. « Nous avions le concept. Nous étions partis sur l’idée d’une indication de l’heure épurée, s’inspirant librement de la Pendule de nuit des frères Campanus datant de 1652 » souligne Martin Frei. « On y lit l’heure comme on voit le soleil se coucher » pouvait-on lire dans le premier article nous étant consacré. Et c’était réellement ça : s’appuyer sur une base immuable pour mieux s’en éloigner et laisser libre cours à nos envies ».
« Nous étions vraiment enthousiastes et avions des rêves plein la tête » remarque de son côté Felix Baumgartner. « Nous voulions proposer quelque chose de totalement innovant. Nous partions d’un héritage universel pour forger notre propre voie. Une entreprise périlleuse car elle ne se pliait à aucune des règles établies dans le monde de l’horlogerie. Proposer une montre, un concept nouveau, qui n’ « entre dans aucune case » a rendu notre démarche plus ardue. Mais loin de nous intimider, ceci n’a fait que renforcer notre détermination ».
« Nous étions vraiment enthousiastes et avions des rêves plein la tête » remarque de son côté Felix Baumgartner. « Nous voulions proposer quelque chose de totalement innovant. Nous partions d’un héritage universel pour forger notre propre voie. Une entreprise périlleuse car elle ne se pliait à aucune des règles établies dans le monde de l’horlogerie. Proposer une montre, un concept nouveau, qui n’ « entre dans aucune case » a rendu notre démarche plus ardue. Mais loin de nous intimider, ceci n’a fait que renforcer notre détermination ».
Urwerk, une histoire qui prend ses sources loin de Genève.
Si Urwerk a fêté ses dix ans et s’impose aujourd’hui comme une référence, comme une marque audacieuse qui secoue le monde de la haute horlogerie en y invitant une nouvelle vision du temps, ses racines prennent leurs sources 6.000 ans avant Jésus Christ dans la ville d’Ur en Mésopotamie.
Les Sumériens, observant l’ombre portée du soleil sur leurs monuments, furent à l’origine de la définition de l’unité de temps telle que nous la connaissons encore aujourd’hui. Coïncidence ou signe des temps, le mot Ur, signifie également le début, les origines en langue allemande.
La dernière syllabe de la signature Urwerk, est également un emprunt à la langue de Goethe. Le verbe « werk » signifiant travailler, innover. Un hommage donc, au travail constant des maîtres horlogers qui se sont succédés jusqu’à nos jours, façonnant ce que nous appelons aujourd’hui la haute horlogerie.
Les Sumériens, observant l’ombre portée du soleil sur leurs monuments, furent à l’origine de la définition de l’unité de temps telle que nous la connaissons encore aujourd’hui. Coïncidence ou signe des temps, le mot Ur, signifie également le début, les origines en langue allemande.
La dernière syllabe de la signature Urwerk, est également un emprunt à la langue de Goethe. Le verbe « werk » signifiant travailler, innover. Un hommage donc, au travail constant des maîtres horlogers qui se sont succédés jusqu’à nos jours, façonnant ce que nous appelons aujourd’hui la haute horlogerie.
C’est dans ce contexte qu’Urwerk pointa timidement le bout de son nez à Bâle en 1997. On connaît désormais la suite de l’histoire.
Apparaissent successivement les modèles 103 et la toute nouvelle 201, pièces horlogères à l’esthétique originale et à la complication d’une technicité extrême.
« Notre but n’est pas de proposer encore une version d’une complication connue » explique Felix Baumgartner. « Nos montres sont uniques car chaque modèle a nécessité un effort de conception original. Ce qui en fait la rareté et la valeur. Nous voulons avant tout pousser plus loin les limites traditionnelles.» Même déclaration de foi pour Martin Frei qui conçoit la signature esthétique de chacun des modèles Urwerk : « Je viens d’un monde où la liberté de création est totale. Je ne suis pas du sérail horloger, aussi tout mon bagage culturel me tient lieu de source d’inspiration ».
La création chez Urwerk est le fruit d’une symbiose. Nul ne peut dire ce qui de la complexité horlogère ou du concept esthétique précède l’autre. Un dialogue s’installe. Le défi mécanique trouve écho dans un affichage de l’heure inédit. La forme atypique d’un boîtier décide du positionnement d’un transporteur. La difficulté se fait art et vice versa.
La marque Urwerk est née de la tradition horlogère, mais nul doute qu’elle en trace également le futur.
Apparaissent successivement les modèles 103 et la toute nouvelle 201, pièces horlogères à l’esthétique originale et à la complication d’une technicité extrême.
« Notre but n’est pas de proposer encore une version d’une complication connue » explique Felix Baumgartner. « Nos montres sont uniques car chaque modèle a nécessité un effort de conception original. Ce qui en fait la rareté et la valeur. Nous voulons avant tout pousser plus loin les limites traditionnelles.» Même déclaration de foi pour Martin Frei qui conçoit la signature esthétique de chacun des modèles Urwerk : « Je viens d’un monde où la liberté de création est totale. Je ne suis pas du sérail horloger, aussi tout mon bagage culturel me tient lieu de source d’inspiration ».
La création chez Urwerk est le fruit d’une symbiose. Nul ne peut dire ce qui de la complexité horlogère ou du concept esthétique précède l’autre. Un dialogue s’installe. Le défi mécanique trouve écho dans un affichage de l’heure inédit. La forme atypique d’un boîtier décide du positionnement d’un transporteur. La difficulté se fait art et vice versa.
La marque Urwerk est née de la tradition horlogère, mais nul doute qu’elle en trace également le futur.