2010 : TAG Heuer célèbre son 150ème anniversaire


Si l’année 2009 a été importante pour la marque horlogère TAG Heuer (groupe LVMH) avec la célébration du 40ème anniversaire de la mythique Monaco, 2010 marque également un tournant dans l’histoire de cet horloger puisqu’il va fêter cette année ses 150 ans d’existence. A cette occasion, TAG Heuer édite un ouvrage exceptionnel intitulé « Year Book » dans lequel il parcourt les moments forts de la marque, revient sur ses différentes innovations, ses multiples partenariats sportifs, et bien sûr, les personnes qui ont permis à « cet ancien petit atelier de Saint-Imier » de devenir l’un des noms incontournables de l’horlogerie suisse contemporaine.


1860-1892 : d’un monde à l’autre…

En 1860, à l’âge de vingt ans, Edouard Heuer fonde un atelier de fabrication de montres à Saint-Imier, une petite bourgade du Jura suisse. C’est le début de l’extraordinaire histoire de TAG Heuer, une entreprise d’abord nommée Heuer, du nom de son fondateur, et qui garda cette appellation durant cent vingt-cinq ans.

À l’époque, toutes les montres se remontent à l’aide d’une clé. En 1869, deux ans après avoir transféré son atelier à Bienne, Edouard Heuer transformera pour toujours le cours de l’histoire de l’horlogerie grâce à sa première invention brevetée : un remontoir à couronne autonome, sans clé.

Cette nouvelle génération de montres rencontre un énorme succès à l’Exposition universelle de Vienne et elles font bientôt partie des plus convoitées au monde.

Lorsque les puissants fabricants américains s’attaquent en force au marché européen, Edouard Heuer réagit en introduisant des innovations à tous les niveaux de la conception, de la technologie et de la fabrication, plaçant ainsi l’horlogerie suisse en tête de l’industrie horlogère mondiale, où elle demeure encore à ce jour.

Alors que les compétitions sportives se développent rapidement –sur l’eau, sur l’herbe, sur les pistes cendrées et sur les routes–, mesurer le temps avec précision devient crucial. En 1882, Edouard Heuer, pleinement conscient des possibilités en ce domaine, est l’un des premiers à produire des chronographes de poche en grande quantité.

En 1887, il fait breveter l’une des innovations les plus significatives de l’horlogerie : le fameux pignon oscillant. Utilisé aujourd’hui encore par les meilleurs fabricants de chronographes mécaniques, il équipera notamment dès 2010 le Calibre 1887, le quatrième mouvement développé et industrialisé par TAG Heuer.

Cette révolution permet d’obtenir un chronographe au fonctionnement parfait, par le remplacement des deux grandes roues du mouvement antérieur. Grâce à cette invention révolutionnaire, TAG Heuer devient rapidement la référence en matière de chronographes et d’instruments de chronométrage dans le domaine du sport de haut niveau.

La maison reçoit d’ailleurs une médaille d’argent lors de l’Exposition universelle de Paris de 1889 pour sa collection de chronographes de poche. À sa mort, en 1892, Edouard Heuer lègue à ses deux fils sa vision créative et sa passion pour l’innovation, fondant ainsi une dynastie horlogère qui laissera une marque indélébile sur le siècle à venir.

1893-1949 TAG Heuer : maîtriser le temps

Jules-Edouard et Charles-Auguste Heuer succèdent à leur père, dont l’audace et l’intuition ont permis à TAG Heuer de dominer les domaines du chronométrage et des chronographes de haute précision.

Les deux frères sont convaincus que l’avenir de l’entreprise se trouve au-delà des frontières de la Suisse. Lors d’un voyage à Londres, Jules-Edouard et Charles-Auguste écrivent à leur mère : « Il est utile de voir, de temps à autre, comment les choses se font ailleurs ; on apprend énormément ». Ils nouent des liens solides avec des importateurs locaux à l’étranger, tel Henry Freund aux États-Unis. À la même époque, ils prennent conscience de l’immense marché à prendre dans le domaine sportif –domaine exigeant des instruments de chronométrage de plus en plus précis.

Breveté en 1911, le Time of Trip est le premier chronographe de bord de douze heures pour les automobiles et les avions. Indiquant l’heure et la durée du voyage, cette innovation remportera un grand succès dans les clubs d’aviateurs. En 1919, le Zeppelin R 34, avec un Time of Trip à son bord, accomplit le premier vol au-dessus de l’Atlantique Nord. En 1929, Hugo Eckener en équipe son Graf Zeppelin et réalise le premier tour du monde avec un dirigeable.

Au début du 20ème siècle, le monde du chronométrage est confronté aux nouveaux enjeux de la course à la précision. En conséquence, Charles-Auguste lance un défi à ses employés : « (…) fabriquer un compteur d’une précision cinq à dix fois supérieure à tout ce qui existe aujourd’hui ». C’est ainsi qu’en 1916, le Mikrograph, le Microsplit, le Semikrograph et le Semicrosplit voient le jour.

Ce sont les premiers compteurs mécaniques au monde précis au 1/100e et 1/50e de seconde. À l’époque, la précision des instruments de chronométrage ne dépasse pas le 1/5e de seconde.

Ce nouveau développement va donc révolutionner la science, l’industrie et l’horlogerie, et propulser TAG Heuer au titre de fournisseur officiel de chronographes pour les jeux Olympiques d’Anvers (1920), de Paris (1924) et d’Amsterdam (1928). Des milliers de Mikrograph seront fabriqués durant soixante ans, jusqu’à l’interruption de leur production en 1969. Il en résultera pour TAG Heuer une expertise unique en matière de fabrication de mouvements capables de battre à une vitesse de 360 000 oscillations par heure.

Dès 1928, TAG Heuer chronomètre les premières courses de ski alpin, tant en slalom qu’en descente. Puis, dans les années 1930, l’entreprise se distingue en tant que chronométreur des compétitions de ski de vitesse à Saint-Moritz et aux championnats du monde de bobsleigh à Caux.

En 1931, le professeur Auguste Piccard, spécialiste des rayons cosmiques, dirige le premier vol stratosphérique en ballon. Pour commémorer ce record du monde d’altitude de 15 781 mètres, la ville de Bienne lui remet un chronographe TAG Heuer en or. En 1947, TAG Heuer fournit au professeur un chronographe muni d’aiguilles sans radium, n’affectant pas les mesures. Rappelons pour l’anecdote que le professeur Piccard servit de modèle au dessinateur Hergé lorsqu’il créa le personnage d’un autre célèbre savant : le professeur Tournesol de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin.

En 1933, la maison lance l’Autavia (une contraction d’AUTomobile et d’AVIAtion), le premier compteur de bord pour voitures et avions. Il est en général couplé à une montre Hervue sur une plaque en chrome et monté sur le tableau de bord. C’est l’époque où l’on voit apparaître dans le monde entier les chronographes TAG Heuer au poignet de célèbres clients – parmi lesquels Harry S. Truman, le général Eisenhower, Henry Ford, le prince William de Suède et le roi Bhumibol de Thaïlande.

Des hippodromes aux couloirs de navigation, TAG Heuer n’en finit pas d’innover. Depuis le chronométrage des régates sur le lac Léman dans les années 1920, la voile a inspiré l’entreprise, qui songe à utiliser de nouveaux matériaux et à créer de nouvelles fonctions.

Ainsi, en 1950, TAG Heuer fait breveter et lance le Mareographe, un chronographe de voile unique dérivé de la montre Solunar qui permet aux pêcheurs de déterminer l’heure à laquelle les poissons se nourrissent. Baptisé Seafarer aux États-Unis, ce nouveau chronographe est le premier doté d’un indicateur de marées et d’une fonction de compte à rebours de cinq minutes pour les compétitions de voile.

1950-1979 : recherches et innovations s’accélèrent

En 1955, TAG Heuer lance le Twin-Time, un modèle GMT qui affiche deux fuseaux horaires simultanément. En 1958, la compagnie présente son célèbre compteur de bord, le Rally-Master, composé d’une Master-Time (montre huit jours) et d’un Monte-Carlo (compteur de 12 heures). L’année suivante, Hubert Heuer et son neveu Jack Heuer (fils de Charles-Edouard) fondent Heuer Time Corporation, une nouvelle succursale américaine basée à New York.

Le 20 février 1962, le cosmonaute américain John Glenn porte un compteur TAG Heuer quand il pilote le vaisseau spatial Mercury-Atlas 6 « Friendship 7 », lors de la première mission spatiale américaine habitée autour de la Terre.

En 1963, Jack Heuer décide de concentrer sa créativité sur le monde du cinéma en dessinant le Film-Master, qui mesure les séquences de films en 16 et 35 mm. Ceci fera de la marque une favorite d’Hollywood et de Bollywood ; de fait, les montres TAG Heuer sont aujourd’hui visibles dans bien des films, au poignet de stars telles que Leonardo DiCaprio et Shah Rukh Khan.

L’année suivante, Jack Heuer se consacre à sa passion dévorante pour le sport automobile et lance la légendaire TAG Heuer Carrera. Hommage à la plus mythique des courses automobiles, la Carrera Panamericana Mexico des années 1950, cette montre sera portée par d’innombrables pilotes de course et demeure toujours, dans ses dernières incarnations, l’une des créations les plus prisées et les plus mythiques de TAG Heuer.

En 1965, Jack Heuer présente un prototype du Slalom Timer à la Foire horlogère de Bâle. Il s’agit du premier instrument de chronométrage électronique, précis au 1/100e de seconde. La révolution électronique a commencé. L’année suivante, Jack Heuer surprend à nouveau le monde de l’horlogerie en introduisant cette fois le Microtimer, premier instrument de chronométrage électronique miniaturisé, doté d’une précision au 1/1 000e de seconde.

Après la coupe du monde de football et les jeux Olympiques, l’un des événements sportifs les plus médiatisés au monde est l’America’s Cup. TAG Heuer devient le fournisseur officiel de chronographes de l’équipe de l’Intrepid, qui gagne l’America’s Cup en 1967.

En 1969, le pilote de course Jo Siffert devient l’ambassadeur de la marque TAG Heuer. C’est le premier pilote de course sponsorisé par une maison horlogère. Au début des années 1960, Jack Heuer conclut un accord avec deux autres sociétés horlogères suisses pour créer un mouvement de chronographe automatique.

Afin de garder le secret, un nom de code lui est donné : 99. Le nouveau Chronomatic Calibre 11 est lancé en 1969. Premier mouvement chronographe automatique avec micro-rotor, il équipera la TAG Heuer Carrera et l’Autavia, mais aussi la légendaire Monaco. Ce chronographe automatique original, doté d’un boîtier carré étanche, entrera dans la légende au poignet de Steve McQueen dans le film Le Mans, tourné en 1970.

En 1971, Enzo Ferrari demande à Clay Regazzoni, le pilote suisse vainqueur du Grand Prix d’Italie, de rechercher des instruments de chronométrage pour la course des 24 Heures du Mans. La technologie TAG Heuer répond idéalement au cahier des charges, à l’exemple du Centigraph Le Mans, capable de mesurer et d’imprimer des temps avec une précision d’1/1 000e de seconde. En tant que chronométreur officiel de Ferrari de 1971 à 1979, l’entreprise joue un rôle essentiel dans la série de victoires remportée par l’écurie au championnat du monde. Elle verra ainsi son nom associé aux légendes de Ferrari telles que Gilles Villeneuve, Niki Lauda et Jody Scheckter.

Dans le même temps, à Bienne, se poursuit la série d’innovations et de brevets. L’année 1973 voit le lancement du Microsplit 820, le premier instrument de chronométrage électronique de poche précis au 1/100e de seconde. En 1975, TAG Heuer lance le Chronosplit, le premier chronographe digital de poignet avec double affichage LCD/LED. Le LCD, en haut, indique l’heure, et le LED indique le temps chronométré avec une précision au 1/10e de seconde. Enzo Ferrari commande personnellement quinze de ces modèles spéciaux pour Ferrari. D’autres clients célèbres suivent, comme Paul Newman.

Deux années se sont à peine écoulées, et voilà que l’entreprise présente le premier chronographe muni d’un double affichage digital analogique : le Chronosplit Manhattan GMT, prédécesseur du chronographe Kirium Formula 1.


1980-2003 : un design inspiré par la technologie

Le lancement de la série 2000 en 1982 reflète l’inspiration sportive de la marque. Cette montre de sport contemporaine deviendra une référence dans l’industrie horlogère, notamment grâce à ses 6 Features, ses six caractéristiques essentielles : résistance à l’eau (étanchéité jusqu’à 200 mètres), lunette tournante unidirectionnelle, index et aiguilles luminescents, couronne vissée avec joint double pour assurer la résistance à l’eau, fermoir double sécurité et verre saphir anti-rayures.

En 1984, Mike Birch, à bord de son Formule Tag, le premier catamaran en Kevlar et fibre de carbone, bat le record du monde de la plus grande distance naviguée en vingt-quatre heures. En 1985, TAG Heuer s’associe avec McLaren-Mercedes, formant ce qui va devenir l’un des plus longs partenariats, mais aussi l’un des plus réussis, de l’histoire de la Formule 1. Le nom de TAG Heuer est depuis cette époque associé à ceux des pilotes les plus célèbres de l’écurie : Alain Prost, Ayrton Senna et Mika Häkkinen.

Lancée en 1987, la montre S/el (Sport et élégance) va, elle aussi, laisser une trace indélébile dans le monde de l’horlogerie grâce à sa signature, un bracelet en forme de double S. Symbole d’élégance et de prestige, cette montre désormais célèbre renforce la position de référence de TAG Heuer dans le monde du sport. La S/el est le modèle favori d’Ayrton Senna, qui devient l’ambassadeur de la marque en 1988.

L’année suivante, TAG Heuer devient chronométreur officiel de la coupe du monde de ski alpin aux États-Unis et au Canada. En 1991, la marque ajoute le circuit automobile d’Indianapolis à son palmarès et, en 1992, le championnat du monde de Formule 1, utilisant les technologies les plus avancées pour atteindre un niveau de fiabilité digne des horloges atomiques. De fait, le chronométrage des courses de Formule 1 est contrôlé par un système de détection par satellite GPS assurant une précision au millionième de seconde. En 1995, TAG Heuer s’associe au skipper Chris Dickson pour participer à la coupe Louis Vuitton et atteindre les demi-finales.

En 1991, TAG Heuer lance « Don’t Crack Under Pressure », une nouvelle campagne de publicité mettant en valeur l’intense concentration des athlètes, et soulignant l’importance de la force mentale au-delà de la force physique. Il s’agit de repousser toujours plus loin les limites du succès, de placer la barre toujours plus haut en termes de performance et d’excellence.

Pour être en phase avec la montée en gamme de la marque, la campagne « Success. It’s a Mind Game » démarre en 1995. À la fois marquante et originale, elle met l’accent sur la pression mentale que les athlètes s’infligent pour obtenir la victoire.

TAG Heuer réinterprète ses séries classiques : en 1996, la société réintroduit la TAG Heuer Carrera, en 1998, la Monaco et, en 2001, la Monza. En 1999, elle présente sa série Link, une évolution du très célèbre design S/el.

En 2003, ce sera le tour de l’Autavia –portée dans les années 1960 par le pilote suisse de Formule 1 Jo Siffert. Revues et modernisées par l’ajout de fonctions répondant à nos besoins contemporains, ces montres demeurent toutefois fidèles à l’esprit des pièces originales et à l’héritage unique de la marque.

En 2001, la Kirium Formula 1 ouvre la voie à de nouveaux designs et représente une avancée technologique significative : une montre analogique moderne alliant des fonctions de chronographe digital à une précision au 1/100e de seconde. Cette même année, TAG Heuer devient chronométreur officiel des championnats du monde de ski alpin à Saint-Anton, en Autriche.

En 2002, le Micrograph F1, descendant du légendaire Mikrograph de 1916, remporte le prix de la Montre design au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cette montre de prestige aux fonctions d’un instrument de chronométrage professionnel mesure les temps au 1/100e de seconde et son cadran digital permet une lisibilité optimale. Cette même année, la société sponsorise l’équipe Oracle BMW, avec Chris Dickson et Peter Holmberg, pour l’America’s Cup. Pour commémorer ce partenariat, TAG Heuer offre aux fervents de courses nautiques une édition limitée du chronographe Link Searacer Oracle porté par les membres de l’équipe.

Tout comme la S/el, rebaptisée Link, a inauguré une nouvelle ère dans l’industrie horlogère, une révolution agite le paisible monde du golf. Son nom ? Tiger Woods. Ambassadeur mondial de la marque TAG Heuer depuis 2003, il est sans conteste l’un des plus grands golfeurs de tous les temps. En 2002, la campagne publicitaire « What Are You Made Of ? » révèle la personnalité de la marque et frappe la critique internationale. Puis, la campagne télévisuelle met en scène Tiger Woods sur le circuit de Monaco, propulsant sa balle de golf à la vitesse d’une Formule 1.

La même année, la ligne de lunettes optiques et solaires Sportvision est lancée, ajoutant un tout nouveau domaine au palmarès de TAG Heuer. La gamme Physics recevra d’ailleurs un Red Dot Design Award (l’un des plus importants concours internationaux de design). C’est aussi en 2003 que TAG Heuer présente le Microtimer, muni du premier mouvement électronique suisse offrant une précision au 1/1 000e de seconde. Chef d’œuvre de miniaturisation d’un ensemble électronique complexe, le Microtimer est fondé sur une technologie adaptée aux exigences de la Formule 1.


2004-2010 : une horlogerie d’avant-garde

En 2004, l’entreprise relève un nouveau défi sportif en devenant le chronométreur officiel de l’Indy Racing League (IRL) et de la légendaire Indy 500. Aucun autre circuit de course ne requiert une telle précision : 1/10 000e de seconde !

C’est alors que TAG Heuer crée l’événement dans le monde de l’horlogerie en lançant à la Foire horlogère de Bâle un concept watch révolutionnaire : la Monaco V4. Inspirée de l’héritage de la marque dans la course automobile (son nom est tiré des quatre barillets du mouvement reliés par un pont en forme de V, rappelant les cylindres d’un moteur de voiture de course), la Monaco V4 utilise une masse linéaire, des roulements à billes, et son mécanisme est entraîné par des courroies.

Ce mouvement horloger d’un genre totalement nouveau est considéré comme l’avancée la plus spectaculaire dans l’horlogerie mécanique de ces dernières années. Il recevra à ce titre un Red Dot Design Award en 2005.

À peine un an après avoir été dévoilée à la Foire horlogère de Bâle, une autre concept watch, la Monaco Sixty Nine, est produite à son tour. Première montre réversible munie d’un mouvement double (d’un côté, le cadran de la Monaco avec son mouvement mécanique à remontage manuel ; de l’autre, le cadran digital du Microtimer, avec son mouvement à quartz précis au 1/1 000e de seconde), elle remporte le très convoité prix de la Montre design au Grand Prix d’Horlogerie de Genève.

À la Foire horlogère de Bâle de 2005, TAG Heuer présente le garde-temps mécanique qui s’annonce comme « le plus précis jamais fabriqué », le Calibre 360 Concept Chronograph. Il s’agit du premier chronographe-bracelet mécanique capable de mesurer et d’afficher le temps au 1/100e de seconde, grâce à la fréquence exceptionnellement élevée de son balancier oscillant à 360 000 alternances par heure, soit dix fois plus vite que tout autre chronographe.

L’année suivante, TAG Heuer reçoit un Red Dot Design Award pour ce concept chronograph dont le mouvement est certifié chronomètre par le COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres). D’ailleurs, en 2006, le chronographe dont tout le monde parle à la Foire horlogère de Bâle est le nouveau concept chronograph Monaco Calibre 360 LS (Linear Second). Lancée la même année, l’édition limitée de la TAG Heuer Carrera Calibre 360 en or rose, une version prestigieuse du Calibre 360 Concept Chronograph, remporte le prix de la Montre sport au Grand Prix d’Horlogerie de Genève.

En 2005, TAG Heuer ajoute charme et profondeur à sa philosophie « sport et glamour » en s’associant à une dream team d’ambassadeurs : la championne de tennis Maria Sharapova, les légendes de Hollywood Uma Thurman et Brad Pitt, ainsi que les champions de Formule 1 Juan Pablo Montoya et Kimi Räikkönen.

La même année, le modèle haute couture Diamond Fiction, favori d’Uma Thurman, reçoit le prix de la Montre dame au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cinquante-quatre de ses 879 diamants affichent l’heure en transmettant la lumière émise par 54 LED. L’année 2005 voit aussi le lancement de la première montre professionnelle de golf. Développée en collaboration avec Tiger Woods, elle recevra entre autres un Chicago Athenaeum Good Design Award (2005-2006) et un Fennia Prize (2007).

En 2007, deux prestigieux pilotes Vodafone McLaren Mercedes, Fernando Alonso et Lewis Hamilton, rejoignent Kimi Räikkönen, pilote officiel de la Scuderia Ferrari et champion du monde FIA 2007, dans les rangs des ambassadeurs TAG Heuer.

TAG Heuer révolutionne le monde de l’horlogerie en dévoilant un nouveau mouvement de chronographe à la pointe de l’innovation, le TAG Heuer Aquaracer Calibre S, développé exclusivement en interne.

Grâce à sa conception « hybride » comprenant deux cent trente composants électromécaniques, il permet de mesurer et d’afficher simultanément l’heure, les fonctions chronographe et régate à l’aide des aiguilles centrales.

Avec des moteurs bidirectionnels synchronisés, son format de lecture et son design brevetés, il propose un affichage simple, élégant et lisible. Il remportera d’ailleurs le prestigieux Popular Science Award « Best of What’s New » en 2007.

En 2007, la Foire horlogère de Bâle est l’occasion pour TAG Heuer de célébrer le vingtième anniversaire de la série Link. Pour commémorer l’événement, la maison dévoile Skin, le stand le plus avant-gardiste jamais conçu pour ce prestigieux salon. Le magazine Exhibitor décernera d’ailleurs à ce nouveau stand le prix d’argent en 2009 à l’occasion de son vingt-troisième Annual Exhibit Design Award ! Le monde de l’horlogerie est tout aussi ébloui par le lancement de la Link Calibre S, un nouveau chronographe précis au 1/100e de seconde qui allie la précision du quartz à la sophistication de fonctions mécaniques.

En 2008, le vice-champion de Formule 1 Lewis Hamilton inaugure le musée TAG Heuer 360 qui ouvre ses portes au siège de la compagnie, à La Chaux-de-Fonds. Premier musée horloger sur 360 degrés, il célèbre un siècle et demi d’histoire de TAG Heuer à travers plus de trois cents modèles. Vitrine unique et fascinante, elle fait vivre au visiteur une expérience sensorielle en trois dimensions, notamment grâce à une installation multimédia traitant plus d’un million d’images à l’heure.

Présentée en 2007, la TAG Heuer Grand Carrera est une collection haut de gamme inspirée de l’esprit des voitures GT d’aujourd’hui. Elle abrite les mouvements automatiques TAG Heuer Calibre RS certifiés C.O.S.C., la première ligne de mouvements mécaniques dotés de Rotating Systems. Les aiguilles conventionnelles sont ainsi remplacées par des disques permettant de lire d’un seul coup d’oeil les petites secondes, le deuxième fuseau horaire et/ou le temps du chronographe.

À la Foire horlogère de Bâle de 2008, TAG Heuer présente le TAG Heuer Grand Carrera Calibre 36 RS Caliper Concept Chronograph, le premier chronographe automatique pouvant à la fois mesurer et afficher les dixièmes de seconde grâce à son dispositif rotatif Caliper. Il remporte le prestigieux 2008 China’s Most Successful Designs Award, le prix du meilleur chronographe au Salón Internacional de Alta Relojería au Mexique, le prix de la Montre sport au Grand Prix d’Horlogerie de Genève ainsi qu’un Red Dot Design Award en 2009. La même année, TAG Heuer devient membre privilégié de la Fondation de la haute horlogerie (FHH).

Avec le lancement de Meridiist , sa collection haut de gamme de téléphones portables et d’accessoires, TAG Heuer franchit une autre étape significative. Innovant tant par son design que par sa technologie, le premier instrument de communication de luxe conçu en Suisse vient couronner cent cinquante ans de savoir-faire horloger. L’année 2008 est aussi une année clé pour les produits Sportvision, rebaptisés Avant-Garde Eyewear. Le concept C-Flex remporte un Silmo d’or, le prix le plus convoité de l’industrie optique, attribué par des professionnels.

Quant à Lewis Hamilton, ambassadeur TAG Heuer et pilote de Formule 1 Vodafone McLaren Mercedes F1, il remporte cette année-là le championnat du monde FIA, devenant ainsi l’un des plus jeunes champions de Formule 1 de tous les temps.

Depuis la fin des années 1990, TAG Heuer s’appuie sur un réseau de boutiques exclusives, concentrées dans les villes phares des cinq continents. En 2008, TAG Heuer crée un nouveau concept de boutiques pour faire partager sa culture horlogère au monde entier. Le résultat : un lieu intemporel où se combinent passé, présent et futur. La première boutique est dévoilée à Londres, dans Westfield, White City, le plus grand quartier commerçant d’Europe. Puis, après Singapour (Ion) et Tokyo (Ginza), ce nouveau concept sera appliqué dans d’autres grandes villes du monde. À cette date, il y a soixante-treize boutiques TAG Heuer dans vingt-six pays.

Quatre décennies après son spectaculaire début au cinéma au poignet de Steve McQueen dans le film Le Mans, la mythique Monaco au boîtier carré conserve encore aujourd’hui son esprit moderne et d’avant-garde. Icône à la gloire du sport automobile, elle a séduit toute une époque et transformé à jamais l’image de la montre suisse de luxe.

Pour commémorer cet événement historique, TAG Heuer réédite ce modèle mythique à cadran bleu, dans une édition limitée de mille pièces. Équipé du mouvement Calibre 11 développé par Dubois Dépraz, il possède les principales caractéristiques d’origine : couronne à 9 heures, compteurs à 9 et 3 heures, fenêtre date à 6 heures et index des heures horizontaux.

TAG Heuer a choisi la Foire horlogère de Bâle de 2009 pour dévoiler le Monaco Twenty Four Concept Chronograph. Inspiré à la fois par le design iconique de la Monaco et par les technologies appliquées aux voitures de course GT, ce concept chronograph combine une conception tubulaire unique et des composants qui protègent le mouvement contre les chocs et vibrations extrêmes au moyen de bras collecteurs d’énergie.

C’est aussi à cette occasion qu’est lancée l’Aquaracer 500M Calibre 5. Cette montre de luxe, inspirée par la plongée sous-marine et ses conditions extrêmes, pousse l’ensemble de ses caractéristiques techniques au-delà de toute attente : étanchéité à cinq cents mètres et valve à hélium.

En collaboration avec Jack Heuer et en hommage au pionnier du chronographe automatique, TAG Heuer développe son propre mouvement chronographe mécanique à remontage automatique, le Calibre 1887. Les ingénieurs du département qualité de TAG Heuer travaillent en parallèle à l’industrialisation prochaine de la Monaco V4. Ce Calibre 1887 (perfectionnement en 2005 du Calibre 360) et la Monaco V4, ainsi que le Calibre Mikrograph 1/100e incarnent une trilogie de mouvements exceptionnels que TAG Heuer présentera en 2010, à l’occasion de ses cent cinquante ans d’existence…

Montres-de-luxe.com | Publié le 24 Janvier 2010 | Lu 32686 fois

À découvrir aussi :