On le sait peu, mais Voltaire contribua activement au développement de l’horlogerie à Ferney (en France dans le département de l’Ain mais voisin de Genève) en défendant les horlogers opprimés et en créant une manufacture de montres dans le bassin du Genevois...
À travers ce roman historique, pittoresque et rocambolesque, l’auteur met en scène Anne Delorme qui, après avoir séduit Voltaire (qui aimait beaucoup la gente féminine) et gagné sa confiance, va se voir confier une mission secrète de la plus haute importance qui l’amènera à côtoyer de grandes personnalités de l’époque.
Alain Bisiaux met en avant dans ce livre, la volonté de Voltaire de séduire toute l’Europe en tant qu’acteur majeur dans l’horlogerie. Un hommage également au Siècle des Lumières avec l’apparition au fil des pages, de nombreuses personnalités historiques.
Rappelons que François-Marie Arouet dit Voltaire s'était installé à Ferney car il était indésirable à la cour de France ainsi qu’à celle de Frédéric II de Prusse. Aujourd’hui, la maison de ce grande philosophe est classée aux monuments historiques et est devenu un lieu de mémoire réputé.
Extraits…
— Ma chère Anne me voilà conquit par votre personnalité, votre attitude. Il va nous falloir désormais engager une mission plus importante, très confidentielle. Voyager jusqu’à Venise et sa région vous semblerait-il possible ? Un trésor d’une valeur inestimable y est à débusquer et à nous rapatrier ici même au château. Seul François Tronchin mon ami est au courant étant donné ses relations avec de riches personnalités italiennes. Si cela vous dit, je vous laisserai le soin de prendre directement connaissance des éléments avec lui et d’envisager la politique à mener, de participer à cette mission secrète, développa Voltaire.
— Vous m’en voyez plus que flattée ! Engager une opération de prestige pour votre compte, ne peut se refuser, reprit Anne, conquise.
[...]
Voltaire, en leçon d’horlogerie à la Manufacture de Ferney
— Comment faire choses pareilles, si petites, si fines. Ma main n’est capable que de tenir une plume et griffonner des pages. Et là, les vôtres font des objets, telles des plumes de grande technique striant le temps avec leurs toutes légères forces pour s’activer et indiquer en final la précision du temps avec des
aiguilles.
L’horlogerie me sidère par l’immense beauté de ses réalisations et de ce savoir-faire. « Demandez-moi l’heure je vous la donnerais avec plaisir, à tous les instants et encore plus ». Quel privilège d’avoir le temps dans sa poche, comme si vous deveniez maître de l’univers, compléta Voltaire avec jubilation.
Mais tout de même, « L’univers m’embrasse aussi et je ne puis songer que cette horloge n’a pas d’horloger ».
À travers ce roman historique, pittoresque et rocambolesque, l’auteur met en scène Anne Delorme qui, après avoir séduit Voltaire (qui aimait beaucoup la gente féminine) et gagné sa confiance, va se voir confier une mission secrète de la plus haute importance qui l’amènera à côtoyer de grandes personnalités de l’époque.
Alain Bisiaux met en avant dans ce livre, la volonté de Voltaire de séduire toute l’Europe en tant qu’acteur majeur dans l’horlogerie. Un hommage également au Siècle des Lumières avec l’apparition au fil des pages, de nombreuses personnalités historiques.
Rappelons que François-Marie Arouet dit Voltaire s'était installé à Ferney car il était indésirable à la cour de France ainsi qu’à celle de Frédéric II de Prusse. Aujourd’hui, la maison de ce grande philosophe est classée aux monuments historiques et est devenu un lieu de mémoire réputé.
Extraits…
— Ma chère Anne me voilà conquit par votre personnalité, votre attitude. Il va nous falloir désormais engager une mission plus importante, très confidentielle. Voyager jusqu’à Venise et sa région vous semblerait-il possible ? Un trésor d’une valeur inestimable y est à débusquer et à nous rapatrier ici même au château. Seul François Tronchin mon ami est au courant étant donné ses relations avec de riches personnalités italiennes. Si cela vous dit, je vous laisserai le soin de prendre directement connaissance des éléments avec lui et d’envisager la politique à mener, de participer à cette mission secrète, développa Voltaire.
— Vous m’en voyez plus que flattée ! Engager une opération de prestige pour votre compte, ne peut se refuser, reprit Anne, conquise.
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Voltaire, en leçon d’horlogerie à la Manufacture de Ferney
— Comment faire choses pareilles, si petites, si fines. Ma main n’est capable que de tenir une plume et griffonner des pages. Et là, les vôtres font des objets, telles des plumes de grande technique striant le temps avec leurs toutes légères forces pour s’activer et indiquer en final la précision du temps avec des
aiguilles.
L’horlogerie me sidère par l’immense beauté de ses réalisations et de ce savoir-faire. « Demandez-moi l’heure je vous la donnerais avec plaisir, à tous les instants et encore plus ». Quel privilège d’avoir le temps dans sa poche, comme si vous deveniez maître de l’univers, compléta Voltaire avec jubilation.
Mais tout de même, « L’univers m’embrasse aussi et je ne puis songer que cette horloge n’a pas d’horloger ».
