« Tout voir, aller partout, tout savoir et tout dire », telle aurait pu être la devise d’Alberto Santos-Dumont. L’homme du possible, rêveur impénitent, avait soif de connaître comme on a soif d’aimer. Ce personnage, qui aujourd’hui émerveille toujours autant, fut un être d’intelligence et de désir, de passion et d’amitié.
L’amitié de Santos-Dumont et de Cartier remonte à la fin du 19ème siècle et réunit deux hommes à la personnalité unique, chacun précurseur dans son domaine.
La scène se passe tout au début des années 1900, lors d’une soirée parisienne. Santos-Dumont confie à son ami Louis Cartier qu’il lui est impossible de lire l’heure en plein vol sur sa montre de poche et lui demande s’il peut lui venir en aide.
Cartier prend la requête de Santos-Dumont très au sérieux et, en 1904, le joaillier, aidé par le maître horloger Edmond Jaeger, propose une solution à son ami : un prototype de montre-bracelet lui permettant de lire l’heure tout en gardant les mains sur les commandes.
L’amitié de Santos-Dumont et de Cartier remonte à la fin du 19ème siècle et réunit deux hommes à la personnalité unique, chacun précurseur dans son domaine.
La scène se passe tout au début des années 1900, lors d’une soirée parisienne. Santos-Dumont confie à son ami Louis Cartier qu’il lui est impossible de lire l’heure en plein vol sur sa montre de poche et lui demande s’il peut lui venir en aide.
Cartier prend la requête de Santos-Dumont très au sérieux et, en 1904, le joaillier, aidé par le maître horloger Edmond Jaeger, propose une solution à son ami : un prototype de montre-bracelet lui permettant de lire l’heure tout en gardant les mains sur les commandes.
Santos-Dumont était une figure si célèbre du Paris de la Belle Époque qu’il suffisait qu’il apparaisse, portant un nouvel accessoire ou une nouvelle tenue, pour que ses contemporains, soucieux de suivre la mode, s’empressent de l’imiter.
Il en alla de sa montre-bracelet comme de ses cols durs, de ses bottines comme de son costume de pilote automobile. Et pourtant, chose curieuse, il ne se fit jamais faire de tenue spéciale pour voler.
Quand, en 1906, la foule vit Santos-Dumont s’extraire de son aéroplane 14 bis en vérifiant sa montre pour savoir s’il venait de battre un record, ses admirateurs s’intéressèrent immédiatement à cet instrument à mesurer le temps… et désirèrent le posséder.
Dès 1908, ce vœu fut exaucé par Cartier, qui créa la montre Santos pour quelques privilégiés, avec des commandes particulières puis, de 1911 à 1973, la montre fut commercialisée. Au cours de cette période, elle fut produite et vendue à environ 800 exemplaires.
Il en alla de sa montre-bracelet comme de ses cols durs, de ses bottines comme de son costume de pilote automobile. Et pourtant, chose curieuse, il ne se fit jamais faire de tenue spéciale pour voler.
Quand, en 1906, la foule vit Santos-Dumont s’extraire de son aéroplane 14 bis en vérifiant sa montre pour savoir s’il venait de battre un record, ses admirateurs s’intéressèrent immédiatement à cet instrument à mesurer le temps… et désirèrent le posséder.
Dès 1908, ce vœu fut exaucé par Cartier, qui créa la montre Santos pour quelques privilégiés, avec des commandes particulières puis, de 1911 à 1973, la montre fut commercialisée. Au cours de cette période, elle fut produite et vendue à environ 800 exemplaires.
Célèbre dans le monde entier, Alberto Santos-Dumont a un aéroport à son nom à Rio, une rue à Paris, un cratère sur la Lune et une mission dans l’espace. Figure de l’ingénierie aéronautique moderne, connu pour avoir inauguré les premiers vols en ballon en 1897 puis inventé l’ancêtre de l’avion avec La Demoiselle en 1907, ASD est plus qu’un simple aviateur. Son style, sa personnalité et son sens de l’innovation font de lui un homme d’aujourd’hui.
Ce pionnier de l’aviation s’inscrit dans la lignée brillante des hommes qui changent le monde à force d’indépendance et de persévérance. Concepteur de vingt-deux machines volantes, du dirigeable à l’hélicoptère, du monoplan au biplan, il invente le futur.
Pas d’innovation sans risque, il est le premier à survoler Paris autour de la Tour Eiffel en 1901 avant d’essuyer plusieurs accidents dont le plus spectaculaire lui fait percuter un immeuble au Trocadéro. Cinq ans plus tard, il fait décoller son avion biplan 14 Bis au parc de Bagatelle, enregistrant au passage les trois premiers records du monde officiels de vol d’un engin « plus-lourd-que-l’air ».
Ce pionnier de l’aviation s’inscrit dans la lignée brillante des hommes qui changent le monde à force d’indépendance et de persévérance. Concepteur de vingt-deux machines volantes, du dirigeable à l’hélicoptère, du monoplan au biplan, il invente le futur.
Pas d’innovation sans risque, il est le premier à survoler Paris autour de la Tour Eiffel en 1901 avant d’essuyer plusieurs accidents dont le plus spectaculaire lui fait percuter un immeuble au Trocadéro. Cinq ans plus tard, il fait décoller son avion biplan 14 Bis au parc de Bagatelle, enregistrant au passage les trois premiers records du monde officiels de vol d’un engin « plus-lourd-que-l’air ».
Il bouscule les méthodes de fabrication traditionnelles et imagine des solutions innovantes comme l’utilisation de la soie vernie chinoise, des premiers contreplaqués et de la corde à piano pour les ballons. Elles vont bénéficier à l’ensemble des acteurs de l’aéronautique
Soucieux de partage et de mise en commun des ressources, il se distingue comme l’un des généreux donateurs de son époque en reversant une partie de ses gains à des associations. Il met à disposition ses plans gratuitement à l’intention de la recherche scientifique : prémonition de l’actuel open source. Certains serviront à d’autres aviateurs comme celui de la Demoiselle, premier avion à être fabriqué en série.
Libérez le mouvement ! Casquette portée à l’envers, lunettes de protection, veste sur mesure traversée de câbles reliés au gouvernail de son avion : sa silhouette très personnelle est dictée par la recherche de fonctionnalité. Originale, elle adopte déjà les codes d’une vie nouvelle qui célèbre l’aisance du corps et influence sa génération.
Il compte parmi ses proches l’élite industrielle, artistique et scientifique, de Gustave Eiffel à Jules Verne.
Soucieux de partage et de mise en commun des ressources, il se distingue comme l’un des généreux donateurs de son époque en reversant une partie de ses gains à des associations. Il met à disposition ses plans gratuitement à l’intention de la recherche scientifique : prémonition de l’actuel open source. Certains serviront à d’autres aviateurs comme celui de la Demoiselle, premier avion à être fabriqué en série.
Libérez le mouvement ! Casquette portée à l’envers, lunettes de protection, veste sur mesure traversée de câbles reliés au gouvernail de son avion : sa silhouette très personnelle est dictée par la recherche de fonctionnalité. Originale, elle adopte déjà les codes d’une vie nouvelle qui célèbre l’aisance du corps et influence sa génération.
Il compte parmi ses proches l’élite industrielle, artistique et scientifique, de Gustave Eiffel à Jules Verne.