Arnold & Son Instrument Collection DSTB : seconde morte


Afin de célébrer ses 250 ans d’histoire, la maison horlogère Arnold & Son, vient de dévoiler une nouveauté baptisée Instrument Collection DSTB. Plus concrètement, cette série limitée de 50 exemplaires est doté d’un imposant boitier de 43,5 mm en or rose accueillant un calibre « exclusif » automatique à seconde morte.


La marque horlogère Arnold & Son est très ancienne. Ses origines remontent à plus de deux siècles en arrière… D’origine britannique, elle est aujourd’hui totalement helvétique et ne produit quasiment que des garde-temps de haute horlogerie. Hommage à son père fondateur John Arnold, qui fut le premier avec son fils à produire des chronomètres de marine en quantité et surtout, à des prix raisonnables, l’Instrument Collection DSTB bat au rythme d’un nouveau mouvement de manufacture mettant en scène l’une des complications emblématiques de la maison : une seconde morte.
 
Pour mettre en scène cette belle complication, A&S a divisé son cadran en deux zones : heures et minutes en bas à droite (cadra blanc laqué avec chiffres romains et aiguilles bleuies) et seconde en haut à gauche. Mais pas uniquement ! En effet, le calibre automatique (50 h de réserver de marche) rend visible ce fascinant mécanisme côté cadran, dans une construction unique au monde.
 
Ainsi, non seulement l’aiguille de seconde morte décrivant des sauts d’une seconde s’offre au regard, mais aussi ses trois ponts dorés, ses roues et sa bascule. A noter le clin d’œil aux chronomètres de marine, puisque la bascule est façonnée en forme d’ancre !
 
Cette montre anniversaire est dotée d’un boitier en or rouge de 43,5 mm (étanche à 30 mètres) avec glace saphir bombée avec double traitement antireflet. Naturellement, le mécanisme est visible à travers le fond saphir. Cette édition limitée à 50 pièces se porte sur un bracelet alligator.

La seconde morte en quelques mots

Généralement, ce que l’on n’aime pas dans le quartz, au-delà du mouvement lui-même, sans âme, c’est la trotteuse qui saute d’une seconde à l’autre sans aucune fluidité. Et qui de fait, stigmatise qu’il s’agit d’une « montre à pile ». En revanche, lorsqu’une trotteuse effectue ce genre de saut avec un calibre mécanique, c’est une toute autre histoire… Celle de la seconde morte. L’une des plus belles complications horlogères (considérée comme l'ancêtre du chrono) et probablement l’une des moins connues…  
 
Le mécanisme de seconde morte représente une véritable prouesse lorsqu’il est miniaturisé au format d’une montre-bracelet (vs montre de poche où c’est plus courant)… Peu de marques s’y aventurent. Rolex a proposé une True-Beat (calibre 1040) dans les années 60, un modèle rare et peu connu particulièrement recherché par les collectionneurs. Mais qui coûte désormais une fortune ! De nos jours, quelques grands noms comme Audemars Piguet, Jaquet Droz, F.P. Journe, Gronenfeld ou De Bethune continuent de proposer dans leurs catalogues des montres à « seconde morte ».

Spécificités techniques

Boitier or rouge 18K, 43.5 mm
Glace saphir bombée traitée antireflet double face
Fond saphir
 
Etanche à 30 mètres (3 bar / 100 ft)
 
Cadran blanc laqué
Aiguilles bleuies
 
Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre exclusif A&S6003,
32 rubis,
28'800 alt/h,
Ponts et bascule anglés main,
Finitions Côtes de Genève rayonnantes et perlées,
Masse oscillante squelettée, vis bleuies,
 
Fonctions : heure, minute, seconde morte
 
Réserve de marche de 50 heures
 
Bracelet alligator cousu main

Montres-de-luxe.com | Publié le 27 Novembre 2015 | Lu 3223 fois

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