Automatic Vintage Lens II : pour amateurs d'argentiques et d'automatiques


Voici une montre qui nous avait bien plu en 2018 lorsqu'elle avait été dévoilée par la marque Tacs. Deux ans plus tard, l’Automatic Vintage Lens II revient en différentes versions qui reprennent le concept d’origine de ce garde-temps automatiques (designé au Japon) qui s’inspire de l’argentique ! Plusieurs nouveaux modèle dont une édition limitée en acier vieilli.


L’Automatic Vintage Lens II est une montre de la marque Tacs (acronyme de « Taste, Attractive, Creative and Sens »), fondée en 2010 par Yoshiaki Motegi, un designer japonais ayant développé et conçu des montres pendant quarante ans.
 
Comme le disait le grand photographe Henri Cartier-Bresson : « Le temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie ».
 
C’est peut-être pour cela que les relations entre photographie et art horloger sont relativement rares. Certes, les amateurs les plus éclairés connaissent tous l’appareil photo Compass développé par Jaeger-LeCoultre dans les années 40, mais depuis, peu de marques s’aventurent à associer ces deux univers pourtant proches.

Il y a deux ou trois ans, Leica, le plus prestigieux de tous les fabricants d’appareils-photo présentait une collection horlogère, mais cette dernière n’évoquait pas directement -et c’était une bonne chose- les design de ses mythiques caméras.

Sinon, d’autres micro-marques ont déjà évoqué cet univers, mais les exemples sont rares à part Tate Wade (peu d’intérêt) ou le modèle Valbray Oculus donc le cadran s’ouvre et se ferme tel un diaphragme. Beau modèle mais beaucoup trop cher avec ses 15.000 euros.
 
Ce modèle Automatic Vintage Lens II n’est pas nouveau en soi, mais la collection s’est enrichie de belles nouveautés, notamment une version en acier gun-metal, une autre couleur or et une autre noire… Le tout sur bracelet cuir. Mais la grosse nouveauté est l’arrivée de modèles sur bracelets métalliques et parmi elles, une belle édition limitée en acier vieilli très réussie.

Pour le reste, les caractéristiques principales sont restés les mêmes. Tout évoque l’appareil-photo ; la forme (relativement complexe) de son imposant boitier en acier de 46mm étanche à 100 mètres, mais également sa lunette bidirectionnelle (pas vraiment fonctionnelle) qui rappelle les molettes de réglages de votre objectif ou encore, le cadran ouvert en son centre sur le calibre mécanique et qui arbore une lentille qui là encore, fait le lien avec l’univers de la photo.

Malin, l’indicateur des minutes (12, 15, 17 ; 19, 21, 24, 28, 50 mn) rappelle les longueurs de focale pour renforcer le lien avec la photo. Ce modèle est protégé par un verre saphir bombé antireflet et embarque le calibre automatique japonais Miyota 82S0 (visible à travers le fond du boitier : une mécanique que l’on retrouve de plus en plus au sein des modèles développés par les micro-marques).
 
L’ensemble reste ultra-cohérent : le garde-temps évoque véritablement un appareil-photo sans pour autant être « too much » ou doté de gadgets inutiles. Il tombe parfaitement sur le poignet grâce à « l’absence » de cornes. Cette « montre-appareil » est vendue dans une belle boite en bois. A noter également la présence d’un couvercle en cuir qui permet de protéger le boitier de la montre. A partir de 549 euros. Existe en version quartz, moins chère. Une cinquantaine de points de vente en France.



Montres-de-luxe.com | Publié le 29 Mai 2020 | Lu 7961 fois

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