Azimuth Twin Turbo : montre vrombissante


Alors que la marque Azimuth revient sur le devant de la scène depuis quelques mois, découvrons l’une des dernières créations de cet horloger suisse aux racines singapouriennes. La Twin Turbo rend évidemment hommage à l’univers automobile avec son capot mobile et ses deux cadrans qui évoquent des compteurs de bolides vintage. Une belle réussite.


On adore Azimuth pour son parti-pris totalement décalé (voir son modèle King Casino). Certes, cette montre ne plaira pas à tout le monde, mais peu importe puisque ces garde-temps sont produits en petites quantités. Ce qui les rend encore plus désirables d’ailleurs.

Ces modèles s’adressent aux grands enfants que nous sommes (tout comme les MB&F HM4 et MH5, mais en plus accessibles en terme de tarifs), à ceux qui aiment l’horlogerie non conventionnelle et d’avant-garde. Hors-normes, en un mot.
 
Cette Twin Turbo rassemble tout cela. C’est un superbe joujou par adultes aux allures de bloc-moteur. Pour des hommes qui aiment la mécanique au sens large du terme : celle des montres, bien sûr, mais aussi celle des voitures de sport. Elle est dotée de deux cadrans qui permettent d’afficher l’heure dans deux fuseaux horaires différents ; même dans les quelques pays de la planète avec demi-heure ou trois-quarts d’heures de décalage puisqu’elle embarque deux calibres mécaniques à remontage manuel.   

On remarquera que l’indication des heures (en forme de cercle ponctué d’un indice en forme de triangle), des minutes (aiguille traditionnelle), de même que les chiffres évoquent parfaitement l’esprit des compteurs de voitures. Enfin, on retrouve sur chaque cadran à 12h le logo de la marque.
 
Malgré sa taille imposante, le boitier acier de 54x50 mm tombe bien sur la plupart des poignets grâce à son fond très ergonomique. Ce dernier est constitué d’une partie fixe qui accueille les deux cadrans et les deux calibres -des ETA 2512-2 ; mouvements vintage et ronds de petites tailles souvent utilisés dans les montres pour femmes- et d’une partie mobile en aluminium anodisé dotée de deux trous qui laissent apparaitre les couronnes de remontoir semblables à des bouchons à essence. Plusieurs couleurs de « capots » sont disponibles : rouge (édition « boutique » limitée à 50 ex), or, argent et anthracite (éditions limitées à 88 ex.)
 
« Last but not least », le bracelet évoque également l’univers de l’automobile de course, notamment les sièges des bolides des années 60, avec ses multiples surpiqures noires et de couleurs. Côté tarif, compter dans les 6.000 euros env., ce qui reste raisonnable pour une montre totalement déraisonnable.   



Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Avril 2016 | Lu 3126 fois

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