Baracuta : le G9 Harrington Jacket, le blouson idéal pour le printemps


Si vous ne devez en avoir qu’un seul, c’est celui-là… Le fameux blouson G9 Harrington Jacket et sa doublure en tartan de la marque anglaise Baracuta, née en 1937, pour proposer un vêtement confortable et imperméable aux golfeurs et qui est devenu, en quelques décennies, l’un des grands classiques du vestiaire masculin. Compter 399 euros.


Le G9 Harrington Jacket fait partie des quelques véritables icônes du vestiaire masculin. Celle qu’il faut absolument avoir dans son dressing. Ces vêtements qui, en dépit des années qui passent ne se démodent pas puisqu’ils ne sont pas à la mode. Le propre même des « grands classiques ».
 
Généralement, les vêtements qui deviennent des grands classiques puisent leurs origines au sein du vestiaire militaire ou sportif. Le G9 Harrington ne déroge pas à la règle puisqu’il fut pensé au départ pour les golfeurs…
 
Tout remonte à 1937 lorsque les frères John et Isaac Miller créèrent la marque Baracuta. C’est à cette époque qu’ils imaginent un blouson de type « raglan » imperméable en gabardine de coton qu’ils baptisent alors le G9 (G pour golf).

Comme souvent, c’est le cinéma ou la télévision qui va populariser ce blouson ! En effet, dans les années 60, Ryan O’Neal interprète le rôle de Rodney Harrington dans la série télévisée Peyton Place… Or, il se trouve qu’il porte un blouson G9 de chez Baracuta !  
 
Difficile de se rendre compte de l’ampleur de ce feuilleton télévisé aujourd’hui, mais son succès est énorme ! Plus de 500 épisodes et deux films au compteur.

Bref, une grand classique de la télévision « vintage ». Et forcément, la jeunesse de l'époque ’inspira de ce que portaient les acteurs et adopta immédiatement le blouson de Rodney Harrington qui finira par être baptisé G9 Harrington !

Fort de ce succès, le G9 Harrington sera ensuite porté par d’autres grands acteurs, d’Elvis à Daniel Craig en passant par Franck Sinatra, Steve McQueen bien évidemment qui avait adopté ce blouson (en bleu) dans le film L'Affaire Thomas Crown !

Depuis, ses principales caractéristiques n’ont jamais changé : tout d’abord le montage des manches de type raglan (comme sur les imperméables Burberry ou Aquascutum) qui permet d’améliorer l’étanchéité du vêtement tout en permettant un mouvement des bras beaucoup plus ample (point fondamental pour un blouson de golf).
 
Mais étanchéité doit rimer avec respirabilité : le dos du blouson est donc aéré grâce à un soufflet de type « parapluie » pratiqué aux deux-tiers hauts qui permet à l’air de sortir sans laisser l’eau rentrer pour autant.

Sur le devant, deux poches latérales de biais, généreuses pour accueillir deux balles de golf, se ferment par le biais d’un bouton. Le col « oreilles de chien » se ferme par une patte avec deux boutons et le zip s’ouvre de haut en bas ou de bas en haut pour plus de praticité.

Les manches se terminent par un poignet en tricot -tout comme le bas du blouson- pour éviter que le froid ou l’humidité puissent entrer… Et « last but not least », l’ensemble est doublé du fameux tartan du clan Fraser en coton Coolmax respirant.
 
Attention, il existe de nombreuses « copies » sur le marché… Privilégiez toujours l’original si vous envisagez de porter votre vêtement sur le temps long.

​Le véritable G9 Harrington est encore fabriqué en Grande-Bretagne. Il est proposé en un trentaine de coloris, mais on le préfère couleur mastic ou kaki voire bleu marine... Il existe également en version camouflage pour les plus audacieux.
 
Se porte aussi bien à la ville qu’à la campagne, en jean, en chino, avec un beau velours, avec une flanelle, etc. Il se marie aussi bien avec un col roulé qu’un polo ou une chemise. Rien ne vous empêche de l’associer avec un cravate pour un côté un peu plus formel.

Quant aux souliers, mocassins, bien évidemment, chaussures bateau, Dockside, boots ou derby. Bref, un blouson très polyvalent et totalement intemporel.  

Dernière minute : Baracuta et Barbour viennent de lancer une collaboration en édition limitée. Un "must-have".


Montres-de-luxe.com | Publié le 1 Mars 2024 | Lu 2534 fois

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