Baume et Mercier Clifton Baumatic : un classique fait pour durer


Baume et Mercier a présenté cette année à l’occasion du SIHH, une jolie collection de montres de ville dotées de boitiers en acier de 40 mm embarquant un calibre mécanique automatique « in house » (Val-Fleurier, la manuf’ du groupe Richemont). Deux options : COSC ou non COSC pour un prix qui démarre à partir de 2.600 euros.


Beau retour sur le devant de la scène pour Baume et Mercier avec cette Clifton Baumatic qui correspond parfaitement à l’esprit de la marque, à savoir, de jolies montres, belles mais discrètes et de bonne facture mais de facture raisonnable.
 
Au-delà du design ultra-classique -donc intemporel- ces montres affichent un diamètre très contemporain de 40 mm. Un boitier tendance mais qui ne fait pas dans la surenchère en termes de taille.
 
Côté cadran, là encore on est dans l’ultra-classique, et là encore, c’est une bonne chose pour ce type de pièce… On retrouve donc un cadran blanc finition porcelaine avec des index associés à de petits chiffres marquant les cinq minutes. Simple mais efficace.
 
Le terme Baumatic, qui donne son nom à la collection apparait quant à lui à 6h avec la mention 5 days chronometer qui fait bien évidemment référence au calibre qui se trouve à l’intérieur de ce garde-temps.

Ce dernier a été développé à l’interne en association avec la manufacture de ValFleurier et les forces vives des entités de Recherche & Développement du groupe Richemont. Il s’agit d’un mouvement à remontage automatique de 12’’’ ½ de nouvelle génération (cal. BM12-1975A).
 
Visible à travers le fond transparent du boitier, il est assemblé de façon traditionnelle et est équipé de plusieurs composants innovants lui permettant de multiplier pratiquement par trois sa durée de fonctionnement, sa précision et sa robustesse.
 
De fait, sa réserve de marche est particulièrement longue (120 heures soit 5 jours) pour de l’automatique. Elle offre également un couple très stable obtenu grâce à l’utilisation d’un alliage optimisé pour le barillet, d’un échappement doté de la technologie Powerscape et d’un spiral en silicium Twinspir.
 
« Ces mêmes éléments contribuent à garantir à la pièce une précision chronométrique journalière oscillant entre 4 secondes de retard et 6 secondes d’avance » assure la marque dans son communiqué précisant que cette robustesse, « largement accrue, permet d’espacer substantiellement les services ». Une bonne chose.

Dans la pratique, ce gain est obtenu grâce à l’emploi de nouveaux types de lubrification capable de subir d’importantes variations de température. Il l’est aussi par l’utilisation de pièces qui, insensibles aux champs magnétiques puissants (1500 Gauss), permettent à la montre de supporter un rayonnement 25 fois supérieur aux instruments classiques ; un bon point pour les voyageurs qui doivent passer régulièrement sous les portiques d’aéroports.
 
Enfin, et toujours selon la marque, « le recours à des matériaux éprouvés comme le spiral en silicium employant la technologie Twinspir et le nouveau « parechoc » antimagnétique portant le logo « Phi » de Baume & Mercier en signature cachée, contribuent à accroître significativement la résistance en condition normale d’utilisation et à réduire la nécessité des interventions de maintenance ».
 
Point intéressant : deux versions sont proposées à la vente. Une version dite « classique » à 2.600 euros et une version chronomètre certifiée par le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC) pour 200 euros de plus.

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Avril 2018 | Lu 7061 fois

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