Peu de peaux de poisson sont utilisées dans l’industrie horlogère. Jusqu’à maintenant, ce type de peausseries était en effet réservé aux faiseurs de bracelets sur-mesure comme ABP à Paris qui depuis des années propose dans son catalogue, du requin, de la raie, mais aussi de la roussette, de la perche du Nil, de l'esturgeon, du loup de mer ou encore du tilapia.
C’est donc surement la première fois -ou l’une des premières fois- qu’une grande marque -en l’occurrence Baume et Mercier- utilise un cuir de poisson (requin et raie mis à part) pour proposer des straps produits en quantités industrielles et vendus en série dans le commerce, pour son modèle féminin Petite Promesse.
Sa dernière trouvaille ? Le cuir de Banka ; un cuir créé en France. Il provient de la truite arc-en-ciel, initialement réputée pour sa chair raffinée que l’on retrouve dans de prestigieux restaurants. Les poissons sont traités et élevés dans un environnement parfaitement adapté à leurs besoins où le bien-être animal passe avant la recherche de productivité.
C’est donc surement la première fois -ou l’une des premières fois- qu’une grande marque -en l’occurrence Baume et Mercier- utilise un cuir de poisson (requin et raie mis à part) pour proposer des straps produits en quantités industrielles et vendus en série dans le commerce, pour son modèle féminin Petite Promesse.
Sa dernière trouvaille ? Le cuir de Banka ; un cuir créé en France. Il provient de la truite arc-en-ciel, initialement réputée pour sa chair raffinée que l’on retrouve dans de prestigieux restaurants. Les poissons sont traités et élevés dans un environnement parfaitement adapté à leurs besoins où le bien-être animal passe avant la recherche de productivité.
Chaque peau est différente, les écailles de la truite formant des motifs contrastés (un peu comme le python) mis en relief par le procédé du tannage. Résultat, trois coloris éclatants : un rouge lumineux, un vert franc et un bleu vif.
Nichée au cœur du pays basque, dans le village de Banka qui donne son nom au cuir, la ferme est implantée autour d’un moulin du XVIIe siècle alimenté par la source Arpéa. La qualité de l’eau et la nature parfaitement préservée du lieu offrent des conditions exceptionnelles, proche du cadre sauvage, à l’élevage des truites.
Une démarche qui s’inscrit parfaitement dans les exigences de responsabilité environnementales actuelles.
Nichée au cœur du pays basque, dans le village de Banka qui donne son nom au cuir, la ferme est implantée autour d’un moulin du XVIIe siècle alimenté par la source Arpéa. La qualité de l’eau et la nature parfaitement préservée du lieu offrent des conditions exceptionnelles, proche du cadre sauvage, à l’élevage des truites.
Une démarche qui s’inscrit parfaitement dans les exigences de responsabilité environnementales actuelles.
Trois questions à Peio Goicoechea, dirigeant de la ferme de Banka
Comment avez-vous eu l’idée du cuir de truite ?
La qualité exceptionnelle de nos poissons nous permet de fournir les restaurants gastronomiques et étoilés de la région. Un jour, en tenant dans les mains la peau de la truite, que l’on enlève avant de la trancher, je me suis dit qu’on pourrait sûrement en faire quelque chose. Le processus, mis au point avec un tanneur breton spécialisé, a pris une année. Aujourd’hui nous proposons un produit de luxe exclusif.
Quels critères respectez-vous pour cet élevage ?
Grâce à des bassins en escalier, l’oxygénation de l’eau se fait naturellement. Les poissons ne reçoivent ni antibiotiques, ni vaccin. Quant à leur alimentation, elle se fait en fonction de la météo pour être au plus près de leurs besoins physiologiques.
Quelles sont les qualités de la peau obtenue ?
Elle est à la fois souple et résistante. Teintée avec des oxydes de minéraux, elle est colorée en transparence pour faire ressortir les motifs naturels des écailles mais dans toute son épaisseur. Sublimer la peau est une question de dosage et de savoir-faire.
La qualité exceptionnelle de nos poissons nous permet de fournir les restaurants gastronomiques et étoilés de la région. Un jour, en tenant dans les mains la peau de la truite, que l’on enlève avant de la trancher, je me suis dit qu’on pourrait sûrement en faire quelque chose. Le processus, mis au point avec un tanneur breton spécialisé, a pris une année. Aujourd’hui nous proposons un produit de luxe exclusif.
Quels critères respectez-vous pour cet élevage ?
Grâce à des bassins en escalier, l’oxygénation de l’eau se fait naturellement. Les poissons ne reçoivent ni antibiotiques, ni vaccin. Quant à leur alimentation, elle se fait en fonction de la météo pour être au plus près de leurs besoins physiologiques.
Quelles sont les qualités de la peau obtenue ?
Elle est à la fois souple et résistante. Teintée avec des oxydes de minéraux, elle est colorée en transparence pour faire ressortir les motifs naturels des écailles mais dans toute son épaisseur. Sublimer la peau est une question de dosage et de savoir-faire.