Besançon : prolongation de l'expo L'horloge de ma grand-mère


Depuis son ouverture le 18 juin 2016, « L’horloge de ma grand-mère, 300 ans d’horloges comtoises » a accueilli plus de 17.000 visiteurs. Fort de ce succès et du retour enthousiaste du public, le musée du Temps (Besançon) a décidé de prolonger l’exposition jusqu’au 5 mars 2017.


L’accroche de la relation affective à l’horloge, choisie par le musée, a véritablement touché sa cible. A la lecture du livre d’or de l’exposition, il apparaît que ces « vieilles dames », un peu démodées, voire même carrément désuètes, restent dans le coeur de chacun, éveillant nostalgie et souvenirs attendrissants. C’est ainsi un nouveau regard sur la comtoise que le musée semble avoir réussi à porter, tout en rappelant l’histoire exceptionnelle de cette horloge régionale devenue une star dans toute la France et même dans une partie de l’Europe.
 
Dans ce contexte, cette prolongation jusqu’au printemps prochaine permettra la mise en place d’une nouvelle programmation. Ateliers, visites, rencontres horlogères seront organisés pour le grand public ; des visiteurs déjà conquis ou en passe de le devenir. Un premier rendez-vous vous attend le samedi 19 novembre prochain. Outre l’accès libre au musée durant toute la journée, les publics de tous âges pourront s’adonner au dessin et à l’écriture dans l’après-midi, accompagnés par un médiateur. Les dessins réalisés et les témoignages seront accrochés jusqu’à la fin de l’exposition, dans une salle du rez-de-chaussée du musée.
 
Comtoise : ce terme est souvent utilisé à tort pour désigner toute horloge de parquet. Il correspond en réalité à un type d’horloge très spécifique, fabriqué en Franche-Comté depuis la fin du XVIIe siècle, à l’origine dans la région de Morbier et Morez. De fabrication simple, solide et fiable, et d’un entretien aisé, la comtoise a connu en son temps, une diffusion nationale et même internationale.
 
Au fil d’une quarantaine de comtoises de sa collection, le musée du Temps de Besançon vous propose de découvrir les caractéristiques et l’évolution stylistique qui ont marqué l’histoire de ces horloges. Abandonnée au début du 20ème siècle, la production de comtoises a été relancée dans les années 1970 et se poursuit encore aujourd’hui.
 
Au-delà de l’aspect technique, c’est la dimension affective et symbolique de l’horloge qui est mise en avant, véritable personnage au sein du foyer, présence à la fois rassurante et protectrice, mais également oppressante et menaçante lorsqu’elle rappelle le temps qui passe. Nombreux sont en effet ceux qui gardent le souvenir, attendri, impressionné ou parfois effrayé, de l’horloge de leur grand-mère… Et cette horloge était très certainement une comtoise !

Montres-de-luxe.com | Publié le Jeudi 3 Novembre 2016 | Lu 1053 fois

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