1953 fut une année importante dans l’histoire de l’horlogerie avec l’arrivée sur le marché -quasi- simultanée de la Fifty Fathoms de Blancpain et de la Submariner de Rolex. Deux « plongeuses » de légende qui célèbrent donc cette année, leur 70ème anniversaire.
Si rien n’a encore filtré du côté de Rolex, Blancpain a d’ores et déjà démarré les festivités en présentant une toute première montre hommage en janvier dernier . Avant d’introduire cette nouveauté, revenons sur l’histoire de cette mythique plongeuse…
En 1953, Blancpain présentait la première montre de plongée moderne, la Fifty Fathoms. En 2003, cinquante ans après la naissance de ce grand classique de l’horlogerie des profondeurs, Blancpain dévoilait en Thaïlande, une édition anniversaire limitée de trois séries de 50 montres, faisant entrer la Fifty Fathoms, alors « belle endormie » connue de quelques connaisseurs seulement, dans le 21ème siècle.
Si rien n’a encore filtré du côté de Rolex, Blancpain a d’ores et déjà démarré les festivités en présentant une toute première montre hommage en janvier dernier . Avant d’introduire cette nouveauté, revenons sur l’histoire de cette mythique plongeuse…
En 1953, Blancpain présentait la première montre de plongée moderne, la Fifty Fathoms. En 2003, cinquante ans après la naissance de ce grand classique de l’horlogerie des profondeurs, Blancpain dévoilait en Thaïlande, une édition anniversaire limitée de trois séries de 50 montres, faisant entrer la Fifty Fathoms, alors « belle endormie » connue de quelques connaisseurs seulement, dans le 21ème siècle.
Il y a vingt ans, Marc A. Hayek, tout juste arrivé à la tête de Blancpain, redécouvre la Fifty Fathoms en analysant les archives de la marque. Lui-même fervent adepte de plongée sous-marine –un sport qu’il pratique depuis son plus jeune âge–, il tombe immédiatement sous le charme de cette montre et décide de lui insuffler une nouvelle vie. Bien lui en a pris.
La renaissance de la « Fifty » sera d’ailleurs l’un des premiers projets qu’il entreprendra à son arrivée chez Blancpain ! En effet, à l’époque, la manufacture se concentrait quasi exclusivement sur les montres classiques (dans la lignée de ce qu’avait imaginé Jean-Claude Biver lorsqu’il avait relancé la marque dans les années 80).
Aujourd’hui, c'est depuis l'atoll de Rangiroa, en Polynésie française, où se déroule la mission Tamataroa, que l’horloger Blancpain a poursuivi les festivités autour du 70ème anniversaire de la Fifty Fathoms.
La renaissance de la « Fifty » sera d’ailleurs l’un des premiers projets qu’il entreprendra à son arrivée chez Blancpain ! En effet, à l’époque, la manufacture se concentrait quasi exclusivement sur les montres classiques (dans la lignée de ce qu’avait imaginé Jean-Claude Biver lorsqu’il avait relancé la marque dans les années 80).
Aujourd’hui, c'est depuis l'atoll de Rangiroa, en Polynésie française, où se déroule la mission Tamataroa, que l’horloger Blancpain a poursuivi les festivités autour du 70ème anniversaire de la Fifty Fathoms.
La marque inaugure un nouveau chapitre de l'histoire de cette « plongeuse » en dévoilant un modèle inédit conçu pour répondre aux exigences actuelles en matière de plongée technique. Doté d'une innovation développée par Marc A. Hayek, PDG de Blancpain et Laurent Ballesta, fondateur du projet Gombessa, cet instrument baptisé « Tech Gombessa » permet pour la première fois de mesurer des temps d'immersion allant jusqu'à 3 heures.
Sa sortie commémore par ailleurs, les 10 ans de Gombessa, une initiative dont Blancpain a contribué à la création en devenant partenaire fondateur du projet dès ses prémices en 2013. Elle marque en outre le lancement d'une nouvelle ligne dans la collection de montres de plongée de Blancpain.
Les membres des Expéditions Gombessa effectuent des travaux de recherche impliquant des plongées profondes de longue durée. Avec le soutien de Blancpain, ces aventuriers des abysses ont uni leurs forces dans le cadre de la mission pluriannuelle Tamataroa.
Sa sortie commémore par ailleurs, les 10 ans de Gombessa, une initiative dont Blancpain a contribué à la création en devenant partenaire fondateur du projet dès ses prémices en 2013. Elle marque en outre le lancement d'une nouvelle ligne dans la collection de montres de plongée de Blancpain.
Les membres des Expéditions Gombessa effectuent des travaux de recherche impliquant des plongées profondes de longue durée. Avec le soutien de Blancpain, ces aventuriers des abysses ont uni leurs forces dans le cadre de la mission pluriannuelle Tamataroa.
Consacré à l'étude du comportement du grand requin marteau, Sphyrna mokarran, en Polynésie française, ce projet est porté par un comité de plongeurs passionnés, amoureux des grands fonds, constitué entre autres de Marc Hayek et Laurent Ballesta.
C'est sur l'atoll de Rangiroa que se sont poursuivies, par le biais de plongées techniques, les observations et la collecte d'informations relatives au Sphyrna mokarran dans le but de contribuer à la mise en place de mesures de gestion adaptées à sa conservation.
C'est dans ce contexte qu'a été présentée pour la première fois la dernière-née de la collection Fifty Fathoms, la Tech Gombessa, destinée à mesurer la durée de longues immersions techniques ou de sorties d'un ensemble de saturation pouvant aller jusqu'à 3 heures.
C'est sur l'atoll de Rangiroa que se sont poursuivies, par le biais de plongées techniques, les observations et la collecte d'informations relatives au Sphyrna mokarran dans le but de contribuer à la mise en place de mesures de gestion adaptées à sa conservation.
C'est dans ce contexte qu'a été présentée pour la première fois la dernière-née de la collection Fifty Fathoms, la Tech Gombessa, destinée à mesurer la durée de longues immersions techniques ou de sorties d'un ensemble de saturation pouvant aller jusqu'à 3 heures.
Imaginée il y a cinq ans déjà par les deux plongeurs, cette montre a été testée dans de nombreuses situations. En 2019, après une année de conceptualisation, Blancpain a entamé le développement du projet, en commençant par les deux éléments clés que sont le mouvement et la lunette tournante unidirectionnelle.
Contrairement aux lunettes des montres de plongée usuelles, celle de la Fifty Fathoms Tech Gombessa présente une graduation sur une échelle de 3 heures. Elle est liée à une aiguille spéciale qui effectue un tour complet en 3h et dont la matière et la teinte, un revêtement luminescent blanc à émission verte, sont assorties à celles de ses repères.
Ce dispositif inventé conjointement par Marc A. Hayek et Laurent Ballesta représente une première mondiale ayant fait l'objet d'un dépôt de brevet. Il est le cœur du mouvement automatique 13P8. La combinaison lunette et mouvement définie, il a fallu s'attaquer à l'habillage de cette nouvelle montre conçue pour tutoyer les profondeurs.
Contrairement aux lunettes des montres de plongée usuelles, celle de la Fifty Fathoms Tech Gombessa présente une graduation sur une échelle de 3 heures. Elle est liée à une aiguille spéciale qui effectue un tour complet en 3h et dont la matière et la teinte, un revêtement luminescent blanc à émission verte, sont assorties à celles de ses repères.
Ce dispositif inventé conjointement par Marc A. Hayek et Laurent Ballesta représente une première mondiale ayant fait l'objet d'un dépôt de brevet. Il est le cœur du mouvement automatique 13P8. La combinaison lunette et mouvement définie, il a fallu s'attaquer à l'habillage de cette nouvelle montre conçue pour tutoyer les profondeurs.
Le cahier des charges était clair mais sa réalisation délicate : la Fifty Fathoms Tech Gombessa doit avoir l'allure d'une Fifty Fathoms tout en exhibant des attributs tech « tranchés ». Les designers de Blancpain ont donc opté pour un insert de lunette en céramique noire –en lieu et place du traditionnel saphir–, qu'ils ont décidé de bomber et d'incliner vers le cadran.
La lisibilité de ce dernier est optimisée grâce à une glace sphérique permettant d'éliminer les éventuelles déformations visuelles qui peuvent apparaitre sous l’eau. Pour assurer la meilleure lecture qui soit dans la pénombre, le cadran présente une finition inédite : un noir absolu dont la structure a pour particularité de capter près de 97% de la lumière (ndlr : Moser avec son Vantablack va encore plus loin avec 99,9% de noir absolu).
Dans la même optique, les index sont formés d'appliques blocks bombées luminescentes, cette fois de couleur orange à émission bleue, des codes que l'on retrouve sur les aiguilles des heures et des minutes afin de différencier les informations horaires des temps de plongée.
La lisibilité de ce dernier est optimisée grâce à une glace sphérique permettant d'éliminer les éventuelles déformations visuelles qui peuvent apparaitre sous l’eau. Pour assurer la meilleure lecture qui soit dans la pénombre, le cadran présente une finition inédite : un noir absolu dont la structure a pour particularité de capter près de 97% de la lumière (ndlr : Moser avec son Vantablack va encore plus loin avec 99,9% de noir absolu).
Dans la même optique, les index sont formés d'appliques blocks bombées luminescentes, cette fois de couleur orange à émission bleue, des codes que l'on retrouve sur les aiguilles des heures et des minutes afin de différencier les informations horaires des temps de plongée.
Pour le matériau de la boîte, c'est le titane grade 23 qui a été privilégié. Récemment introduit dans ses collections par Blancpain, le titane grade 23 –également connu sous l'appellation grade 5 ELI (extra low interstitials ou « très faibles inclusions »)– est « le type de titane le plus pur qui soit » assure la marque dans son communiqué.
Plus concrètement, il se distingue par une résistance et des propriétés anti-allergéniques exceptionnelles, tout en étant d'une remarquable légèreté. Cette caractéristique assure le confort au porté de la montre, dont le diamètre de 47 mm ne se fait absolument pas ressentir au poignet.
Ceci est d'autant plus vrai que la pièce est dotée, pour la première fois chez Blancpain, de cornes centrales rapportées, fixées depuis l'intérieur de la carrure et intégrant le bracelet. Étanche à 30 bar (environ 300 mètres), la boîte est équipée d'une valve hélium. Lors d'une saturation hyperbare en caisson, l'hélium parvient à s'infiltrer dans la montre.
Pendant la phase de décompression, dévisser la valve permet de faciliter l'évacuation de l'hélium (une manipulation qui n'a aucune incidence sur l'étanchéité à l'eau de la pièce). Les encoches de la valve hélium sont identiques à celles de la couronne de remontage et de mise à l'heure, à travers laquelle se règlent simultanément l'aiguille des heures, l'aiguille des minutes et celle des temps de plongée.
Comme pour tout garde-temps Fifty Fathoms, la couronne est vissée et associée à un protège-couronne, dont l'esthétique a été redéfinie. Afin de garantir une cohérence visuelle avec les cornes, celui-ci est également rapporté et adopte leur forme trapézoïdale.
Au dos de la montre, rien n'a été laissé au hasard non plus. La partie basse de la carrure de la boîte est biseautée et non bassinée, comme sur les autres modèles Fifty Fathoms. Les encoches qui servent à visser le fond de boîte ont aussi été retravaillées, dans un même esprit de robustesse.
La masse oscillante, de couleur anthracite et estampillée du logo des Expéditions Gombessa, présente une forme innovante dominée par trois larges ouvertures favorisant la contemplation du mouvement.
Le bracelet, un caoutchouc noir, est vissé sur les cornes côté fond. Il possède un renfort interne en titane, garant d'une géométrie idéale à long terme, et s'accompagne d'une extension pour le port de la montre sur une combinaison de plongée tech. La boucle, qui se démarque par un ardillon très large et ergonomique, a été pensée de sorte à renforcer l'attache de la montre au poignet et à faciliter la fixation de l'extension.
La Fifty Fathoms Tech Gombessa se présente dans un écrin Peli spécial, étanche et résistant aux chocs, mais aussi réutilisable et configurable. Le coffret abrite un posage pour la montre, l'extension de bracelet, une pochette de voyage, une loupe, ainsi qu'un set de séparateurs et d'outils de découpe offrant la possibilité de le compartimenter pour toute autre utilisation future.
Pour la petite histoire, il faut savoir qu’avant de mettre au point ce garde-temps d’avant-garde, Marc Hayek a personnellement essayé plusieurs prototypes distincts de la montre au cours de ses plongées. Il en est de même pour Laurent Ballesta et les plongeurs des Expéditions Gombessa, qui ont éprouvé la pièce tout au long de son évolution.
Quatre prototypes se sont ainsi retrouvés aux poignets des aquanautes pour être testés durant près de 50 jours par 120 mètres de profondeur dans la cadre des missions Gombessa V et Gombessa VI. Conduites en Méditerranée en 2019 et 2021, respectivement, ces expéditions ont associé pour la première fois la plongée à saturation avec la plongée autonome en recycleur à circuit fermé.
Résidant les deux fois pendant un mois à bord d'un caisson hyperbare de 5 m2 dont ils sortaient au quotidien pour explorer les profondeurs, les plongeurs ont notamment mis au banc d'essai plusieurs versions de valve hélium.
La montre Fifty Fathoms Tech Gombessa a su satisfaire haut la main les exigences les plus ultimes des plongeurs de Gombessa, qui l'ont adoptée comme garde-temps officiel de leurs expéditions.
Plus concrètement, il se distingue par une résistance et des propriétés anti-allergéniques exceptionnelles, tout en étant d'une remarquable légèreté. Cette caractéristique assure le confort au porté de la montre, dont le diamètre de 47 mm ne se fait absolument pas ressentir au poignet.
Ceci est d'autant plus vrai que la pièce est dotée, pour la première fois chez Blancpain, de cornes centrales rapportées, fixées depuis l'intérieur de la carrure et intégrant le bracelet. Étanche à 30 bar (environ 300 mètres), la boîte est équipée d'une valve hélium. Lors d'une saturation hyperbare en caisson, l'hélium parvient à s'infiltrer dans la montre.
Pendant la phase de décompression, dévisser la valve permet de faciliter l'évacuation de l'hélium (une manipulation qui n'a aucune incidence sur l'étanchéité à l'eau de la pièce). Les encoches de la valve hélium sont identiques à celles de la couronne de remontage et de mise à l'heure, à travers laquelle se règlent simultanément l'aiguille des heures, l'aiguille des minutes et celle des temps de plongée.
Comme pour tout garde-temps Fifty Fathoms, la couronne est vissée et associée à un protège-couronne, dont l'esthétique a été redéfinie. Afin de garantir une cohérence visuelle avec les cornes, celui-ci est également rapporté et adopte leur forme trapézoïdale.
Au dos de la montre, rien n'a été laissé au hasard non plus. La partie basse de la carrure de la boîte est biseautée et non bassinée, comme sur les autres modèles Fifty Fathoms. Les encoches qui servent à visser le fond de boîte ont aussi été retravaillées, dans un même esprit de robustesse.
La masse oscillante, de couleur anthracite et estampillée du logo des Expéditions Gombessa, présente une forme innovante dominée par trois larges ouvertures favorisant la contemplation du mouvement.
Le bracelet, un caoutchouc noir, est vissé sur les cornes côté fond. Il possède un renfort interne en titane, garant d'une géométrie idéale à long terme, et s'accompagne d'une extension pour le port de la montre sur une combinaison de plongée tech. La boucle, qui se démarque par un ardillon très large et ergonomique, a été pensée de sorte à renforcer l'attache de la montre au poignet et à faciliter la fixation de l'extension.
La Fifty Fathoms Tech Gombessa se présente dans un écrin Peli spécial, étanche et résistant aux chocs, mais aussi réutilisable et configurable. Le coffret abrite un posage pour la montre, l'extension de bracelet, une pochette de voyage, une loupe, ainsi qu'un set de séparateurs et d'outils de découpe offrant la possibilité de le compartimenter pour toute autre utilisation future.
Pour la petite histoire, il faut savoir qu’avant de mettre au point ce garde-temps d’avant-garde, Marc Hayek a personnellement essayé plusieurs prototypes distincts de la montre au cours de ses plongées. Il en est de même pour Laurent Ballesta et les plongeurs des Expéditions Gombessa, qui ont éprouvé la pièce tout au long de son évolution.
Quatre prototypes se sont ainsi retrouvés aux poignets des aquanautes pour être testés durant près de 50 jours par 120 mètres de profondeur dans la cadre des missions Gombessa V et Gombessa VI. Conduites en Méditerranée en 2019 et 2021, respectivement, ces expéditions ont associé pour la première fois la plongée à saturation avec la plongée autonome en recycleur à circuit fermé.
Résidant les deux fois pendant un mois à bord d'un caisson hyperbare de 5 m2 dont ils sortaient au quotidien pour explorer les profondeurs, les plongeurs ont notamment mis au banc d'essai plusieurs versions de valve hélium.
La montre Fifty Fathoms Tech Gombessa a su satisfaire haut la main les exigences les plus ultimes des plongeurs de Gombessa, qui l'ont adoptée comme garde-temps officiel de leurs expéditions.