Le nouveau Calibre 3863, qui a nécessité plusieurs années de développement, est composé de près de 400 pièces et est doté d’une réserve de marche de 72 heures.
Ce mécanisme d’équation marchante a été intégré à un mouvement automatique, lui-même combiné avec le module de quantième perpétuel le plus plat du monde ainsi qu’avec un module d’indicateur de phase de lune rétrograde. Le tout a été entièrement retravaillé pour accueillir la nouvelle complication.
L’ensemble est logé dans un boîtier rond en platine. Le verre saphir équipant le fond du boîtier permet d’admirer ce mouvement entièrement décoré à la main, dont une masse oscillante travaillée avec un doigté expert par le maître graveur de Blancpain. Gravée d’un soleil, d’un quartier de lune et d’une petite étoile, cette masse oscillante relie de la plus poétique des manières cette merveille de micromécanique horlogère à l’immensité de notre système solaire.
Première mondiale, cette pièce de grande maîtrise horlogère trouve sa place dans la collection Le Brasssus qui regroupe les plus grandes complications de la Maison. Avec ce garde-temps d’exception, édité à 50 exemplaires, Blancpain confirme sa maîtrise souveraine des complications horlogères et son art de concilier tradition et innovation.
Ce mécanisme d’équation marchante a été intégré à un mouvement automatique, lui-même combiné avec le module de quantième perpétuel le plus plat du monde ainsi qu’avec un module d’indicateur de phase de lune rétrograde. Le tout a été entièrement retravaillé pour accueillir la nouvelle complication.
L’ensemble est logé dans un boîtier rond en platine. Le verre saphir équipant le fond du boîtier permet d’admirer ce mouvement entièrement décoré à la main, dont une masse oscillante travaillée avec un doigté expert par le maître graveur de Blancpain. Gravée d’un soleil, d’un quartier de lune et d’une petite étoile, cette masse oscillante relie de la plus poétique des manières cette merveille de micromécanique horlogère à l’immensité de notre système solaire.
Première mondiale, cette pièce de grande maîtrise horlogère trouve sa place dans la collection Le Brasssus qui regroupe les plus grandes complications de la Maison. Avec ce garde-temps d’exception, édité à 50 exemplaires, Blancpain confirme sa maîtrise souveraine des complications horlogères et son art de concilier tradition et innovation.
L’ Equation Marchante : une nouvelle pièce de maîtrise pour Blancpain
Aujourd’hui, Blancpain crée la surprise et l’événement en proposant dans sa Collection Le Brassus la première montre-bracelet à équation du temps « marchante » – associée à un quantième perpétuel ultra-plat ainsi qu’à un affichage de phase de lune rétrograde.
Son nouveau Calibre 3863, aboutissement de plusieurs années de développement, totalise près de 400 pièces, pour une épaisseur de 5,25 mm et un diamètre de 26,80 mm. Un prodige de miniaturisation. Il représente une magnifique illustration d’un des principes chers à Blancpain : allier la plus grande complexité technique à la plus grande simplicité d’emploi.
La nouvelle Equation Marchante de Blancpain possède deux aiguilles des minutes partant du centre du cadran. La première indique le temps moyen, celui de toutes les montres. La seconde aiguille, ornée d’un petit soleil en or jaune massif, permet de lire directement, et à tout moment, l’heure solaire vraie, celle des cadrans solaires, sans effectuer aucun calcul mental. L’utilisateur visualise ainsi d’un seul coup d’œil le temps moyen et le temps vrai ainsi que l’écart les séparant. Ce système particulièrement lisible et fonctionnel est complété par un petit cadran à 2h affichant l’équation du temps à l’aide d’une aiguille rétrograde.
Outre sa perfection technique, cette nouvelle création Blancpain possède un fort caractère symbolique. Elle offre un raccourci saisissant de toute l’histoire du temps en rapprochant côte à côte, sur un même cadran, le temps vrai et le temps moyen, le rythme de la nature et celui de nos civilisations.
En accordant la place d’honneur à l’astre du jour, elle rappelle en beauté que le soleil est notre première horloge – symbolisée sur la montre par une aiguille en forme de soleil en or massif – et que tout mouvement horloger, dans son fonctionnement plus ou moins complexe, est un microcosme reflétant les grandes lois de la mécanique céleste.
Son nouveau Calibre 3863, aboutissement de plusieurs années de développement, totalise près de 400 pièces, pour une épaisseur de 5,25 mm et un diamètre de 26,80 mm. Un prodige de miniaturisation. Il représente une magnifique illustration d’un des principes chers à Blancpain : allier la plus grande complexité technique à la plus grande simplicité d’emploi.
La nouvelle Equation Marchante de Blancpain possède deux aiguilles des minutes partant du centre du cadran. La première indique le temps moyen, celui de toutes les montres. La seconde aiguille, ornée d’un petit soleil en or jaune massif, permet de lire directement, et à tout moment, l’heure solaire vraie, celle des cadrans solaires, sans effectuer aucun calcul mental. L’utilisateur visualise ainsi d’un seul coup d’œil le temps moyen et le temps vrai ainsi que l’écart les séparant. Ce système particulièrement lisible et fonctionnel est complété par un petit cadran à 2h affichant l’équation du temps à l’aide d’une aiguille rétrograde.
Outre sa perfection technique, cette nouvelle création Blancpain possède un fort caractère symbolique. Elle offre un raccourci saisissant de toute l’histoire du temps en rapprochant côte à côte, sur un même cadran, le temps vrai et le temps moyen, le rythme de la nature et celui de nos civilisations.
En accordant la place d’honneur à l’astre du jour, elle rappelle en beauté que le soleil est notre première horloge – symbolisée sur la montre par une aiguille en forme de soleil en or massif – et que tout mouvement horloger, dans son fonctionnement plus ou moins complexe, est un microcosme reflétant les grandes lois de la mécanique céleste.
Mécanisme d’équation marchante : un système très sophistiqué
Le module d’équation marchante de la nouvelle Blancpain se base sur un système très complexe ayant nécessité plusieurs années de mise au point – une des difficultés majeures consistant à le miniaturiser aux dimensions d’une montre-bracelet. Ce chef-d’œuvre de maîtrise horlogère, d’innovation et de savoir-faire se compose de trois éléments principaux : une came, un palpeur et un différentiel.
Les variations du temps solaire vrai sont reproduites mécaniquement à l’aide d’une came d’équation – en forme d’« analemme » – qui tourne autour de son axe en un an. Le dessin de cette came a exigé des calculs d’une extrême précision basés sur la course irrégulière de la terre autour du soleil.
Un palpeur d’équation pointu, rattaché à un râteau, vient lire cette information sur la came afin de la transmettre à la seconde aiguille des minutes.
Un système de différentiel d’équation corrige la marche de la seconde aiguille des minutes, sur la base de l’information transmise par le palpeur, afin qu’elle indique directement le temps vrai, d’où son nom d’équation « marchante ».
Tous ces calculs ont été basés par rapport au méridien de Greenwich, ce qui permet au porteur de la montre de lire la différence entre le temps moyen et le temps solaire vrai quelque soit le méridien où il se trouve dans le monde.
Pour célébrer cette rencontre entre astronomie et haute horlogerie, une ouverture circulaire dans le cadran à 6h permet – c’est une première - de contempler la came d’équation ainsi que le travail du palpeur en action. Au milieu de cette ouverture tourne l’aiguille des secondes.
Autre prouesse technique : l’équation du temps marchante est parfaitement synchronisée avec le quantième perpétuel. L’indication du mois dans le guichet circulaire permet de corriger l’équation du temps en fonction du mois affiché par le quantième. Le réglage s’effectue très simplement à l’aide d’un correcteur intégré au boîtier à 4h.
Le cadran de la nouvelle Equation marchante Blancpain propose en complément, à 2h, un affichage de l’équation du temps, avec un indicateur à aiguille rétrograde lente parcourant un cadran en arc de cercle gradué de –14 à +16 minutes.
Les variations du temps solaire vrai sont reproduites mécaniquement à l’aide d’une came d’équation – en forme d’« analemme » – qui tourne autour de son axe en un an. Le dessin de cette came a exigé des calculs d’une extrême précision basés sur la course irrégulière de la terre autour du soleil.
Un palpeur d’équation pointu, rattaché à un râteau, vient lire cette information sur la came afin de la transmettre à la seconde aiguille des minutes.
Un système de différentiel d’équation corrige la marche de la seconde aiguille des minutes, sur la base de l’information transmise par le palpeur, afin qu’elle indique directement le temps vrai, d’où son nom d’équation « marchante ».
Tous ces calculs ont été basés par rapport au méridien de Greenwich, ce qui permet au porteur de la montre de lire la différence entre le temps moyen et le temps solaire vrai quelque soit le méridien où il se trouve dans le monde.
Pour célébrer cette rencontre entre astronomie et haute horlogerie, une ouverture circulaire dans le cadran à 6h permet – c’est une première - de contempler la came d’équation ainsi que le travail du palpeur en action. Au milieu de cette ouverture tourne l’aiguille des secondes.
Autre prouesse technique : l’équation du temps marchante est parfaitement synchronisée avec le quantième perpétuel. L’indication du mois dans le guichet circulaire permet de corriger l’équation du temps en fonction du mois affiché par le quantième. Le réglage s’effectue très simplement à l’aide d’un correcteur intégré au boîtier à 4h.
Le cadran de la nouvelle Equation marchante Blancpain propose en complément, à 2h, un affichage de l’équation du temps, avec un indicateur à aiguille rétrograde lente parcourant un cadran en arc de cercle gradué de –14 à +16 minutes.
Quantième perpétuel et phase de lune rétrograde
Le mécanisme d’équation marchante de la nouvelle Blancpain a été intégré à un mouvement automatique, le calibre de base 1150, combiné avec le module de quantième perpétuel le plus plat du monde, ainsi qu’avec un module d’indicateur de phase de lune rétrograde. Le tout a été entièrement retravaillé afin d’accueillir la nouvelle complication.
Pour compléter l’indication simultanée du temps moyen et du temps vrai, l’Equation Marchante de Blancpain présente ainsi, de manière cohérente et logique, un quantième perpétuel. Il affiche de manière très lisible ses informations sur trois compteurs à aiguille : date à 3h, jour à 9h et mois à 12h. Une petite aiguille sur le compteur des mois signale les années bissextiles. Ces indications se règlent en toute simplicité à l’aide des quatre correcteurs de quantième intégrés à la boîte, le cinquième étant destiné à synchroniser le mécanisme d’équation avec le quantième perpétuel.
Elle donne également une place d’honneur à la lune, autre horloge naturelle, dont les phases de croissance et de décours ont longtemps rythmé les activités humaines, et gardent toute leur importance dans certaines civilisations. Pour l’indication des phases de lune, Blancpain a choisi un affichage très original: une aiguille rétrograde, balayant un compteur en arc de cercle situé à 10h, désigne des petits globes représentant la nouvelle lune, le premier quartier, la pleine lune et le dernier quartier.
Le mécanisme d’équation marchante de la nouvelle Blancpain a été intégré à un mouvement automatique, le calibre de base 1150, combiné avec le module de quantième perpétuel le plus plat du monde, ainsi qu’avec un module d’indicateur de phase de lune rétrograde. Le tout a été entièrement retravaillé afin d’accueillir la nouvelle complication.
Pour compléter l’indication simultanée du temps moyen et du temps vrai, l’Equation Marchante de Blancpain présente ainsi, de manière cohérente et logique, un quantième perpétuel. Il affiche de manière très lisible ses informations sur trois compteurs à aiguille : date à 3h, jour à 9h et mois à 12h. Une petite aiguille sur le compteur des mois signale les années bissextiles. Ces indications se règlent en toute simplicité à l’aide des quatre correcteurs de quantième intégrés à la boîte, le cinquième étant destiné à synchroniser le mécanisme d’équation avec le quantième perpétuel.
Elle donne également une place d’honneur à la lune, autre horloge naturelle, dont les phases de croissance et de décours ont longtemps rythmé les activités humaines, et gardent toute leur importance dans certaines civilisations. Pour l’indication des phases de lune, Blancpain a choisi un affichage très original: une aiguille rétrograde, balayant un compteur en arc de cercle situé à 10h, désigne des petits globes représentant la nouvelle lune, le premier quartier, la pleine lune et le dernier quartier.
Habillage : élégance et de sobriété.
La nouvelle Equation Marchante de Blancpain fait partie de la collection Le Brassus, qui regroupe les pièces de haute complication. Le boîtier rond, très sobre, a été spécialement dessiné pour cette montre. En hommage à l’extrême sophistication du mouvement, il est façonné dans du platine, un métal très précieux, mais aussi extrêmement difficile à travailler.
La forme épurée de la lunette, soulignée par une double cannelure, met en valeur l’équilibre et le raffinement du cadran opalin, doté de chiffres romains en applique.
L’Equation Marchante est éditée en une série limitée de 50 pièces, avec un bracelet en cuir croco noir équipé d’une boucle déployante en platine.
Le fond pressé en platine porte l’inscription EQUATION MARCHANTE. Un verre saphir permet d’admirer les ponts gravés à la main et leur décor « rayons de soleil ». Il dévoile également la magnifique masse oscillante en platine, entièrement ciselée à la main, avec son motif figuratif rappelant les horloges astronomiques : un soleil au visage humain, un quartier de lune et une étoile.
Un nouvel hommage à l’astre des jours, vedette de cette montre côté cadran. Et une belle touche de poésie pour rappeler que c’est en levant les yeux au ciel, vers la lune et vers les astres, que l’homme a appris à mesurer le temps.
La nouvelle Equation Marchante de Blancpain fait partie de la collection Le Brassus, qui regroupe les pièces de haute complication. Le boîtier rond, très sobre, a été spécialement dessiné pour cette montre. En hommage à l’extrême sophistication du mouvement, il est façonné dans du platine, un métal très précieux, mais aussi extrêmement difficile à travailler.
La forme épurée de la lunette, soulignée par une double cannelure, met en valeur l’équilibre et le raffinement du cadran opalin, doté de chiffres romains en applique.
L’Equation Marchante est éditée en une série limitée de 50 pièces, avec un bracelet en cuir croco noir équipé d’une boucle déployante en platine.
Le fond pressé en platine porte l’inscription EQUATION MARCHANTE. Un verre saphir permet d’admirer les ponts gravés à la main et leur décor « rayons de soleil ». Il dévoile également la magnifique masse oscillante en platine, entièrement ciselée à la main, avec son motif figuratif rappelant les horloges astronomiques : un soleil au visage humain, un quartier de lune et une étoile.
Un nouvel hommage à l’astre des jours, vedette de cette montre côté cadran. Et une belle touche de poésie pour rappeler que c’est en levant les yeux au ciel, vers la lune et vers les astres, que l’homme a appris à mesurer le temps.
Mécanique céleste : l’horloge de la nature
Depuis la nuit des temps, le mouvement des astres rythme l’existence des hommes. Le soleil n’est pas seulement la source de toute vie sur la planète. C’est aussi notre première horloge. En surgissant à l’horizon, pour traverser le ciel, puis replonger dans l’ombre, il nous a donné la première division du temps : l’alternance des jours et des nuits. Le plus haut point de sa course marque le milieu du jour. Le retour des saisons, des solstices et des équinoxes a permis d’établir le cycle de l’année.
L’homme a très vite observé que le mouvement apparent des astres – qu’il s’agisse du soleil, de la lune, des planètes ou des constellations – obéissait à des lois immuables. Se basant sur le retour régulier de certains phénomènes, il a progressivement appris à mesurer le temps et à mettre au point divers calendriers, dont les calendriers lunaires, à l’origine de notre division en mois.
Pendant longtemps, les sociétés – essentiellement agricoles – ont vécu au rythme de la nature. Les cadrans solaires enregistraient le mouvement de la plus élémentaire des pendules : l’ombre portée. La mesure précise de l’heure, plus encore celle de la minute, n’avait pas d’importance capitale.
Astronomie, astrologie et mesure du temps étaient étroitement liées, comme en témoignent les premières horloges et montres de poche astronomiques. Mais avec la naissance des sociétés modernes, toujours plus soucieuses de précision et d’efficacité, la mesure du temps s’est émancipée de la simple observation de la nature pour aboutir à des systèmes plus abstraits, basés sur de savants calculs en chambre.
Equation du temps : la différence entre temps solaire vrai et temps solaire moyen
Le jour est l’intervalle de temps qui sépare deux passages consécutifs du soleil au méridien d’un lieu (point culminant dans le ciel). Mais en se déplaçant autour du soleil, la terre ne décrit pas un cercle parfait. Comme la plupart des planètes du système solaire, elle possède une trajectoire elliptique. De plus, l’axe de la terre est incliné par rapport au plan de l’orbite.
Le mouvement de la terre sur son orbite n’étant pas uniforme, le passage du soleil au méridien d’un lieu ne se produit pas à des intervalles de temps parfaitement égaux. Le jour « vrai », intervalle entre deux « midis vrais », varie de longueur en fonction de la saison, selon une succession qui se répète exactement d’année en année. Ces différences sont prises en compte par les cadrans solaires.
En raison de sa durée irrégulière, le jour solaire vrai ne pouvait pas être pris comme unité de temps – surtout avec le développement des instruments de mesure mécaniques (horloges, puis montres de poche). On a donc défini comme unité un jour « moyen », en imaginant un soleil fictif censé parcourir l’équateur céleste d’un mouvement uniforme. Le temps « moyen » (également appelé temps « civil » ou « légal »), celui de nos montres, a été divisé en jours d’égale durée tout au long de l’année, résultat de la moyenne de tous les jours solaires vrais d’une année.
On appelle « équation du temps » la différence entre temps solaire vrai et temps solaire moyen à un moment donné. L’équation du temps s’exprime en minutes (+/-), selon les formules suivantes :
Equation du temps = Temps moyen – Temps vrai
Temps moyen = Temps vrai + Equation du temps
Temps vrai = Temps moyen – Equation du temps
Le temps solaire vrai et le temps solaire moyen coïncident quatre fois par an : 16 avril, 14 juin, 2 septembre, 26 décembre (ces dates changent avec les années bissextiles). Mais l’écart atteint près d’un quart d’heure à certaines dates. Le 12 février, l’équation du temps est d’environ +14 minutes ; le soleil passe donc au méridien quand nos montres marquent 12h14. Le 14 novembre, l’équation du temps est d’environ –16 minutes; le midi vrai tombe donc à 11h44 heure civile.
Systèmes de correction : courbes d’équation et montres à équation du temps
Au cours des siècles, on a inventé divers moyens pour corriger l’écart entre temps solaire vrai et temps solaire moyen.
Les anciens cadrans solaires sont souvent accompagnés d’échelles de conversion permettant d’ajouter l’équation du temps pour obtenir le temps civil. Cette tabelle en forme de huit allongé enveloppant la ligne de midi – tracée sur la façade à côté du cadran solaire ou directement sur le plan du cadran – est appelée courbe d’équation « analemme ».
Sur les horloges et premières montres de poche, on trouve parfois des tabelles de conversion collées à l’intérieur des boîtiers afin de calculer le temps vrai à partir du temps moyen.
Mais les horlogers ont très vite rivalisé d’habileté pour développer un système qui puisse reproduire avec précision la complexité de la mécanique céleste. La longueur variable des jours solaires vrais se répétant aux mêmes dates chaque année, il est possible de la « programmer » à l’aide d’une came. C’est ainsi qu’on a vu apparaître au 17ème siècle les premières horloges et montres de poche « à équation du temps », véritables tours de force techniques. Le système consiste généralement en un petit cadran affichant, au moyen d’une aiguille, le nombre de minutes à ajouter ou retrancher par rapport au temps indiqué par la grande aiguille des minutes.
Les maîtres-horlogers ont également déployé des trésors de patience et d’ingéniosité pour mettre au point un autre système, beaucoup plus complexe à réaliser, mais nettement plus simple pour l’utilisateur : l’équation du temps marchante, dotée d’une seconde aiguille des minutes indiquant directement l’heure solaire vraie. Mais un mécanisme d’une telle sophistication exige d’ordinaire un certain espace. D’où l’extrême difficulté à l’adapter au volume restreint d’un boîtier de montre-bracelet.
Source : Blancpain
Depuis la nuit des temps, le mouvement des astres rythme l’existence des hommes. Le soleil n’est pas seulement la source de toute vie sur la planète. C’est aussi notre première horloge. En surgissant à l’horizon, pour traverser le ciel, puis replonger dans l’ombre, il nous a donné la première division du temps : l’alternance des jours et des nuits. Le plus haut point de sa course marque le milieu du jour. Le retour des saisons, des solstices et des équinoxes a permis d’établir le cycle de l’année.
L’homme a très vite observé que le mouvement apparent des astres – qu’il s’agisse du soleil, de la lune, des planètes ou des constellations – obéissait à des lois immuables. Se basant sur le retour régulier de certains phénomènes, il a progressivement appris à mesurer le temps et à mettre au point divers calendriers, dont les calendriers lunaires, à l’origine de notre division en mois.
Pendant longtemps, les sociétés – essentiellement agricoles – ont vécu au rythme de la nature. Les cadrans solaires enregistraient le mouvement de la plus élémentaire des pendules : l’ombre portée. La mesure précise de l’heure, plus encore celle de la minute, n’avait pas d’importance capitale.
Astronomie, astrologie et mesure du temps étaient étroitement liées, comme en témoignent les premières horloges et montres de poche astronomiques. Mais avec la naissance des sociétés modernes, toujours plus soucieuses de précision et d’efficacité, la mesure du temps s’est émancipée de la simple observation de la nature pour aboutir à des systèmes plus abstraits, basés sur de savants calculs en chambre.
Equation du temps : la différence entre temps solaire vrai et temps solaire moyen
Le jour est l’intervalle de temps qui sépare deux passages consécutifs du soleil au méridien d’un lieu (point culminant dans le ciel). Mais en se déplaçant autour du soleil, la terre ne décrit pas un cercle parfait. Comme la plupart des planètes du système solaire, elle possède une trajectoire elliptique. De plus, l’axe de la terre est incliné par rapport au plan de l’orbite.
Le mouvement de la terre sur son orbite n’étant pas uniforme, le passage du soleil au méridien d’un lieu ne se produit pas à des intervalles de temps parfaitement égaux. Le jour « vrai », intervalle entre deux « midis vrais », varie de longueur en fonction de la saison, selon une succession qui se répète exactement d’année en année. Ces différences sont prises en compte par les cadrans solaires.
En raison de sa durée irrégulière, le jour solaire vrai ne pouvait pas être pris comme unité de temps – surtout avec le développement des instruments de mesure mécaniques (horloges, puis montres de poche). On a donc défini comme unité un jour « moyen », en imaginant un soleil fictif censé parcourir l’équateur céleste d’un mouvement uniforme. Le temps « moyen » (également appelé temps « civil » ou « légal »), celui de nos montres, a été divisé en jours d’égale durée tout au long de l’année, résultat de la moyenne de tous les jours solaires vrais d’une année.
On appelle « équation du temps » la différence entre temps solaire vrai et temps solaire moyen à un moment donné. L’équation du temps s’exprime en minutes (+/-), selon les formules suivantes :
Equation du temps = Temps moyen – Temps vrai
Temps moyen = Temps vrai + Equation du temps
Temps vrai = Temps moyen – Equation du temps
Le temps solaire vrai et le temps solaire moyen coïncident quatre fois par an : 16 avril, 14 juin, 2 septembre, 26 décembre (ces dates changent avec les années bissextiles). Mais l’écart atteint près d’un quart d’heure à certaines dates. Le 12 février, l’équation du temps est d’environ +14 minutes ; le soleil passe donc au méridien quand nos montres marquent 12h14. Le 14 novembre, l’équation du temps est d’environ –16 minutes; le midi vrai tombe donc à 11h44 heure civile.
Systèmes de correction : courbes d’équation et montres à équation du temps
Au cours des siècles, on a inventé divers moyens pour corriger l’écart entre temps solaire vrai et temps solaire moyen.
Les anciens cadrans solaires sont souvent accompagnés d’échelles de conversion permettant d’ajouter l’équation du temps pour obtenir le temps civil. Cette tabelle en forme de huit allongé enveloppant la ligne de midi – tracée sur la façade à côté du cadran solaire ou directement sur le plan du cadran – est appelée courbe d’équation « analemme ».
Sur les horloges et premières montres de poche, on trouve parfois des tabelles de conversion collées à l’intérieur des boîtiers afin de calculer le temps vrai à partir du temps moyen.
Mais les horlogers ont très vite rivalisé d’habileté pour développer un système qui puisse reproduire avec précision la complexité de la mécanique céleste. La longueur variable des jours solaires vrais se répétant aux mêmes dates chaque année, il est possible de la « programmer » à l’aide d’une came. C’est ainsi qu’on a vu apparaître au 17ème siècle les premières horloges et montres de poche « à équation du temps », véritables tours de force techniques. Le système consiste généralement en un petit cadran affichant, au moyen d’une aiguille, le nombre de minutes à ajouter ou retrancher par rapport au temps indiqué par la grande aiguille des minutes.
Les maîtres-horlogers ont également déployé des trésors de patience et d’ingéniosité pour mettre au point un autre système, beaucoup plus complexe à réaliser, mais nettement plus simple pour l’utilisateur : l’équation du temps marchante, dotée d’une seconde aiguille des minutes indiquant directement l’heure solaire vraie. Mais un mécanisme d’une telle sophistication exige d’ordinaire un certain espace. D’où l’extrême difficulté à l’adapter au volume restreint d’un boîtier de montre-bracelet.
Source : Blancpain