A Bâle, pour la deuxième année consécutive, la manufacture Breguet a présenté dans un espace dédié les résultats de ses recherches en matière d’horlogerie fondamentale.
Nourri par le désir d’innover et d’améliorer la science de la mesure du temps, le célèbre horloger a développé des inventions qui sont, aujourd’hui encore, utilisées dans de nombreux garde-temps.
Ainsi, mais a-t-on encore besoin de le rappeler, en 1801, Abraham-Louis Breguet créait le tourbillon, un mécanisme complexe qui allait révolutionner la précision des montres de poche. Cet esprit pionnier de Breguet se perpétue de nos jours dans l’œuvre de la marque à son nom, puisque la manufacture s’engage à proposer des produits horlogers toujours plus innovants et originaux.
Pour y parvenir et sous l’égide de son PDG, Marc A. Hayek (qui a repris le flambeau après le décès de Nicolas G. Hayek), la maison Breguet poursuit son investissement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies et matériaux.
C’est ainsi que durant ces dix dernières années, elle a déposé plus de 100 brevets, liés notamment au perfectionnement de la chronométrie et à l’amélioration de la régulation acoustique. En 2010, la maison présentait la référence 3880 ST, Type XXII 10 Hz, résultat de ses recherches sur les hautes fréquences dans l’optique d’améliorer la résolution et les performances chronométriques.
Il s’agissait alors de la première montre de série animée par un mouvement de fréquence 10 Hz. Parallèlement, la marque intégrait en première mondiale un régulateur de sonnerie magnétique dans son Réveil Musical. Elle démontrait par ce procédé que plutôt que de lutter contre les effets du magnétisme, elle avait pris le parti de les dompter pour améliorer le fonctionnement de ses mouvements.
Aujourd’hui, Breguet présente les résultats actuels de sa quête visant à améliorer la chronométrie avec la référence 7727, la Breguet Classique Chronométrie.
Ce garde-temps en or rose intègre les dernières innovations de la manufacture et, à l’image du chronographe Type XXII, bat à une fréquence de 10 Hz. Il s’agit d’une première pour une montre qui ne soit pas chronographe, cette prouesse ayant le but technique majeur d’améliorer la précision et la stabilité de marche de la montre mécanique classique.
En effet, l’accroissement de la fréquence et de la puissance mécanique d’oscillation permet d’améliorer les performances chronométriques du balancier-spiral. En règle générale, le pouvoir réglant, à savoir la puissance mécanique d’un garde-temps, se situe en dessous de 200 microwatts, pour les chronomètres les plus performants.
Le pouvoir réglant de cette Classique Chronométrie est quant à lui de l’ordre de 800 microwatts. La maîtrise du silicium par Breguet a notamment rendu possible l’atteinte d’une telle fréquence avec un balancier-spiral de construction classique. En effet, les composants peuvent être précisément usinés et offrent l’avantage d’une grande légèreté. Ils sont en outre amagnétiques.
Ce garde-temps est donc équipé d’un spiral, d’une ancre et d’une roue d’échappement en silicium. Développé spécifiquement pour ce modèle, ce spiral permet d’obtenir une précision optimale et une maîtrise inégalée de l’isochronisme. Pour Breguet, une fréquence accrue ne signifie pas pour autant une diminution de la réserve de marche puisque, grâce à l’énergie emmagasinée dans son barillet et au facteur de qualité élevé, la référence 7727 garantit 60 heures de fonctionnement.
Les avancées de Breguet concernant le magnétisme ont également permis la création d’un mécanisme totalement inédit afin d’améliorer le pivotement, la rotation et la stabilité de l’axe du balancier. Les horlogers de la maison dévoilent une solution nouvelle reposant sur l’utilisation de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier (à l’instar d’Abraham-Louis Breguet qui en 1790 créait le pare-chute pour résoudre les problèmes de chocs pour le balancier et son axe, ainsi que le tourbillon pour égaliser les influences de la gravité).
L’un des aimants étant plus fort que l’autre, l’une des extrémités de l’axe est maintenue en contact permanent avec l’une des deux surfaces de rubis fixée à chaque extrémité des aimants. Grâce au phénomène d’induction magnétique, un flux magnétique est généré à travers l’axe, engendrant une force qui agit conjointement avec le couple auto-stabilisant sur l’axe de balancier.
Cette construction permet donc de créer un système dynamiquement stable, qui se centre et se corrige de lui-même. En effet, la force d’attraction entre l’axe et le contre-pivot d’appui étant plus forte que la gravité, l’axe est maintenu appuyé sur le même contre-pivot, indépendamment de la position de la montre. De plus, le système agit comme un pare-chute puisqu’en cas de choc provoquant le déplacement de l’axe sur le côté, les forces magnétiques de rappel augmentent proportionnellement au déplacement, afin de recentrer l’axe de manière automatique et de rétablir le flux magnétique maximal.
Du point de vue esthétique, le cadran présente le tour d’heures et minutes excentré tandis qu’un indicateur de petite seconde à 12 heures rappelle les deux cents ans du premier cadran excentré réalisé par Breguet. A 1 heure, un indicateur affiche le 10ème de seconde à l’aide d’une aiguille en silicium brevetée. En effet, plus léger, le silicium permet de diminuer l’inertie de l’aiguille afin de ne pas perturber la bonne marche de l’oscillateur. Le pare-chute est également visible à 2 heures afin de rappeler l’invention d’Abraham-Louis Breguet en 1790. Enfin, l’indicateur de réserve de marche est situé à 5 heures.
Le cadran a fait l’objet d’un soin particulier puisqu’il présente six guillochages à la main différents ! La partie centrale est réalisée en « vagues de Genève », la petite seconde en clous de Paris, le compteur de 10ème de seconde présente un guilloché soleil tandis que la réserve de marche propose un guillochage en chevrons. Le tour d’heures est décoré d’un guillochage liseré tandis que la bordure extérieure présente un motif grain d’orge.
Ce garde-temps est animé par le calibre 574 DR, un mouvement à remontage manuel fréquence 10 Hz avec balancier Breguet magnétique, échappement à ancre suisse en ligne en silicium et spiral en silicium. Un système de stop seconde permet une mise à l’heure des plus précises. Le boîtier en or rose, étanche à 30 mètres, présente un fond saphir qui permet au possesseur de cette montre d’en admirer le mouvement.
Si l’aspect technique du cœur de ce garde-temps évoque immanquablement une œuvre de Breguet, son esthétique affiche tour à tour un cadran guilloché, de fines cannelures sur le boîtier, des aiguilles en acier poli à « pomme évidée » Breguet, des attaches soudées, un numéro unique ainsi que la signature secrète. Autant d’attributs inhérents aux garde-temps Breguet. La référence 7727 existe également dans une version en or blanc avec bracelet en cuir.
Nourri par le désir d’innover et d’améliorer la science de la mesure du temps, le célèbre horloger a développé des inventions qui sont, aujourd’hui encore, utilisées dans de nombreux garde-temps.
Ainsi, mais a-t-on encore besoin de le rappeler, en 1801, Abraham-Louis Breguet créait le tourbillon, un mécanisme complexe qui allait révolutionner la précision des montres de poche. Cet esprit pionnier de Breguet se perpétue de nos jours dans l’œuvre de la marque à son nom, puisque la manufacture s’engage à proposer des produits horlogers toujours plus innovants et originaux.
Pour y parvenir et sous l’égide de son PDG, Marc A. Hayek (qui a repris le flambeau après le décès de Nicolas G. Hayek), la maison Breguet poursuit son investissement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies et matériaux.
C’est ainsi que durant ces dix dernières années, elle a déposé plus de 100 brevets, liés notamment au perfectionnement de la chronométrie et à l’amélioration de la régulation acoustique. En 2010, la maison présentait la référence 3880 ST, Type XXII 10 Hz, résultat de ses recherches sur les hautes fréquences dans l’optique d’améliorer la résolution et les performances chronométriques.
Il s’agissait alors de la première montre de série animée par un mouvement de fréquence 10 Hz. Parallèlement, la marque intégrait en première mondiale un régulateur de sonnerie magnétique dans son Réveil Musical. Elle démontrait par ce procédé que plutôt que de lutter contre les effets du magnétisme, elle avait pris le parti de les dompter pour améliorer le fonctionnement de ses mouvements.
Aujourd’hui, Breguet présente les résultats actuels de sa quête visant à améliorer la chronométrie avec la référence 7727, la Breguet Classique Chronométrie.
Ce garde-temps en or rose intègre les dernières innovations de la manufacture et, à l’image du chronographe Type XXII, bat à une fréquence de 10 Hz. Il s’agit d’une première pour une montre qui ne soit pas chronographe, cette prouesse ayant le but technique majeur d’améliorer la précision et la stabilité de marche de la montre mécanique classique.
En effet, l’accroissement de la fréquence et de la puissance mécanique d’oscillation permet d’améliorer les performances chronométriques du balancier-spiral. En règle générale, le pouvoir réglant, à savoir la puissance mécanique d’un garde-temps, se situe en dessous de 200 microwatts, pour les chronomètres les plus performants.
Le pouvoir réglant de cette Classique Chronométrie est quant à lui de l’ordre de 800 microwatts. La maîtrise du silicium par Breguet a notamment rendu possible l’atteinte d’une telle fréquence avec un balancier-spiral de construction classique. En effet, les composants peuvent être précisément usinés et offrent l’avantage d’une grande légèreté. Ils sont en outre amagnétiques.
Ce garde-temps est donc équipé d’un spiral, d’une ancre et d’une roue d’échappement en silicium. Développé spécifiquement pour ce modèle, ce spiral permet d’obtenir une précision optimale et une maîtrise inégalée de l’isochronisme. Pour Breguet, une fréquence accrue ne signifie pas pour autant une diminution de la réserve de marche puisque, grâce à l’énergie emmagasinée dans son barillet et au facteur de qualité élevé, la référence 7727 garantit 60 heures de fonctionnement.
Les avancées de Breguet concernant le magnétisme ont également permis la création d’un mécanisme totalement inédit afin d’améliorer le pivotement, la rotation et la stabilité de l’axe du balancier. Les horlogers de la maison dévoilent une solution nouvelle reposant sur l’utilisation de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier (à l’instar d’Abraham-Louis Breguet qui en 1790 créait le pare-chute pour résoudre les problèmes de chocs pour le balancier et son axe, ainsi que le tourbillon pour égaliser les influences de la gravité).
L’un des aimants étant plus fort que l’autre, l’une des extrémités de l’axe est maintenue en contact permanent avec l’une des deux surfaces de rubis fixée à chaque extrémité des aimants. Grâce au phénomène d’induction magnétique, un flux magnétique est généré à travers l’axe, engendrant une force qui agit conjointement avec le couple auto-stabilisant sur l’axe de balancier.
Cette construction permet donc de créer un système dynamiquement stable, qui se centre et se corrige de lui-même. En effet, la force d’attraction entre l’axe et le contre-pivot d’appui étant plus forte que la gravité, l’axe est maintenu appuyé sur le même contre-pivot, indépendamment de la position de la montre. De plus, le système agit comme un pare-chute puisqu’en cas de choc provoquant le déplacement de l’axe sur le côté, les forces magnétiques de rappel augmentent proportionnellement au déplacement, afin de recentrer l’axe de manière automatique et de rétablir le flux magnétique maximal.
Du point de vue esthétique, le cadran présente le tour d’heures et minutes excentré tandis qu’un indicateur de petite seconde à 12 heures rappelle les deux cents ans du premier cadran excentré réalisé par Breguet. A 1 heure, un indicateur affiche le 10ème de seconde à l’aide d’une aiguille en silicium brevetée. En effet, plus léger, le silicium permet de diminuer l’inertie de l’aiguille afin de ne pas perturber la bonne marche de l’oscillateur. Le pare-chute est également visible à 2 heures afin de rappeler l’invention d’Abraham-Louis Breguet en 1790. Enfin, l’indicateur de réserve de marche est situé à 5 heures.
Le cadran a fait l’objet d’un soin particulier puisqu’il présente six guillochages à la main différents ! La partie centrale est réalisée en « vagues de Genève », la petite seconde en clous de Paris, le compteur de 10ème de seconde présente un guilloché soleil tandis que la réserve de marche propose un guillochage en chevrons. Le tour d’heures est décoré d’un guillochage liseré tandis que la bordure extérieure présente un motif grain d’orge.
Ce garde-temps est animé par le calibre 574 DR, un mouvement à remontage manuel fréquence 10 Hz avec balancier Breguet magnétique, échappement à ancre suisse en ligne en silicium et spiral en silicium. Un système de stop seconde permet une mise à l’heure des plus précises. Le boîtier en or rose, étanche à 30 mètres, présente un fond saphir qui permet au possesseur de cette montre d’en admirer le mouvement.
Si l’aspect technique du cœur de ce garde-temps évoque immanquablement une œuvre de Breguet, son esthétique affiche tour à tour un cadran guilloché, de fines cannelures sur le boîtier, des aiguilles en acier poli à « pomme évidée » Breguet, des attaches soudées, un numéro unique ainsi que la signature secrète. Autant d’attributs inhérents aux garde-temps Breguet. La référence 7727 existe également dans une version en or blanc avec bracelet en cuir.
Spécificités techniques de la montre Breguet Breguet Classique Chronométrie 7727
Boîtier en or rose 18 carats à carrure finement cannelée.
Diamètre 41 mm
Fond saphir
Attaches soudées, barrettes vissées.
Étanche jusqu’à 3 bar (30 m).
Cadran en or 18 carats argenté et guilloché à la main selon six motifs différents.
Individuellement numéroté et signé Breguet.
Tour d’heures excentré en chiffres romains.
Indicateur de réserve de marche à 5h.
Petite seconde à 12h. Indicateur 10ème de seconde à l’aide d’une aiguille en silicium à 1h.
Aiguilles Breguet à « pomme évidée » en acier poli.
Mouvement mécanique à remontage manuel. Numéroté et signé BREGUET. Cal. 574 DR. 14 lignes. 45 rubis. Réserve de marche de 60 heures avec indication de la réserve de marche à 5h.
Échappement à ancre suisse en ligne en silicium
Spiral en silicium.
Fréquence 10 Hz
Bracelet en cuir
Réf. 7727BR/12/9WU
Diamètre 41 mm
Fond saphir
Attaches soudées, barrettes vissées.
Étanche jusqu’à 3 bar (30 m).
Cadran en or 18 carats argenté et guilloché à la main selon six motifs différents.
Individuellement numéroté et signé Breguet.
Tour d’heures excentré en chiffres romains.
Indicateur de réserve de marche à 5h.
Petite seconde à 12h. Indicateur 10ème de seconde à l’aide d’une aiguille en silicium à 1h.
Aiguilles Breguet à « pomme évidée » en acier poli.
Mouvement mécanique à remontage manuel. Numéroté et signé BREGUET. Cal. 574 DR. 14 lignes. 45 rubis. Réserve de marche de 60 heures avec indication de la réserve de marche à 5h.
Échappement à ancre suisse en ligne en silicium
Spiral en silicium.
Fréquence 10 Hz
Bracelet en cuir
Réf. 7727BR/12/9WU