La conception, le développement et la mise au point de cette montre à complication ont demandé trois ans de travail aux équipes de Breguet. « Il s’agit en effet, pour la première fois, de disposer d’un fuseau horaire à saut instantané sur une montre mécanique » assure la manufacture du Swatch Group dans son communiqué.
Cette fonction permet au voyageur d’afficher simplement l’heure de deux fuseaux horaires présélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir.
Tout cela bien entendu sans perturber la marche de la montre dont la précision, lors de la mise à l’heure, est assurée par un système de stop seconde. Bien sûr, ce changement de fuseau horaire agit non seulement sur l’heure, mais également sur la date, synchronisée au moyen d’un système de quantième « suiveur », et sur l’indication jour/nuit.
Disposant de finitions exceptionnelles –comme son cadran en laque translucide par exemple- la nouvelle Breguet Classique Hora Mundi 5717 se pose ainsi en montre de prédilection du voyageur amateur de belle horlogerie (et voyageant en Première !).
Un garde-temps qui puise sa légitimité dans l’histoire même de la marque. En effet, son fondateur Abraham-Louis Breguet, tout au long de sa vie, ne conçut sa passion et son génie de l’horlogerie qu’associés à la diffusion de ses montres dans le monde entier.
Ainsi, s’il fonda son entreprise quai de l’Horloge à Paris et se cantonna tout d’abord à la France pour écouler ses œuvres, A.L. Breguet comprit, dès avant la Révolution française, qu’il se devait aussi de faire apprécier ses créations par-delà les frontières. Pendant et après la période napoléonienne, il s’employa donc à construire un réseau commercial international. Pour cela, il conçut une stratégie très personnelle, consistant à aborder un marché en s’appuyant sur un réseau d’amis éclairés et de vendeurs professionnels.
Si les garde-temps de Breguet trouvèrent des amateurs inconditionnels principalement en Angleterre, en Espagne et en Russie, ils trouvèrent également des clients en Pologne, dans les États et principautés allemands, dans la péninsule italienne, en Turquie et jusqu’aux États Unis d’Amérique.
Cette fonction permet au voyageur d’afficher simplement l’heure de deux fuseaux horaires présélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir.
Tout cela bien entendu sans perturber la marche de la montre dont la précision, lors de la mise à l’heure, est assurée par un système de stop seconde. Bien sûr, ce changement de fuseau horaire agit non seulement sur l’heure, mais également sur la date, synchronisée au moyen d’un système de quantième « suiveur », et sur l’indication jour/nuit.
Disposant de finitions exceptionnelles –comme son cadran en laque translucide par exemple- la nouvelle Breguet Classique Hora Mundi 5717 se pose ainsi en montre de prédilection du voyageur amateur de belle horlogerie (et voyageant en Première !).
Un garde-temps qui puise sa légitimité dans l’histoire même de la marque. En effet, son fondateur Abraham-Louis Breguet, tout au long de sa vie, ne conçut sa passion et son génie de l’horlogerie qu’associés à la diffusion de ses montres dans le monde entier.
Ainsi, s’il fonda son entreprise quai de l’Horloge à Paris et se cantonna tout d’abord à la France pour écouler ses œuvres, A.L. Breguet comprit, dès avant la Révolution française, qu’il se devait aussi de faire apprécier ses créations par-delà les frontières. Pendant et après la période napoléonienne, il s’employa donc à construire un réseau commercial international. Pour cela, il conçut une stratégie très personnelle, consistant à aborder un marché en s’appuyant sur un réseau d’amis éclairés et de vendeurs professionnels.
Si les garde-temps de Breguet trouvèrent des amateurs inconditionnels principalement en Angleterre, en Espagne et en Russie, ils trouvèrent également des clients en Pologne, dans les États et principautés allemands, dans la péninsule italienne, en Turquie et jusqu’aux États Unis d’Amérique.
En souvenir des nombreux voyages effectués par son fondateur, la manufacture Breguet avait déjà présenté une première montre Hora Mundi en 1996, dans la ligne Marine. Celle de 2011 présente des fonctionnalités sensiblement différentes. Outre l’heure, la minute et la seconde au centre, elle dispose d’un affichage de la date tout à fait original. Celui-ci se fait en effet au moyen d’un disque traînant. Explications…
Ce disque apparaît dans un guichet situé sur le cadran à 12h, guichet qui est suffisamment large pour laisser apparaître trois dates successives. En date du 25 du mois par exemple, le numéro « 25 » va ainsi, en 24 heures, traverser le guichet de gauche à droite. Progressivement, le « 23 », puis le « 24 » disparaîtront, tandis que le « 26 », puis le « 27 » feront leur apparition.
Afin cependant d’éviter toute confusion dans la lecture de la date, les horlogers de la manufacture Breguet ont rajouté au système de quantième traînant une minuscule aiguille rétrograde, cachée sous le cadran et terminée par un cercle de petite taille. Ce cercle va venir entourer la date du jour dès son apparition dans la partie gauche du guichet de quantième, et la suivre tout au long de la journée jusqu’à sa disparition à droite du guichet. À minuit, l’aiguille portant le cercle va sauter pour revenir à la gauche du guichet et entourer la date de la journée qui commence. Ce système tout à fait unique est destiné à faciliter la lecture de la date dans la configuration d’un quantième traînant.
La complication la plus emblématique de cette montre reste toutefois son système de fuseau horaire instantané à mémoire avec date, indication jour/nuit et ville synchronisées, une première mondiale pour une montre mécanique. Cette fonctionnalité permet de présélectionner deux villes parmi celles des 24 fuseaux horaires, deux villes pour lesquelles on pourra afficher l’heure locale et passer de l’une à l’autre via un saut instantané déclenché par une pression sur la couronne-poussoir située à 8h.
Rien de tel qu’un exemple pour bien comprendre le système : admettons qu’il soit 16h à Paris, le 25 du mois. Par rotation de cette couronne-poussoir, on affiche le nom de Paris dans le guichet à 6h puis, grâce à la couronne à 3h, on règle les aiguilles sur 4h et la date sur 25, tout en prenant soin que l’indicateur de jour/nuit affiche le soleil.
Si l’on souhaite pouvoir afficher rapidement l’heure locale de Sydney, on va d’abord devoir tourner la couronne-poussoir pour faire apparaître le nom de la ville australienne dans le guichet à 6h, la mise à l’heure du fuseau de Sydney se fait automatiquement. Étant donné le décalage horaire de 9 heures, l’aiguille des heures va avancer de 9 heures, la date simultanément passer au 26 et l’indicateur de jour/nuit tourner jusqu’à afficher la lune.
Lorsqu’il est 16 heures à Paris, il est en effet 1 heure du matin, le lendemain, à Sydney. Une fois cette opération de préréglage effectuée, le système de double fuseau instantané permettra, par simple pression sur la couronne-poussoir, d’aller et venir de l’heure de Paris à celle de Sydney, tous les indicateurs –heure, date et jour/nuit– se réglant de façon simultanée et coordonnée.
Cette complication s’avère être ainsi d’une grande utilité pour ceux qui voyagent souvent ou qui sont amenés à être en rapport avec des correspondants vivant dans des pays lointains ; elle leur permet en effet de les contacter avec la certitude de ne pas les réveiller en pleine nuit.
Le mouvement mécanique à remontage automatique équipant la nouvelle Hora Mundi est le 5717, mouvement dont la base est le calibre 777 avec échappement en silicium, muni ici d’un module additionnel. Quatre demandes de brevets ont été déposées lors de sa conception. L’un se rapporte à une pièce d’horlogerie comprenant un mécanisme à deux fuseaux horaires ; le second l’affichage d’un fuseau horaire à la demande via l’aiguillage principal ; le troisième porte sur la roue de mémoire mécanique programmable et reprogrammable pour une pièce d’horlogerie ; et le dernier concerne le dispositif d’affichage d’une dimension temporelle via une aiguille traînante.
Côté finitions et habillage, cette montre de 44mm de diamètre et de 13.55mm d’épaisseur s’inscrit dans la plus pure tradition Breguet. Son boîtier en or 18 carats ou en platine 950 est étanche à 30 mètres. Équipé d’un fond saphir, il dispose de multiples raffinements tels qu’une mince lunette arrondie, des flancs de carrure cannelés et des attaches de bracelet rapportées et soudées.
Côté affichage, celui-ci se fait au moyen des fameuses aiguilles Breguet, reconnaissables entre toutes à leur « pomme » excentrée et évidée. Ces aiguilles courent sur un cadran en or massif d’une grande complexité. Sa partie périphérique, portant un tour d’heures en chiffres romains décalqués a une finition argentée et satinée circulaire, un guillochage liseré fait à la main ainsi que des index en or rouge (ou en platine selon la version de la boîte).
Le centre du cadran figurant une vue du globe terrestre est étampé puis guilloché à la main pour donner un motif « vagues » au niveau des océans. Ces océans font ensuite l’objet d’un laquage multicouche, les continents étant eux polis. Sur l’affichage jour/nuit, le ciel est réalisé en utilisant un lapis lazuli contenant nombre d’inclusions en pyrite qui, semblables à de minuscules pointes d’or, viennent y figurer les étoiles.
Enfin, le soleil et la lune sont en or massif, or jaune pour le soleil, or jaune rhodié pour la lune. Le cache de ce même disque, représentant un nuage et portant la mention Breguet ainsi que le numéro de série de la montre, est aussi en or 18 carats argenté et entièrement gravé à la main.
Ce disque apparaît dans un guichet situé sur le cadran à 12h, guichet qui est suffisamment large pour laisser apparaître trois dates successives. En date du 25 du mois par exemple, le numéro « 25 » va ainsi, en 24 heures, traverser le guichet de gauche à droite. Progressivement, le « 23 », puis le « 24 » disparaîtront, tandis que le « 26 », puis le « 27 » feront leur apparition.
Afin cependant d’éviter toute confusion dans la lecture de la date, les horlogers de la manufacture Breguet ont rajouté au système de quantième traînant une minuscule aiguille rétrograde, cachée sous le cadran et terminée par un cercle de petite taille. Ce cercle va venir entourer la date du jour dès son apparition dans la partie gauche du guichet de quantième, et la suivre tout au long de la journée jusqu’à sa disparition à droite du guichet. À minuit, l’aiguille portant le cercle va sauter pour revenir à la gauche du guichet et entourer la date de la journée qui commence. Ce système tout à fait unique est destiné à faciliter la lecture de la date dans la configuration d’un quantième traînant.
La complication la plus emblématique de cette montre reste toutefois son système de fuseau horaire instantané à mémoire avec date, indication jour/nuit et ville synchronisées, une première mondiale pour une montre mécanique. Cette fonctionnalité permet de présélectionner deux villes parmi celles des 24 fuseaux horaires, deux villes pour lesquelles on pourra afficher l’heure locale et passer de l’une à l’autre via un saut instantané déclenché par une pression sur la couronne-poussoir située à 8h.
Rien de tel qu’un exemple pour bien comprendre le système : admettons qu’il soit 16h à Paris, le 25 du mois. Par rotation de cette couronne-poussoir, on affiche le nom de Paris dans le guichet à 6h puis, grâce à la couronne à 3h, on règle les aiguilles sur 4h et la date sur 25, tout en prenant soin que l’indicateur de jour/nuit affiche le soleil.
Si l’on souhaite pouvoir afficher rapidement l’heure locale de Sydney, on va d’abord devoir tourner la couronne-poussoir pour faire apparaître le nom de la ville australienne dans le guichet à 6h, la mise à l’heure du fuseau de Sydney se fait automatiquement. Étant donné le décalage horaire de 9 heures, l’aiguille des heures va avancer de 9 heures, la date simultanément passer au 26 et l’indicateur de jour/nuit tourner jusqu’à afficher la lune.
Lorsqu’il est 16 heures à Paris, il est en effet 1 heure du matin, le lendemain, à Sydney. Une fois cette opération de préréglage effectuée, le système de double fuseau instantané permettra, par simple pression sur la couronne-poussoir, d’aller et venir de l’heure de Paris à celle de Sydney, tous les indicateurs –heure, date et jour/nuit– se réglant de façon simultanée et coordonnée.
Cette complication s’avère être ainsi d’une grande utilité pour ceux qui voyagent souvent ou qui sont amenés à être en rapport avec des correspondants vivant dans des pays lointains ; elle leur permet en effet de les contacter avec la certitude de ne pas les réveiller en pleine nuit.
Le mouvement mécanique à remontage automatique équipant la nouvelle Hora Mundi est le 5717, mouvement dont la base est le calibre 777 avec échappement en silicium, muni ici d’un module additionnel. Quatre demandes de brevets ont été déposées lors de sa conception. L’un se rapporte à une pièce d’horlogerie comprenant un mécanisme à deux fuseaux horaires ; le second l’affichage d’un fuseau horaire à la demande via l’aiguillage principal ; le troisième porte sur la roue de mémoire mécanique programmable et reprogrammable pour une pièce d’horlogerie ; et le dernier concerne le dispositif d’affichage d’une dimension temporelle via une aiguille traînante.
Côté finitions et habillage, cette montre de 44mm de diamètre et de 13.55mm d’épaisseur s’inscrit dans la plus pure tradition Breguet. Son boîtier en or 18 carats ou en platine 950 est étanche à 30 mètres. Équipé d’un fond saphir, il dispose de multiples raffinements tels qu’une mince lunette arrondie, des flancs de carrure cannelés et des attaches de bracelet rapportées et soudées.
Côté affichage, celui-ci se fait au moyen des fameuses aiguilles Breguet, reconnaissables entre toutes à leur « pomme » excentrée et évidée. Ces aiguilles courent sur un cadran en or massif d’une grande complexité. Sa partie périphérique, portant un tour d’heures en chiffres romains décalqués a une finition argentée et satinée circulaire, un guillochage liseré fait à la main ainsi que des index en or rouge (ou en platine selon la version de la boîte).
Le centre du cadran figurant une vue du globe terrestre est étampé puis guilloché à la main pour donner un motif « vagues » au niveau des océans. Ces océans font ensuite l’objet d’un laquage multicouche, les continents étant eux polis. Sur l’affichage jour/nuit, le ciel est réalisé en utilisant un lapis lazuli contenant nombre d’inclusions en pyrite qui, semblables à de minuscules pointes d’or, viennent y figurer les étoiles.
Enfin, le soleil et la lune sont en or massif, or jaune pour le soleil, or jaune rhodié pour la lune. Le cache de ce même disque, représentant un nuage et portant la mention Breguet ainsi que le numéro de série de la montre, est aussi en or 18 carats argenté et entièrement gravé à la main.