Avant d’aller plus loin, rappelons que l’équation du temps (complication relativement rare dans l’horlogerie que l’on retrouve chez Vacheron Constantin, chez Girard-Perregaux, chez Blancpain ou chez Panerai- permet d’afficher la différence entre le temps solaire moyen –heures et minutes civiles–et le temps solaire vrai – heures et minutes solaires.
Depuis l’Antiquité, le soleil a été utilisé comme base de temps. Toutefois, le mouvement apparent du soleil –le temps solaire vrai indiqué par les cadrans solaires– n’est pas régulier. Avec l’amélioration de la précision horlogère, les montres et les horloges sont devenues la base du temps et le temps solaire vrai a été remplacé par le temps solaire moyen où tous les jours sont égaux et durent 24 heures. C’est tout de même plus pratique.
Pour autant, il faut savoir que le temps solaire moyen peut avoir un retard allant jusqu’à 16 minutes par rapport au temps solaire vrai, ou une avance jusqu’à 14 minutes. Quatre jours par an seulement, les deux temps ont une même valeur.
Les différentes positions du soleil dans le ciel se reproduisant de manière identique aux mêmes dates, il est alors possible pour les horlogers de les « programmer » à l’aide d’une came spéciale. En forme de 8 (ou de haricot), celle-ci reproduit mécaniquement le tracé des positions du soleil dans le ciel, l’analemme.
Cette came est couplée à un palpeur qui entraîne un levier d’équation permettant d’afficher l’indication de la différence entre heure civile et heure solaire (-16 à +14 minutes). Cette lecture se fait en général sur un secteur ou cadran subsidiaire. Il incombe alors à l’utilisateur d’additionner ou de soustraire mentalement l’écart affiché par rapport à l’heure moyenne afin de connaître l’heure solaire vraie.
La nouvelle Marine Équation Marchante de Breguet indique pour sa part, simultanément l’heure civile et l’heure vraie à l’aide de deux aiguilles des minutes distinctes. L’aiguille solaire marchante, décorée d’un soleil doré facetté, propose une lecture directe des minutes du temps solaire.
L’aiguille des minutes solaires doit répondre à deux impératifs : il lui faut évoluer de façon conventionnelle sur le cadran, à l’instar de l’aiguille des minutes civiles, mais elle doit également se décaler chaque jour de cette dernière d’une valeur variant selon l’analemme afin d’afficher l’équation du temps.
Ce résultat, Breguet a pu l’obtenir en dotant son aiguille solaire marchante d’un rouage différentiel animé par deux sources de rotation fonctionnant en totale indépendance ; la rotation des minutes civiles et celle commandée par le levier en contact avec la came d’équation, qui, elle, effectue un tour par année. Breguet a développé une came d’équation d’une extrême finesse supportée par un disque en saphir transparent servant également à la correction de l’équation du temps par mois.
A la complexité apportée par l’indication de l’équation marchante s’ajoute un quantième perpétuel. Deux guichets, l’un situé entre 10h et 11h, l’autre entre 1h et 2h, font respectivement défiler les jours de la semaine ainsi que les mois et l’année bissextile. Le quantième est affiché à l’intérieur du tour d’heure, à l’aide d’une aiguille rétrograde terminée par une ancre et parcourant un arc de cercle de 9h à 3h.
Basée sur le calibre automatique 581DR, ce montre renferme en plus, une troisième complication, et non des moindres : elle est en effet dotée d’un tourbillon 60 secondes dont la cage en titane abrite un balancier Breguet à spiral en silicium. Cette caractéristique permet notamment au balancier d’atteindre une fréquence de 4 Hz tout en conservant une réserve de marche particulièrement confortable, sur une pièce automatique -80h- affichée dans un guichet jauge entre 7h et 9h.
Côté face, le cadran ardoise présente deux types de guillochages, dont un motif « vagues » conçu pour cette nouvelle création. La mention « Marine royale » est gravée sur la barrette de tourbillon. Au dos de la montre, les ponts, visibles sous un fond saphir, ont été ciselés pour représenter dans les moindres détails le « Royal Louis », vaisseau de premier rang de la Marine royale française.
Le barillet est quant à lui décoré d’une rose des vents, en référence à la navigation astronomique. Grâce au positionnement de la masse oscillante en périphérie du calibre, le mouvement automatique ainsi décoré déploie toute sa splendeur.
Cette Marine est équipée de cornes centrales associant surfaces polies et satinées, des cannelures plus ouvertes, aux flancs visibles, une couronne surmontée d’un « B » poli sur fond sablé, ainsi qu’un décor de couronne en forme de vagues anglées et satinées. Cette complication est proposée dans une boîte de 43,9mm de diamètre en or rose ou en platine.
Depuis l’Antiquité, le soleil a été utilisé comme base de temps. Toutefois, le mouvement apparent du soleil –le temps solaire vrai indiqué par les cadrans solaires– n’est pas régulier. Avec l’amélioration de la précision horlogère, les montres et les horloges sont devenues la base du temps et le temps solaire vrai a été remplacé par le temps solaire moyen où tous les jours sont égaux et durent 24 heures. C’est tout de même plus pratique.
Pour autant, il faut savoir que le temps solaire moyen peut avoir un retard allant jusqu’à 16 minutes par rapport au temps solaire vrai, ou une avance jusqu’à 14 minutes. Quatre jours par an seulement, les deux temps ont une même valeur.
Les différentes positions du soleil dans le ciel se reproduisant de manière identique aux mêmes dates, il est alors possible pour les horlogers de les « programmer » à l’aide d’une came spéciale. En forme de 8 (ou de haricot), celle-ci reproduit mécaniquement le tracé des positions du soleil dans le ciel, l’analemme.
Cette came est couplée à un palpeur qui entraîne un levier d’équation permettant d’afficher l’indication de la différence entre heure civile et heure solaire (-16 à +14 minutes). Cette lecture se fait en général sur un secteur ou cadran subsidiaire. Il incombe alors à l’utilisateur d’additionner ou de soustraire mentalement l’écart affiché par rapport à l’heure moyenne afin de connaître l’heure solaire vraie.
La nouvelle Marine Équation Marchante de Breguet indique pour sa part, simultanément l’heure civile et l’heure vraie à l’aide de deux aiguilles des minutes distinctes. L’aiguille solaire marchante, décorée d’un soleil doré facetté, propose une lecture directe des minutes du temps solaire.
L’aiguille des minutes solaires doit répondre à deux impératifs : il lui faut évoluer de façon conventionnelle sur le cadran, à l’instar de l’aiguille des minutes civiles, mais elle doit également se décaler chaque jour de cette dernière d’une valeur variant selon l’analemme afin d’afficher l’équation du temps.
Ce résultat, Breguet a pu l’obtenir en dotant son aiguille solaire marchante d’un rouage différentiel animé par deux sources de rotation fonctionnant en totale indépendance ; la rotation des minutes civiles et celle commandée par le levier en contact avec la came d’équation, qui, elle, effectue un tour par année. Breguet a développé une came d’équation d’une extrême finesse supportée par un disque en saphir transparent servant également à la correction de l’équation du temps par mois.
A la complexité apportée par l’indication de l’équation marchante s’ajoute un quantième perpétuel. Deux guichets, l’un situé entre 10h et 11h, l’autre entre 1h et 2h, font respectivement défiler les jours de la semaine ainsi que les mois et l’année bissextile. Le quantième est affiché à l’intérieur du tour d’heure, à l’aide d’une aiguille rétrograde terminée par une ancre et parcourant un arc de cercle de 9h à 3h.
Basée sur le calibre automatique 581DR, ce montre renferme en plus, une troisième complication, et non des moindres : elle est en effet dotée d’un tourbillon 60 secondes dont la cage en titane abrite un balancier Breguet à spiral en silicium. Cette caractéristique permet notamment au balancier d’atteindre une fréquence de 4 Hz tout en conservant une réserve de marche particulièrement confortable, sur une pièce automatique -80h- affichée dans un guichet jauge entre 7h et 9h.
Côté face, le cadran ardoise présente deux types de guillochages, dont un motif « vagues » conçu pour cette nouvelle création. La mention « Marine royale » est gravée sur la barrette de tourbillon. Au dos de la montre, les ponts, visibles sous un fond saphir, ont été ciselés pour représenter dans les moindres détails le « Royal Louis », vaisseau de premier rang de la Marine royale française.
Le barillet est quant à lui décoré d’une rose des vents, en référence à la navigation astronomique. Grâce au positionnement de la masse oscillante en périphérie du calibre, le mouvement automatique ainsi décoré déploie toute sa splendeur.
Cette Marine est équipée de cornes centrales associant surfaces polies et satinées, des cannelures plus ouvertes, aux flancs visibles, une couronne surmontée d’un « B » poli sur fond sablé, ainsi qu’un décor de couronne en forme de vagues anglées et satinées. Cette complication est proposée dans une boîte de 43,9mm de diamètre en or rose ou en platine.