Entre Breitling et le chronographe, c’est une longue longue histoire… En effet, cet horloger a joué un rôle prépondérant dans le développement et les évolutions de cette fonction au fil du temps. Grâce, par exemple, au premier poussoir indépendant à 2h (1915), mais également grâce au second poussoir indépendant (1934), mais aussi en inventant le tout premier chrono automatique en 1969 !
Rappelons que cette marque est l’une des rares maisons horlogères à posséder ses propres mouvements chronos entièrement conçus et fabriqués dans le complexe ultramoderne de Breitling Chronométrie à La Chaux-de-Fonds. Pour développer ces calibres « manufacture », Breitling a réuni sous son toit les meilleurs ingénieurs et constructeurs horlogers.
Ainsi est née au fil du temps, toute une gamme de moteurs dotés de fonctions utiles faciles d’utilisation et bien sûr, tous certifiés chronomètres par le COSC. Lorsque Breitling a commencé à proposer ses montres embarquant ses propres mouvements, les clients ont trouvé les produits relativement chers. Désormais, avec les augmentations successives de la part des concurrents, les Breitling équipées de ces calibres se situent dans une fourchette de tarifs plutôt raisonnables ; avec de surcroit un excellent rapport qualité/prix.
Passionnés par leur mission, les experts du laboratoire d’idées Chronoworks ont entièrement repensé le Calibre manufacture 01, un mouvement chrono auto avec roue à colonnes, embrayage vertical et réserve de marche de plus de 70 heures. L’idée ? Augmenter son rendement partout où cela était possible. Pour ce faire, les ingénieurs et horlogers ont réexaminé tous les organes du mouvement en traquant la moindre perte d’énergie, la moindre friction inutile, le moindre « surpoids » augmentant l’inertie... Ils ont ainsi développé cinq avancées techniques qui améliorent les performances de ce calibre.
Rappelons que cette marque est l’une des rares maisons horlogères à posséder ses propres mouvements chronos entièrement conçus et fabriqués dans le complexe ultramoderne de Breitling Chronométrie à La Chaux-de-Fonds. Pour développer ces calibres « manufacture », Breitling a réuni sous son toit les meilleurs ingénieurs et constructeurs horlogers.
Ainsi est née au fil du temps, toute une gamme de moteurs dotés de fonctions utiles faciles d’utilisation et bien sûr, tous certifiés chronomètres par le COSC. Lorsque Breitling a commencé à proposer ses montres embarquant ses propres mouvements, les clients ont trouvé les produits relativement chers. Désormais, avec les augmentations successives de la part des concurrents, les Breitling équipées de ces calibres se situent dans une fourchette de tarifs plutôt raisonnables ; avec de surcroit un excellent rapport qualité/prix.
Passionnés par leur mission, les experts du laboratoire d’idées Chronoworks ont entièrement repensé le Calibre manufacture 01, un mouvement chrono auto avec roue à colonnes, embrayage vertical et réserve de marche de plus de 70 heures. L’idée ? Augmenter son rendement partout où cela était possible. Pour ce faire, les ingénieurs et horlogers ont réexaminé tous les organes du mouvement en traquant la moindre perte d’énergie, la moindre friction inutile, le moindre « surpoids » augmentant l’inertie... Ils ont ainsi développé cinq avancées techniques qui améliorent les performances de ce calibre.
This browser does not support the video element.
Platine et ponts de rouage en céramique
La première optimisation a porté sur le châssis du mouvement (platine et ponts de rouage). Pour diminuer les frictions dues au pivotement des axes, ces composants ont été fabriqués dans une céramique high-tech (nitrure de bore hexagonal) déjà utilisée comme adjuvant de lubrifiant solide dans les moteurs hautes performances, mais mise en œuvre pour la première fois dans des applications mécaniques horlogères. Grâce au coefficient de frottement très faible, les axes peuvent pivoter directement dans les trous de la platine et des ponts, sans usure ni perte d’énergie, et sans aucune lubrification – ce qui a permis de supprimer 11 rubis sur 47.
Roues en silicium
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un mouvement horloger est à l’arrêt 95% du temps et chaque « redémarrage » entraîne une certaine perte d’énergie. Pour lutter contre cette inertie, le calibre a été doté de trois roues (roue de centre, roue moyenne, roue de seconde) en silicium, un matériau deux fois plus léger que la normale – et donc plus facile à « relancer ». Quant à la géométrie de ces roues, fabriquées par procédé de gravure ionique (DRIE), elle a été retravaillée pour rendre la structure plus rigide et éviter ainsi toute déformation des bras.
Echappement en silicium
L’attention s’est aussi concentrée sur l’organe « distributeur », l’échappement, là où se situe traditionnellement une grande partie des pertes d’énergie. L’échappement à ancre suisse a été conservé, mais avec une roue et une ancre en silicium permettant d’abaisser le poids, donc l’inertie, et de supprimer les levées en rubis, d’où une plus grande précision au niveau des formes. Pour assurer une transmission plus efficace de l’énergie en provenance du barillet, la géométrie des deux pièces a également été revisitée (découpe des dents et des levées). La limitation angulaire de l’ancre sans butées contribue, par ailleurs, à accroître la fiabilité. Il a ainsi été possible de gagner 42% de rendement sur cet organe capital, tout en assurant une sécurité optimale – un aspect essentiel des performances.
Balancier à inertie variable
Le réglage des oscillations du balancier s’effectue généralement en agissant sur la longueur active du spiral à l’aide de goupilles, ce qui peut perturber la chronométrie. Les spécialistes de Chronoworks ont opté pour un balancier à inertie variable réglable grâce à quatre petites masselottes en or situées à la périphérie. Pour s’affranchir de la sensibilité à la température et conserver la même précision de marche en toutes circonstances, ils ont choisi de marier une serge (anneau) en nickel à une croix (bras) en laiton – en utilisant la dilatation/rétraction du laiton pour modifier l’inertie. Lorsque la température augmente, la croix se dilate et pousse la serge vers l’extérieur, ce qui accroît l’inertie. Lorsque la température descend, la croix se rétracte et « tire » la serge vers le centre, diminuant l’inertie. Ce système réinterprète ainsi le principe des balanciers bimétalliques, en exploitant toutes les possibilités de fabrication les plus modernes (LIGA).
Dentures élastiques
Autre point névralgique dans un mécanisme de chronographe à embrayage vertical, le minuscule organe chargé de faire le lien entre le mouvement de base et la roue portant la trotteuse (mobile de chronographe). Cet ensemble composé d’un axe et de deux roues (2 mm de diamètre) présente généralement un certain jeu pouvant entraîner des saccades, que l’on élimine en utilisant un « ressort de friction » – ce qui cause une perte d’énergie de 15%. Plutôt que compenser ce jeu par freinage, les spécialistes de Chronoworks ont préféré doter les deux roues de dentures élastiques épousant la forme des dents opposées – grâce à une structure en nickel-phosphore. Résultat : plus aucune perte d’énergie et une autonomie identique, que la fonction chronographe soit enclenchée ou arrêtée.
La première optimisation a porté sur le châssis du mouvement (platine et ponts de rouage). Pour diminuer les frictions dues au pivotement des axes, ces composants ont été fabriqués dans une céramique high-tech (nitrure de bore hexagonal) déjà utilisée comme adjuvant de lubrifiant solide dans les moteurs hautes performances, mais mise en œuvre pour la première fois dans des applications mécaniques horlogères. Grâce au coefficient de frottement très faible, les axes peuvent pivoter directement dans les trous de la platine et des ponts, sans usure ni perte d’énergie, et sans aucune lubrification – ce qui a permis de supprimer 11 rubis sur 47.
Roues en silicium
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un mouvement horloger est à l’arrêt 95% du temps et chaque « redémarrage » entraîne une certaine perte d’énergie. Pour lutter contre cette inertie, le calibre a été doté de trois roues (roue de centre, roue moyenne, roue de seconde) en silicium, un matériau deux fois plus léger que la normale – et donc plus facile à « relancer ». Quant à la géométrie de ces roues, fabriquées par procédé de gravure ionique (DRIE), elle a été retravaillée pour rendre la structure plus rigide et éviter ainsi toute déformation des bras.
Echappement en silicium
L’attention s’est aussi concentrée sur l’organe « distributeur », l’échappement, là où se situe traditionnellement une grande partie des pertes d’énergie. L’échappement à ancre suisse a été conservé, mais avec une roue et une ancre en silicium permettant d’abaisser le poids, donc l’inertie, et de supprimer les levées en rubis, d’où une plus grande précision au niveau des formes. Pour assurer une transmission plus efficace de l’énergie en provenance du barillet, la géométrie des deux pièces a également été revisitée (découpe des dents et des levées). La limitation angulaire de l’ancre sans butées contribue, par ailleurs, à accroître la fiabilité. Il a ainsi été possible de gagner 42% de rendement sur cet organe capital, tout en assurant une sécurité optimale – un aspect essentiel des performances.
Balancier à inertie variable
Le réglage des oscillations du balancier s’effectue généralement en agissant sur la longueur active du spiral à l’aide de goupilles, ce qui peut perturber la chronométrie. Les spécialistes de Chronoworks ont opté pour un balancier à inertie variable réglable grâce à quatre petites masselottes en or situées à la périphérie. Pour s’affranchir de la sensibilité à la température et conserver la même précision de marche en toutes circonstances, ils ont choisi de marier une serge (anneau) en nickel à une croix (bras) en laiton – en utilisant la dilatation/rétraction du laiton pour modifier l’inertie. Lorsque la température augmente, la croix se dilate et pousse la serge vers l’extérieur, ce qui accroît l’inertie. Lorsque la température descend, la croix se rétracte et « tire » la serge vers le centre, diminuant l’inertie. Ce système réinterprète ainsi le principe des balanciers bimétalliques, en exploitant toutes les possibilités de fabrication les plus modernes (LIGA).
Dentures élastiques
Autre point névralgique dans un mécanisme de chronographe à embrayage vertical, le minuscule organe chargé de faire le lien entre le mouvement de base et la roue portant la trotteuse (mobile de chronographe). Cet ensemble composé d’un axe et de deux roues (2 mm de diamètre) présente généralement un certain jeu pouvant entraîner des saccades, que l’on élimine en utilisant un « ressort de friction » – ce qui cause une perte d’énergie de 15%. Plutôt que compenser ce jeu par freinage, les spécialistes de Chronoworks ont préféré doter les deux roues de dentures élastiques épousant la forme des dents opposées – grâce à une structure en nickel-phosphore. Résultat : plus aucune perte d’énergie et une autonomie identique, que la fonction chronographe soit enclenchée ou arrêtée.
« En réduisant les frottements ainsi que l’inertie des composants mobiles, tout en assurant un fonctionnement optimal du mouvement de base comme du chronographe, ces cinq mesures réunies ont très nettement accru le rendement énergétique du Calibre Breitling 01 » assure l’horloger dans son communiqué.
Et d’ajouter : « il a dès lors été possible de le munir d’un ressort plus fin – donc plus long, ce qui a permis de faire passer la réserve de marche de 70 à 100 heures, soit un gain de 45%. Ce progrès ne représente pas seulement un confort supplémentaire pour l’utilisateur, qui peut laisser sa montre plus de quatre jours au repos sans devoir ensuite la remettre à l’heure. Il contribue également à améliorer la précision. Plus la réserve de marche est élevée, moins la force du ressort diminue durant les premières 24 heures, ce qui garantit une meilleure régularité de marche du mouvement ».
Toutes ces évolutions technologiques ont été intégrées dans une nouvelle montre de la collection Superocean Héritage proposée dans un boitier noir mat en céramique de 46 mm, étanche 100 mètres. Le cadran s’orne d’index en pointe rappelant la Superocean de 1957. Un fond transparent permet d’admirer le mouvement Chronoworks avec sa mécanique « nouvelle génération » et sa masse oscillante noire. Autre exclusivité, la montre est équipée d’un bracelet en caoutchouc tressé inspiré du bracelet en acier tressé d’origine.
Et d’ajouter : « il a dès lors été possible de le munir d’un ressort plus fin – donc plus long, ce qui a permis de faire passer la réserve de marche de 70 à 100 heures, soit un gain de 45%. Ce progrès ne représente pas seulement un confort supplémentaire pour l’utilisateur, qui peut laisser sa montre plus de quatre jours au repos sans devoir ensuite la remettre à l’heure. Il contribue également à améliorer la précision. Plus la réserve de marche est élevée, moins la force du ressort diminue durant les premières 24 heures, ce qui garantit une meilleure régularité de marche du mouvement ».
Toutes ces évolutions technologiques ont été intégrées dans une nouvelle montre de la collection Superocean Héritage proposée dans un boitier noir mat en céramique de 46 mm, étanche 100 mètres. Le cadran s’orne d’index en pointe rappelant la Superocean de 1957. Un fond transparent permet d’admirer le mouvement Chronoworks avec sa mécanique « nouvelle génération » et sa masse oscillante noire. Autre exclusivité, la montre est équipée d’un bracelet en caoutchouc tressé inspiré du bracelet en acier tressé d’origine.
Spécificités techniques
Calibre manufacture Breitling 01 automatique Chronoworks COSC
28 800 alternances
36 rubis.
Chronographe au 1/4 de seconde, totalisateurs 30 minutes et 12 heures
Calendrier
Réserve de marche de 100 heures
Boîtier céramique noire 46 mm
Couronne vissée
Lunette tournante unidirectionnelle à cliquet
Glace saphir bombée, antireflet double face
Fond saphir transparent
Cadran noir Volcano
Etanche à 100 m
Série limitée à 100 exemplaires
Bracelet caoutchouc Aero Classic
28 800 alternances
36 rubis.
Chronographe au 1/4 de seconde, totalisateurs 30 minutes et 12 heures
Calendrier
Réserve de marche de 100 heures
Boîtier céramique noire 46 mm
Couronne vissée
Lunette tournante unidirectionnelle à cliquet
Glace saphir bombée, antireflet double face
Fond saphir transparent
Cadran noir Volcano
Etanche à 100 m
Série limitée à 100 exemplaires
Bracelet caoutchouc Aero Classic