La nouvelle est tombée cette semaine en provenance des Etats-Unis, où l’horloger Breitling est d’ailleurs très bien implanté. La marque serait à vendre. Alors qu’il y a encore quelques semaines, lors de l’ouverture de sa première boutique genevoise, Breitling annonçait que tout allait bien…
Avant de revenir sur ces rumeurs de ventes, rappelons que Breitling (150.000 montres par an) reste l’une des rares sociétés horlogères suisses à demeurer indépendante dans un marché désormais trusté par les grands groupes : Swatch Group, Richemont, LVMH et Kering. De fait, cette belle marque « vieille » de 132 ans aux nombreux garde-temps mythiques (Navitimer, Chronomat, Colt, Emergency, etc.) appartient à la famille Schneider depuis 1979.
Certes, cela fait des mois que l’on attend parler d’une possible vente de Breitling, mais rien de sérieux ni de très fondée. D’ailleurs, l’info n’avait jusqu’à lors été reprise par aucun grand média. Mais cette fois-ci, l’annonce vient de Bloomberg et peut donc être considérée comme plus sérieuse… D’autant que le marché horloger ne cesse de baisser.
L’agence de presse américaine estime que Breitling aurait dû vendre la marque il y a quelques années, quand le marché était ultra-porteur ; merci du conseil… Selon le cabinet Vontobel, spécialisé dans les analyses du marché horloger, le chiffre d’affaires de la marque au « B » ailé serait pour 2015 de 370 millions de francs suisses. Et selon un autre spécialiste, John Guy de Mainfirst Bank AG, cité par la dépêche Bloomberg, sa valeur de revente pourrait s’élever entre 600 et 900 millions de francs suisses, en gros, deux ans et demi de CA.
Reste à savoir qui peut se porter acquéreur de Breitling. Certes, le marché n’est pas bon ces temps-ci et probablement pour les mois qui viennent, mais cette marque spécialisée dans la montre de pilote, reste l’une des plus belles et des plus légitimes dans l’univers de la montre de luxe. Elle possède de nombreux atouts : des best-sellers, des montres mythiques, des calibres maison et une belle unité de production.
De plus, au cours des dernières années, Breitling a inauguré plus d’une quarantaine de boutiques à travers le monde. Une manière de renforcer sa présence sur les différents marchés en offrant aux clients des espaces reflétant parfaitement l’univers de la marque (en complément de ses 2.000 revendeurs). Bref, il y a du potentiel.
Alors qui pourrait racheter ? Les Chinois ne semblent plus très emballés par les marques horlogères, les Japonais ? Des Américains ? L’un des quatre grands groupes de luxe cités précédemment, d’aucuns évoquent Kering qui a récemment repris Ulysse Nardin… Affaire à suivre.
Avant de revenir sur ces rumeurs de ventes, rappelons que Breitling (150.000 montres par an) reste l’une des rares sociétés horlogères suisses à demeurer indépendante dans un marché désormais trusté par les grands groupes : Swatch Group, Richemont, LVMH et Kering. De fait, cette belle marque « vieille » de 132 ans aux nombreux garde-temps mythiques (Navitimer, Chronomat, Colt, Emergency, etc.) appartient à la famille Schneider depuis 1979.
Certes, cela fait des mois que l’on attend parler d’une possible vente de Breitling, mais rien de sérieux ni de très fondée. D’ailleurs, l’info n’avait jusqu’à lors été reprise par aucun grand média. Mais cette fois-ci, l’annonce vient de Bloomberg et peut donc être considérée comme plus sérieuse… D’autant que le marché horloger ne cesse de baisser.
L’agence de presse américaine estime que Breitling aurait dû vendre la marque il y a quelques années, quand le marché était ultra-porteur ; merci du conseil… Selon le cabinet Vontobel, spécialisé dans les analyses du marché horloger, le chiffre d’affaires de la marque au « B » ailé serait pour 2015 de 370 millions de francs suisses. Et selon un autre spécialiste, John Guy de Mainfirst Bank AG, cité par la dépêche Bloomberg, sa valeur de revente pourrait s’élever entre 600 et 900 millions de francs suisses, en gros, deux ans et demi de CA.
Reste à savoir qui peut se porter acquéreur de Breitling. Certes, le marché n’est pas bon ces temps-ci et probablement pour les mois qui viennent, mais cette marque spécialisée dans la montre de pilote, reste l’une des plus belles et des plus légitimes dans l’univers de la montre de luxe. Elle possède de nombreux atouts : des best-sellers, des montres mythiques, des calibres maison et une belle unité de production.
De plus, au cours des dernières années, Breitling a inauguré plus d’une quarantaine de boutiques à travers le monde. Une manière de renforcer sa présence sur les différents marchés en offrant aux clients des espaces reflétant parfaitement l’univers de la marque (en complément de ses 2.000 revendeurs). Bref, il y a du potentiel.
Alors qui pourrait racheter ? Les Chinois ne semblent plus très emballés par les marques horlogères, les Japonais ? Des Américains ? L’un des quatre grands groupes de luxe cités précédemment, d’aucuns évoquent Kering qui a récemment repris Ulysse Nardin… Affaire à suivre.