Buci : le temps "sang d'encre" avec seconde/seconde


La jeune marque horlogère parisienne Buci, créée par Nousseïma Baraket, lancée au printemps 2022 poursuit la production de son premier modèle limité à 300 exemplaires en consacrant les quarante dernières pièces à une collaboration avec seconde/seconde qui a imaginé un cadran « sang d’encre ». Compter 1.495 euros pour livraison mai 2024.


Voici un cadran qui se fait littéralement un sang d’encre… Un cadran qui s’inquiète du temps qui passe inexorablement qui a été imaginé par le designer français Romaric André, fondateur de seconde/seconde.
 
On le sait, ce dernier bouscule depuis quelques années déjà, le monde feutré de l’horlogerie avec ses différentes collaborations dotées de fortes doses d’humour et de décalage. De Moser à Vulcain en passant par Charles Simon ou encore Louis Erard ou plus récemment Frédérique Constant.
 
Aujourd’hui, c’est donc Buci qui propose une édition spéciale et limitée à 40 exemplaires (les derniers de sa première collection de 300 pièces) imaginée en collaboration avec seconde/seconde ; un modèle présenté cette semaine, le 21 mars 2024, à l’occasion de la Journée mondiale de la Poésie.

Pour cette collab’, le cadran qui offre un bel effet papier Velin semble fendu et laisse s’échapper des gouttes de sang… Littéralement, un sang d’encre ! Pour le reste, on retrouve les caractéristiques de cette première édition Buci en version automatique.
 
Un boiter en acier de 38mm (taille mixte) doté d’un cadran à la texture du papier, quatre index en forme de plume de stylo stylisée et toujours, des bracelets en cuir arborant une citation évoquant la liberté, l’éternité, l’amour et l’instant.
 
Côté moteur, ce garde-temps embarque un calibre mécanique à remontage automatique « trois aiguilles » de chez Soprod ; réserve de marche standard de 44h. Le tout, assemblé en France.
 
Buci, un nom qui évoque Paris et surtout, sa rive gauche, la rive « littéraire » par excellence… C’est cette rue -qui fut le théâtre d'une importante manifestation de la Résistance, principalement menée par des femmes sous l’occupation Allemande- qui va donner ce nom au concept de Nousseïma Baraket. 

Montres-de-luxe.com | Publié le 22 Mars 2024 | Lu 4566 fois

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