La Tank (celle qu’on nommera plus tard la « normale ») est née en 1919, au sortir de la Première guerre mondiale…
Deux ans plus tard, en 1921, Cartier présentait la toute première véritable évolution de cette montre qui révolutionna son époque avec une version allongée* et surtout, dotée d’un boitier cambré qui se devait d’épouser la forme du poignet (« l’habiller » pourrait-on dire) et qui donnera son nom à ce garde-temps.
A l’époque, cette montre embarquait le calibre 123 de chez LeCoultre avec spiral Breguet. Les deux aiguilles de type « pomme » scandaient les heures sur un cadran avec les fameux chiffres romains chers à Cartier associés à un chemin de fer en courbe qui n’est pas sans évoquer la courbure même de la boite…
Deux ans plus tard, en 1921, Cartier présentait la toute première véritable évolution de cette montre qui révolutionna son époque avec une version allongée* et surtout, dotée d’un boitier cambré qui se devait d’épouser la forme du poignet (« l’habiller » pourrait-on dire) et qui donnera son nom à ce garde-temps.
A l’époque, cette montre embarquait le calibre 123 de chez LeCoultre avec spiral Breguet. Les deux aiguilles de type « pomme » scandaient les heures sur un cadran avec les fameux chiffres romains chers à Cartier associés à un chemin de fer en courbe qui n’est pas sans évoquer la courbure même de la boite…
Alors que cette montre célèbre cette année son centième anniversaire (on la verra aux poignets de Fred Astaire ou de Steve McQueen dans L’affaire Thomas Crown), Cartier a dévoilé un modèle rendant hommage à ce garde-temps centenaire, qui fut déjà réédité en 2005 d’ailleurs.
Un modèle limité à 150 pièces numérotées en or jaune (ref. WGTA0057), toutes pré-vendues avant leur lancement -ce qui illustre bien le succès des rééditions de designs cultes de l’horlogerie Cartier- avec cadran « coquille d’œuf ».
Un modèle limité à 150 pièces numérotées en or jaune (ref. WGTA0057), toutes pré-vendues avant leur lancement -ce qui illustre bien le succès des rééditions de designs cultes de l’horlogerie Cartier- avec cadran « coquille d’œuf ».
Si aujourd’hui, son boîtier de 46,30 mm x 23 mm** (non étanche) affiche 6,40 mm d’épaisseur, la Tank Cintrée a su préserver tous ses signes identitaires : le chemin de fer en « courbe », les fameux chiffres romains Cartier, les aiguilles en acier bleui de type « pomme » (ou Breguet), le remontoir perlé orné d’un cabochon saphir (très légèrement différent de l’original) et un bracelet -ici en veau marron- à boucle ardillon.
Le calibre LeCoultre d’origine a lui été changé et aujourd’hui, c’est un mouvement à remontage manuel, le calibre 9780 MC (le 849, rond, de chez JLC également) de seulement 35h de réserve de marche, qui embarque au sein de ce modèle très réussi mais qui aurait tout de même pu bénéficier d’une boucle déployante... Surtout vu son prix.
*à ne pas confondre avec la Tank américaine qui est un modèle différent.
**44.7 mm x 23mm et 6.7 mm d’épaisseur
Le calibre LeCoultre d’origine a lui été changé et aujourd’hui, c’est un mouvement à remontage manuel, le calibre 9780 MC (le 849, rond, de chez JLC également) de seulement 35h de réserve de marche, qui embarque au sein de ce modèle très réussi mais qui aurait tout de même pu bénéficier d’une boucle déployante... Surtout vu son prix.
*à ne pas confondre avec la Tank américaine qui est un modèle différent.
**44.7 mm x 23mm et 6.7 mm d’épaisseur