La Boy-Friend de chez Chanel n’était au départ, disponible qu’en versions en or… Depuis la rentrée 2016, elle est commercialisée en version acier avec calibre quartz uniquement. Mais ce qui incontestablement lui donne un charme bien particulier, c’est son bracelet en acier qui reprend un motif de tissu tweed, l’une des matières de prédilection de Mademoiselle Chanel.
« C’est dans un vieux tailleur que je suis vraiment à l’aise, mais pas dans un de ces tissus rudes et lourds… Ah, non ! Surtout pas… C’est moi d’ailleurs qui ai appris aux Écossais à faire des tweeds légers. Je vous jure que j’ai eu du mal à les convaincre ! » disait la créatrice à propos de ce tissu.
C’est avant tout pour son propre usage que Mademoiselle Chanel commença à détourner les vêtements masculins quitte à devoir tailler, recoudre, adapter… Éprise de mouvement, elle conçoit la garde-robe d’une femme qui, à son image, bouge, voyage, conduit et fait du sport. Audacieuse, elle n’hésite pas à transgresser les codes vestimentaires de son époque en choisissant des matériaux pour leur confort, à l’exemple du jersey d’abord, puis du tweed dès les années 1920.
« C’est dans un vieux tailleur que je suis vraiment à l’aise, mais pas dans un de ces tissus rudes et lourds… Ah, non ! Surtout pas… C’est moi d’ailleurs qui ai appris aux Écossais à faire des tweeds légers. Je vous jure que j’ai eu du mal à les convaincre ! » disait la créatrice à propos de ce tissu.
C’est avant tout pour son propre usage que Mademoiselle Chanel commença à détourner les vêtements masculins quitte à devoir tailler, recoudre, adapter… Éprise de mouvement, elle conçoit la garde-robe d’une femme qui, à son image, bouge, voyage, conduit et fait du sport. Audacieuse, elle n’hésite pas à transgresser les codes vestimentaires de son époque en choisissant des matériaux pour leur confort, à l’exemple du jersey d’abord, puis du tweed dès les années 1920.
Le tweed va alors marquer durablement son vocabulaire stylistique. Rappelons que son nom est une dérivation du mot écossais « tweel », qui signifie étoffe croisée. Ce lainage, tissé à la main et fabriqué en Écosse par les habitants des Highlands, possède à ses yeux toutes les qualités requises : la laine cardée est souple et mousseuse ; non peignée, elle conserve ses irrégularités dites boutons qui lui confèrent un aspect plus naturel. Mademoiselle Chanel aura toujours préféré une qualité de laine moins lavée pour lui conserver toute sa souplesse, et se targuera même de reconnaître un tweed spécifiquement rincé à l’eau de la rivière Tweed.
Né d’un emmaillement de fils d’acier, ce bracelet estampé révèle une prouesse technique : pour rappeler la richesse du tissu, le motif Tweed doit en effet être bien marqué par une frappe précise et profonde tout en garantissant une très grande souplesse et ainsi, assurer un porter très confortable. La réalisation de ce strap a demandé plusieurs mois de mise au point. La maîtrise de ce savoir-faire a permis d’intégrer une ganse pour souligner les contours du bracelet Tweed. La même qui souligne les contours des vestes de chez Chanel, le bord des poches ainsi que le bas des manches.
« On attendait avec impatience cette version acier » indique Jean Lassaussois, patron des boutiques Les Montres à Paris. « Elle est disponible en deux tailles, Small et Medium. Son cadran noir est guilloché et son boitier, qui évoque la forme de la place Vendôme à Paris et celle du flacon du parfum No 5, accueille un calibre quartz. Mais c’est incontestablement son bracelet en acier « façon tweed » qui fait sensation. Il apporte un vrai plus à cette montre et rappelle bien évidemment, l’un des tissus préférés de Coco Chanel. C’est vraiment une très belle montre pour femmes ».
Pour la petite histoire, sachez que Mademoiselle Chanel, la première styliste à avoir fait porter des pantalons aux femmes, avait pour habitude d'emprunter les montres de ses amants pour les porter. Sans doute devait-elle détester les petits bijoux illisibles qu'étaient alors les montres pour femme. « Des microbes », disait-elle, méprisante. A ses yeux, les montres devaient être usuelles, solides et belles...
*Pierre Galante, Les années Chanel, Editions Mercure de France, 1972, p. 121
Né d’un emmaillement de fils d’acier, ce bracelet estampé révèle une prouesse technique : pour rappeler la richesse du tissu, le motif Tweed doit en effet être bien marqué par une frappe précise et profonde tout en garantissant une très grande souplesse et ainsi, assurer un porter très confortable. La réalisation de ce strap a demandé plusieurs mois de mise au point. La maîtrise de ce savoir-faire a permis d’intégrer une ganse pour souligner les contours du bracelet Tweed. La même qui souligne les contours des vestes de chez Chanel, le bord des poches ainsi que le bas des manches.
« On attendait avec impatience cette version acier » indique Jean Lassaussois, patron des boutiques Les Montres à Paris. « Elle est disponible en deux tailles, Small et Medium. Son cadran noir est guilloché et son boitier, qui évoque la forme de la place Vendôme à Paris et celle du flacon du parfum No 5, accueille un calibre quartz. Mais c’est incontestablement son bracelet en acier « façon tweed » qui fait sensation. Il apporte un vrai plus à cette montre et rappelle bien évidemment, l’un des tissus préférés de Coco Chanel. C’est vraiment une très belle montre pour femmes ».
Pour la petite histoire, sachez que Mademoiselle Chanel, la première styliste à avoir fait porter des pantalons aux femmes, avait pour habitude d'emprunter les montres de ses amants pour les porter. Sans doute devait-elle détester les petits bijoux illisibles qu'étaient alors les montres pour femme. « Des microbes », disait-elle, méprisante. A ses yeux, les montres devaient être usuelles, solides et belles...
*Pierre Galante, Les années Chanel, Editions Mercure de France, 1972, p. 121