Chopard L.U.C XP Urushi : union est-ouest en matière de savoir-faire traditionnels


Artiste japonais élevé au rang de « Living National Treasure » (que l’on peut traduire par « trésor national vivant ») par les autorités de son pays le Japon, Kiichiro Masumura a supervisé la création pour la manufacture horlogère suisse Chopard de cadrans uniques selon les techniques ancestrales de l’Urushi. Des œuvres d’art magnifiquement mises en valeur par les lignes sobres de la L.U.C XP, modèle extra-plat équipé d’un mouvement mécanique à remontage automatique L.U.C 96HM qui affiche 65 heures de réserve de marche !


La quintessence de l’art japonais ancestral alliée au plus haut degré de raffinement de l’horlogerie helvétique : s’il fallait résumer en quelques mots les nouvelles L.U.C XP Urushi, c’est ainsi qu’on pourrait les présenter !

Nées de la rencontre entre la manufacture horlogère Chopard et Kiichiro Masumura, un artiste japonais élevé au rang officiel de « Living National Treasure », elles consacrent les techniques traditionnelles de l’Urushi et du Maki-e, misent en valeur par la sobriété du modèle L.U.C XP extra-plat.

Précisons que la notion de « Living National Treasure » a été développée en 1950 par le gouvernement japonais et est utilisée pour définir ceux qui contribuent à préserver un patrimoine, une culture et des savoirs faire ancestraux tel l’Urushi -utilisé également par Vacheron Constantin.

L’Urushi est un art japonais ancestral de laquage. Le vernis est obtenu grâce à la sève de l’arbre Urushi, dit aussi « arbre à laque » ou « vernis du Japon », qui pousse surtout au Japon et en Chine. La récolte de la résine, un peu à l’image du caoutchouc de l’hévéa, ne peut se faire qu’une fois l’an, dans des quantités très faibles.

Trois à cinq ans après sa collecte, la résine est traitée pour devenir une laque très résistante, de consistance mielleuse. Elle est appliquée par couches successives très fines, traditionnellement sur des objets du quotidien, bols ou boîtes par exemple.

Technique de l’Urushi, le Maki-e consiste à saupoudrer la laque de poudre de métal –de l’or en l’occurrence– afin d’en souligner les contours. La poussière d’or est appliquée à l’aide de tubes de bambou et de petites brosses en poils de rat afin de tracer des lignes très fines. Cet art demande un très grand savoir-faire, et seuls quelques « Maîtres Urushi » –parmi lesquels Kiichiro Masumura– le dominent encore aujourd’hui.

Chez Chopard, la L.U.C XP Urushi est le premier garde temps dont le cadran à été décoré de la sorte. En 2008, quelques premières pièces avaient été réalisées et présentées uniquement au Japon. Cette année, la manufacture présente une collection de neuf cadrans différents dont la réalisation, supervisée par Kiichiro Masumura, a été prise en charge par la Maison Yamada Heiando fournisseur de l’Empereur du Japon.

Ces œuvres représentent les cinq éléments basiques de l’univers selon l’ancienne philosophie des sciences naturelles chinoise, ou encore l’univers lui-même pour l’un des cadrans. Les traits de cinq créatures légendaires, le dragon à la corne bleue, le phénix, le qylin dans la lumière de lune, le tigre accroupi et Genbu l’alliance du précieux serpent et de la tortue évoquent respectivement le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. Les trois derniers cadrans présentent un paon, un poisson rouge, et la jungle. Chaque pièce, peinte minutieusement à la main, est unique et offre au regard des détails inédits, empreints d’une grande poésie.

Ces œuvres d’art sont mises en valeur par le modèle Chopard L.U.C XP. Extra-plat –6,8 mm d’épaisseur seulement. Concevoir et produire un mouvement mécanique à remontage automatique -doté de deux barillets et d’une confortable réserve de marche de 65 heures– apte à intégrer un boîtier si fin « relève de l’exploit » assure le communiqué.

Les horlogers de Chopard Manufacture, à Fleurier, ont réussi cette prouesse grâce à une construction astucieuse avec rotor excentré. Les designers ont également parfaitement travaillé le boîtier rond de grand diamètre – 39,5 mm – pour lui donner un profil plus élancé, avec lunette plate et « bande de carrure » très fine. Résultat : des lignes légères, dynamiques, à l’équilibre souverain.

Avec leur boitier en or rose 18 carats (or gris pour la version cadran Univers uniquement), monté sur un bracelet en alligator noir, les L.U.C XP Urushi sont livrées dans un écrin spécial lui aussi décoré selon les techniques de l’Urushi. Noir à l’extérieur et or Maki-e à l’intérieur, il est de forme octogonale, le symbole de la gaieté en Orient. Une cordelette de soie, faisant office de fermoir, ainsi que les sceaux de Kiichiro Masumura et de Yamada Heiando contribuent à conférer à cet objet une dimension intemporelle.

Spécificités techniques de la Chopard L.U.C XP Urushi

Boîtier or rose 18ct
Diamètre total 39.50 mm
Epaisseur 6.80 mm
Couronne en or rose 18ct avec logo L.U.C 4.00 mm
Glace saphir antireflet
Fond ouvert avec glace saphir antireflet

Etanchéité 30 mètres

Mouvement mécanique à remontage automatique L.U.C 96HM
Diamètre 27.40 mm
Epaisseur 3.30 mm
Nombre de pierres 29
Fréquence 28'800 A/h
2 barillets technologie Twin
Ponts décors Côtes de Genève

Réserve de marche 65 heures

Cadran et aiguilles :
Cadrans « Urushi »
Aiguilles Dauphines dorées pour les heures et les minutes

Fonctions et affichages :
Affichage de l’heure et de la minute au centre

Bracelet en alligator brun ou noir doublé alligator brun
Boucle ardillon en or rose 18ct

Réf. 161902-5049 – En or rose 18ct avec cadran Paon
Réf. 161902-5048 – En or rose 18ct avec cadran Tigre
Réf. 161902-5050 – En or rose 18ct avec cadran Jungle

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Septembre 2011 | Lu 6231 fois

À découvrir aussi :