L’histoire ininterrompue de Vacheron Constantin durant 260 ans exprime non seulement l’évolution constante d’un savoir-faire et d’une belle créativité, mais témoigne également de l’évolution de notre société…
Cela se concrétise, entre autre, de la manière suivante : depuis 1755, plus de 350 mètres linéaires de documents relatent les créations, les idées et les inventions de chaque époque, l’émergence de nouveaux savoirs, la naissance des échanges à travers les continents. Ces archives conservent également la mémoire de chaque pièce, siècle après siècle. Elles préservent ainsi la capacité de les restaurer et d’en certifier leur authenticité. Ces archives exceptionnelles constituent un patrimoine de valeur mondiale.
En 2014, Vacheron Constantin a initié un partenariat avec deux laboratoires de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne pour garantir la pérennité de ces archives et les valoriser. Le Digital Humanities Lab recherche des principes de numérisation capables de reconnaître les écritures manuscrites anciennes, d’en relier les contenus et de les contextualiser pour constituer une vision historique globale.
Dans cet esprit, l’EPFL+ECAL Lab ont imaginé un moyen de redonner vie à ce corpus à l’aide de technologies immersives. Plus concrètement, ce projet baptisé Chronogram donne progressivement naissance à un univers qui exprime la richesse de ce patrimoine. Le travail de recherche implique une large équipe transdisciplinaire qui conjugue des compétences en archivistique, humanités digitales, linguistique, design d’interaction, design d’objet et ingénierie.
Il associe également différents artisans pour concrétiser des dispositifs permettant de voyager dans cet univers historique. Le projet ambitionne ainsi de renouveler notre rapport au patrimoine, de lui donner un statut inédit, vivant, interactif et immersif qui renforce notre relation au passé et à la richesse des savoirs qu’il contient.
A l’occasion du SIHH 2016, Vacheron Constantin a dévoilé les résultats de ce partenariat. Trois dispositifs inspirés par l’art des masques, le casque d’escrime et les binoculaires panoramiques qui permettent de plonger dans l’histoire. Ils confèrent à l’expérience numérique une dimension physique en impliquant des matières nobles. Le numérique et la technologie se conjuguent ainsi au savoir-faire et à la tradition, reliant ainsi les mondes réels et virtuels dans une continuité nouvelle.
Pour le projet Chronogram, le Digital Humanities Lab (DHLAB), dirigé par le professeur Frédéric
Kaplan, a mis en place une chaine de numérisation et transcription en collaboration avec le Département du Patrimoine de Vacheron Constantin, permettant de transformer l’archive de la manufacture en un système informationnel. Il devient par exemple possible de rechercher le nom d’une personne ou d’un lieu et de retrouver tous les documents manuscrits ou imprimés correspondants.
Pour réaliser ce travail, qui implique notamment la reconnaissance d’écritures et de textes anciens, l’équipe du DHLAB a réutilisé l’expérience et les savoir-faire développés dans le travail de recherche mené sur les grandes archives vénitiennes (projet Venice Time Machine). Le système de transcription automatique a été entraîné spécifiquement sur les écritures présentes dans les documents des archives de Vacheron Constantin.
Grâce à la collaboration établie durant les phases de recherche, les archivistes de la manufacture pourront interagir massivement avec les contenus et leur contexte pour transformer la richesse de l’histoire de VC en une ressource utilisable quotidiennement. Réciproquement, les 260 ans d’archives constituent pour l’équipe de Frédéric Kaplan, une riche source documentaire sur laquelle ils peuvent tester les algorithmes de traitement d’image, d’extraction sémantique et de simulation en cours de développement. La variété des styles d’écriture et le caractère profondément international des documents élèvent ces archives au rang de reflet de l’histoire du monde et conduisent à développer des techniques innovantes, susceptibles de révolutionner l’accès aux documents historiques.
Ce partenariat entre le DHLAB de l’EPFL et Vacheron Constantin repousse les limites de ces technologies et montre comment il sera possible de transformer les archives en « Big data » du passé.
Cela se concrétise, entre autre, de la manière suivante : depuis 1755, plus de 350 mètres linéaires de documents relatent les créations, les idées et les inventions de chaque époque, l’émergence de nouveaux savoirs, la naissance des échanges à travers les continents. Ces archives conservent également la mémoire de chaque pièce, siècle après siècle. Elles préservent ainsi la capacité de les restaurer et d’en certifier leur authenticité. Ces archives exceptionnelles constituent un patrimoine de valeur mondiale.
En 2014, Vacheron Constantin a initié un partenariat avec deux laboratoires de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne pour garantir la pérennité de ces archives et les valoriser. Le Digital Humanities Lab recherche des principes de numérisation capables de reconnaître les écritures manuscrites anciennes, d’en relier les contenus et de les contextualiser pour constituer une vision historique globale.
Dans cet esprit, l’EPFL+ECAL Lab ont imaginé un moyen de redonner vie à ce corpus à l’aide de technologies immersives. Plus concrètement, ce projet baptisé Chronogram donne progressivement naissance à un univers qui exprime la richesse de ce patrimoine. Le travail de recherche implique une large équipe transdisciplinaire qui conjugue des compétences en archivistique, humanités digitales, linguistique, design d’interaction, design d’objet et ingénierie.
Il associe également différents artisans pour concrétiser des dispositifs permettant de voyager dans cet univers historique. Le projet ambitionne ainsi de renouveler notre rapport au patrimoine, de lui donner un statut inédit, vivant, interactif et immersif qui renforce notre relation au passé et à la richesse des savoirs qu’il contient.
A l’occasion du SIHH 2016, Vacheron Constantin a dévoilé les résultats de ce partenariat. Trois dispositifs inspirés par l’art des masques, le casque d’escrime et les binoculaires panoramiques qui permettent de plonger dans l’histoire. Ils confèrent à l’expérience numérique une dimension physique en impliquant des matières nobles. Le numérique et la technologie se conjuguent ainsi au savoir-faire et à la tradition, reliant ainsi les mondes réels et virtuels dans une continuité nouvelle.
Pour le projet Chronogram, le Digital Humanities Lab (DHLAB), dirigé par le professeur Frédéric
Kaplan, a mis en place une chaine de numérisation et transcription en collaboration avec le Département du Patrimoine de Vacheron Constantin, permettant de transformer l’archive de la manufacture en un système informationnel. Il devient par exemple possible de rechercher le nom d’une personne ou d’un lieu et de retrouver tous les documents manuscrits ou imprimés correspondants.
Pour réaliser ce travail, qui implique notamment la reconnaissance d’écritures et de textes anciens, l’équipe du DHLAB a réutilisé l’expérience et les savoir-faire développés dans le travail de recherche mené sur les grandes archives vénitiennes (projet Venice Time Machine). Le système de transcription automatique a été entraîné spécifiquement sur les écritures présentes dans les documents des archives de Vacheron Constantin.
Grâce à la collaboration établie durant les phases de recherche, les archivistes de la manufacture pourront interagir massivement avec les contenus et leur contexte pour transformer la richesse de l’histoire de VC en une ressource utilisable quotidiennement. Réciproquement, les 260 ans d’archives constituent pour l’équipe de Frédéric Kaplan, une riche source documentaire sur laquelle ils peuvent tester les algorithmes de traitement d’image, d’extraction sémantique et de simulation en cours de développement. La variété des styles d’écriture et le caractère profondément international des documents élèvent ces archives au rang de reflet de l’histoire du monde et conduisent à développer des techniques innovantes, susceptibles de révolutionner l’accès aux documents historiques.
Ce partenariat entre le DHLAB de l’EPFL et Vacheron Constantin repousse les limites de ces technologies et montre comment il sera possible de transformer les archives en « Big data » du passé.