Chronographe à rattrapante de chez Perrelet : deux séries limitées exceptionnelles


La marque horlogère suisse Perrelet vient de présenter un modèle de Chronographe à rattrapante réalisée en deux éditions spéciales, l’une en or rose et or blanc éditée à 50 exemplaires, et l’autre entièrement en or blanc éditée à 27 exemplaires. 77 montres au total, pour un bel hommage à Louis-Frédéric Perrelet.


Petit-fils d’Abraham-Louis Perrelet, Louis-Frédéric (1781–1854) fit ses premières armes sous le regard bienveillant de son grand-père, au Locle. Il choisit cependant de quitter le rude climat des montagnes et émigre à la fin de son adolescence à Paris.

Grâce au contact établi par son grand-père, il entre au service du réputé Abraham-Louis Breguet, ce qui lui permet d’aiguiser ses connaissances.

« Très rapidement remarqué par la cour royale, ce passionné dans l’âme devient horloger de trois rois de France successifs. Il s’illustre également lors d’expositions et fut récompensé par quatre médailles d’or » souligne la marque dans son communiqué.

Et d’ajouter : « en 1827, il dépose une demande de brevet pour son invention, un exceptionnel « compteur chronographe à rattrapante ». Le brevet lui est officiellement décerné le 11 mars 1828 et lui valut quelques années plus tard la médaille de l’Académie des Sciences de Paris ».

« M. Perrelet a pris rang parmi les horlogers du premier ordre, par son génie et son expérience… dans tous ses produits, on retrouve la bonne disposition et l’exécution parfaite de tout ce qui sort des mains de l’habile artiste auquel on doit l’invention du compteur à double arrêt… », ainsi furent transcrites les paroles dans les écrits officiels de l’Académie des Sciences.

Animés de la même passion, les ingénieurs horlogers Perrelet conçoivent une nouvelle gamme dans la collection et réinterprètent aujourd’hui cette complication en deux éditions exceptionnelles. La première série bicolore, carrure en or blanc avec lunette et fond en or rose, limitée à 50 exemplaires présente un cadran ajouré noir. La seconde série de 27 pièces, en or blanc, est dotée d’un cadran ajouré bleu.

Le mouvement mécanique à remontage automatique semi-squeletté, calibre P-241, propose les fonctions heures et minutes centrales, secondes et date sur disques, trotteuses centrales avec affichage des heures et minutes sur disques.

L’exécution des quatre disques en verre minéral imprimé allie ainsi complication et esthétisme. Un bracelet en caoutchouc naturel noir estampillé Perrelet muni d’une boucle déployante avec fermoir en or habille l’ensemble.

La transparence de cette complication munie d’un verre saphir côté cadran et sur le fond entraine le regard dans la magie d’un mécanisme complexe. Révélant ses roues rhodiées, ses vis bleuies ainsi qu’un barillet et des ponts précisément anglés et décorés, ce voyage est un plaisir pour les yeux que Louis-Frédéric aurait su apprécier.


Spécificités techniques du Chronographe à rattrapante « Louis-Frédéric »

Réf A1827/1

Mouvement Automatique P-241
Masse revidée et décorée Perrelet
Fréquence 28’800 (4Hz)
Rubis 25

Boîtier Ø 43.5mm
Matière du boîtier Carrure or blanc 18 carats avec lunette et fond or rose (4N) 18 carats
Verre saphir antireflet (devant et derrière)

Réserve de marche 46 heures

Etanchéité 5 ATM

Cadran Squeletté noir

Bracelet Caoutchouc naturel noir
Boucle déployante acier et fermoir en or rose

Edition limitée et numérotée à 50 pièces

Réf A1827/2

Mouvement Automatique P-241
Masse revidée et décorée Perrelet
Fréquence 28’800 (4Hz)
Rubis 25

Boîtier Ø 43.5mm
Matière du boîtier Or blanc 18 carats
Verre saphir antireflet (devant et derrière)

Réserve de marche 46 heures

Etanchéité 5 ATM

Cadran Squeletté bleu

Bracelet Caoutchouc naturel noir
Boucle déployante acier et fermoir en or blanc

Edition limitée et numérotée à 27 pièces

Montres-de-luxe.com | Publié le 17 Février 2009 | Lu 4603 fois

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