Chronographes Hanhart : au cœur du Tour Auto 2013


La marque horlogère Hanhart, très appréciée dans le monde la course automobile, était « présente » lors du dernier Tour Auto. Interview croisée de trois pilotes utilisateurs de chronographes Hanhart : John Davis (pilote), Stéphane Enguehard (pilote) et Pascale Gransard (copilote). Leur palmarès : 7ème du dernier « Tour Auto » et 2ème d’une « Spéciale »…


En route pour quelques questions à ces pilotes et co-pilote de Jaguar XK120 de 1951 ou d’Austin Healey 100/4 (ce qui veut dire 100 miles/h – 4 cylindres) de 1958 : Top Chrono !
 
Comment vous est venu cette passion pour les courses automobiles ? 

John Davis-Pilote : Je pense que je suis né avec cette passion. Depuis notre plus jeune âge, mon frère et moi avions l'habitude de faire du karting chaque week-end et nous avons continué jusqu’à présent. Depuis peu, j’ai attrapé le virus des courses de voitures anciennes, et cela me procure  beaucoup de plaisir…

Pascale Gransard, Co-Pilote : c'est Stéphane, mon mari, qui m'a communiqué son intérêt pour les automobiles anciennes, mais c'est surtout le moment de la course qui me passionne.

Stéphane Enguehard, Pilote : J’ai toujours été attiré par les automobiles anciennes. Elles incarnent tout au long du XXème siècle une forme de quête de dépassement du génie humain. Elles fusionnent la recherche de performance et la création esthétique.  Nous aimons notre coupé XK 120  pour cette raison. Après avoir été spectateur de courses historiques pendant des années, nous avons franchi le pas en 2008.

A combien de courses avez-vous déjà participé ? Lesquelles ?

JD – Oh, je ne les compte plus ! J’ai assisté à de nombreux rallyes et courses en France, en Angleterre et en Italie telles que Silverstone, Good Wood,  Revival, Le Mans, le Tour Auto, Mille Miglia… 

PG - Nous avons commencé par des rallyes, puis le Tour Auto depuis quatre ans ; nous avons également assisté à des événements comme Good Wood, Le Mans Classique, etc., mais en ce qui me concerne (PG), c'est nettement moins amusant que d'y participer. 
 
Depuis combien de temps connaissez-vous la marque Hanhart et comment l’avez-vous découverte ? 

JD - Je connais la marque depuis un certain temps et je me souviens avoir vu le nom Hanhart sur une voiture, soit en Hollande ou en Allemagne. Quand j'ai commencé à chercher un ensemble de chronographes pour le Tour Auto, je suis allé sur internet pour avoir le choix disponible. Très vite, j'ai été attiré par le look, la technicité et la qualité de ces produits. La grande lisibilité a été le facteur décisif pour mon choix.  

PG - La recherche de nouveaux chronographes était indispensable et s’est accompagnée du réglage du compteur kilométrique de la voiture. C’est pourquoi Stéphane a choisi le matériel Hanhart.

SE - Nous avons découvert Hanhart à Rétromobile il y a plusieurs années.

Aviez-vous déjà utilisé des chronographes à main Hanhart ou des montres Hanhart ?

JD
– Non, ce fut une première.

PG - Non c'est la première fois

Pour quelle raison avez-vous choisi un chronographe Hanhart plutôt qu’une autre marque ?

JD - J’ai choisi les chronographes Hanhart parce que je les trouve élégants, et j’ai surtout constaté leur prix très abordable. Je sais que beaucoup de gens vont chez Heuer, mais moi, personnellement, je les trouve encombrants et trop chers.

PG-SE : Nous avons choisi les chronographes Hanhart pour leur esthétique années 50 très réussie, la lisibilité de leurs cadrans et leur prix raisonnable. Nous avons acheté les trois modèles car leurs fonctions sont distinctes et les trois nous sont indispensables pour gérer notre course en spéciale, sur circuit et sur la longue étape de liaison.

Avez-vous une anecdote qui mettrait en avant l’importance de la précision du temps pendant un Rallye ? Et l'importance du chronographe Hanhart pendant votre dernier rallye ?

JD - Et bien, la précision du chronographe est très importante, surtout quand vous courez sur la course dite « Spéciale ». Une « Spéciale », c’est une course sur route fermée. Par exemple, vous avez une distance définie de bout en bout de 9 km et vous êtes donné un délai fixé, genre 5 minutes 30 secondes. Il y aura trois points de contrôle intermédiaires et vous ne savez pas où ils sont… L'idée est d'avoir une vitesse constante tout au long des 9 km. Il s’agit de régularité. Vous êtes capable de faire cela en utilisant votre compteur kilométrique, votre compteur de vitesse et le tachymètre de votre chronographe à main. Grâce à mon chronographe Hanhart (et peut-être aussi à un peu de chance…), nous sommes arrivés deuxième dans l'une des « Spéciales ».

PG - En tant que co-pilote, c'est mon rôle de gérer le temps, ce qui est primordial pour les épreuves de régularité. La raison pour laquelle Stéphane s'est mis en quête de nouveaux instruments de mesure, est que les chronographes ordinaires que nous utilisions n'étaient pas fiables. J'en veux pour preuve, le jour où sur un circuit, au moment de déclencher mon chronographe, la « mollette » est restée collée à mon doigt !

SE : en régularité c’est l’équipage le plus précis qui gagne. Des chronographes parfaitement fiables sont donc un élément indispensable. Après, il faut tout aligner pour gagner : l’entente pilote-copilote, la mesure du temps et de l’espace, la maîtrise de la machine. Il y a une part de science, une part d’espérience et une part de chance. On s’améliore d’année en année et on a réussi à gagner la Spéciale d’Arfeuilles en 2013, en partie grâce à Hanhart.

Quel est pour vous la ou les principales qualités de votre chronographe Hanhart ?

JD - Précision et grande facilité de lecture.

PG/SE – Pour nous aussi ! Précision et facilité de lecture !

Un peu d’histoire…

Aujourd’hui, les anciens chronomètres mécaniques fabriqués dans la manufacture de Gütenbach en Allemagne sont des pièces de collection appréciées et, pour les pilotes de voitures de collection ambitieux ou les passionnés de rallyes, des compagnons de route très prisés... 
 
L’aéronautique moderne, les courses automobiles à leurs tout premiers balbutiements ou le boom des sports de masse tels que l’athlétisme dans les années 1920 ; tout cela aurait été impensable, durant la première moitié du siècle dernier, sans ces nouvelles montres-instruments d’une grande précision et d’une fiabilité absolue. Des montres-instruments qui étaient et sont, aujourd’hui encore, indissociablement liées au nom de Hanhart.
 
Combinables à volonté entre eux, tous les chronomètres et montres gousset sont utilisables avec les support pour un, deux ou trois instruments : pour un montage aisé sur le tableau de bord ou pour trôner sur votre bureau et vous remémorer ces moments de liberté... Grâce à sa mécanique sophistiquée, l’innovante technique « Slide in » permet une manipulation facile lors du placement sur le support pour instruments.      
 
Chronographes à main : de 390 à 1.200 euros.
Montres Gousset : 1.350 à 1.690 euros.
Montres-bracelet : de 1.600 à 6.150 euros
 
Revendeurs agréés : Macédo Paris 7 (01 4548 3652), ABP Paris 1 (01 4286 1370), Noel à Metz (03 8737 2590), Diamant Blanc à Marseille (04 9133 3214), Clouzeau à Pithiviers (02 3830 0505) 


Montres-de-luxe.com | Publié le 5 Juillet 2013 | Lu 1747 fois

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