Chronopassion : série limitée BR01 Skull Patine 1120 de 50 exemplaires


Le célèbre détaillant parisien Laurent Picciotto, fondateur de Chronopassion, vient de recevoir sa série ultra-limitée de Bell & Ross BR01 Skull Patine 1120 de 50 exemplaires. Un garde-temps en bronze patiné de 46 mm, rare et original, fruit d’une « collab » entre l’horloger franco-suisse et le plus rock’n roll des vendeurs de montres.


Laurent Picciotto est un détaillant horloger atypique. Il commercialise depuis 1988, uniquement les marques et les montres pour lesquelles il a un « coup de cœur ». Des grands noms de l’horlogerie suisse aux indépendants en passant par les marques de niche et totalement confidentielles. C’est incontestablement cet éclectisme et cette liberté de choix –et de discours- qui a su séduire, au fil des années une clientèle internationale d’amateurs et de collectionneurs en recherche d’innovations et d’avant-garde.  
 
Au fil de sa carrière, L.P. a travaillé avec de nombreuses marques à la réalisation de séries limitées. Des éditions commercialisées en très petites séries, souvent d’une cinquantaine de pièces, très recherchées sur le marché, car forcément très rares. Après Audemars Piguet, Panerai, Hublot et bien d’autres, Chronopassion présente cette année, le fruit de sa collaboration avec les équipes de Bell & Ross.

Il s’agit de la BR01 Skull Patine 1120 éditée à 50 exemplaires (46 mm), une édition encore plus exclusive que la BR01 Skull Bronze de 500 exemplaires. Pour conférer à ce modèle un aspect tout à fait unique, le boîtier a été réalisé en bronze finition microbillée avec une patine qui a accéléré le vieillissement naturel du métal en donnant à chaque pièce une coloration exceptionnelle. Naturellement, cela ne modifie en rien la solidité et la longévité du matériau ! Parfaitement conforme aux normes de qualité horlogère, cet alliage de cuivre (92%) et d’étain (8%) possède une couleur très particulière.
 
Présentant une teinte initiale évoquant les nuances de l’or rose ou de l’or rouge, le bronze acquiert rapidement une patine qui lui confère un incomparable look « hors d’âge » : du vert-de-gris à l’ardoise en passant par toutes les étapes intermédiaires. Cela dépend du climat, de l’humidité, de l’endroit où vous vivez, etc. Bref, chaque boitier vieillit différemment et donc, chaque boitier est unique. A noter que les montres en bronze possèdent  toujours un fond en métal (acier ou titane pour ce modèle) pour éviter les allergies.

Tout comme la BR01 Skull Bronze (en photo ci-dessous), le cadran de la BR01 Skull Patine 1120, affiche un crâne barré par des ossements en croix dessinés par la lunette et les vis et se distingue par une tête de mort de couleur vert de gris. Emblème des pirates au 18ème siècle, ce symbole universel cherche autant à impressionner qu’à conjurer le mauvais sort. Son cadran arbore des aiguilles « guerrières » dorées rehaussées d’une patine noire revisitant d’autres codes traditionnels de l’univers militaire : le sabre et le poignard. La couronne vissée permet au boitier d’être étanche 100 m. Le verre saphir se singularise quant à lui par ses index dorés en forme de griffes, obtenus par métallisation de la face interne.
 
Pour respecter l’équilibre esthétique de la montre, son mécanisme (automatique) a été pensé pour permettre à l’axe des aiguilles de figurer au centre exact de la tête de mort. Une disposition particulière attestée par le décentrage de la couronne. Enfin, c’est une technique particulière de tannage façon cuir usé, avec coutures ton sur ton, qui confère au bracelet marron son allure vieillie.
 
Rappelons que la toute première BR 01 « Tête de mort » est sortie en 2009. Un modèle qui s’est rapidement imposé comme collector. Nul doute que ces deux séries limitées prendront le même chemin. Notamment celle de Chronopassion qui représente si bien le côté rock’n roll de Laurent Picciotto associé au côté militaire de Bell & Ross. Une très belle « collab ». Coté tarif, compter 7.000 euros, ce qui reste très raisonnable pour une série limitée de cette qualité ! 


Montres-de-luxe.com | Publié le 11 Décembre 2015 | Lu 1955 fois

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