Comment Omega chronomètre un 100 mètres ?


L’un des moments les plus forts des Jeux Olympiques est sans conteste l'épreuve du 100 mètres, lancée par le célèbre pistolet de starter. Aujourd'hui, cet accessoire a été remplacé par un appareil profilé composé d'un pistolet flash doublé d’un générateur sonore.


Lorsque le juge de départ presse la détente, cela provoque trois événements simultanés : la projection d’un rai de lumière, le déclenchement du système de chronométrage et l’émission d’un son repris dans chaque starting block et dans des haut-parleurs externes. Les haut-parleurs intégrés aux starting blocks permettent d'assurer que tous les athlètes entendent le signal simultanément.
 
La première mesure enregistrée est le temps de réaction des athlètes. Pour ce faire, Omega a développé un starting-block ultra-précis capable de détecter d'infimes quantités de pression. Un outil essentiel pour mieux détecter les faux départs. Les capteurs intégrés aux starting blocks mesurent les temps de réaction. Le système signale un faux départ si l'équipement détecte une réaction inférieure à 100 millisecondes après le départ.
 
Lors de la course, ces appareils servent également à mesurer le vent. Lorsqu'un record est battu, celui-ci ne peut être homologué si le vent souffle à moins de 2 mètres par seconde. Naturellement, cela n'affecte en rien le résultat de la course.
 
Enfin, deux dispositifs sont placés sur la ligne d'arrivée. Les cellules photoélectriques interviennent dès que l'athlète franchit la ligne, stoppant le chronomètre et affichant le temps enregistré à la télévision et sur les tableaux d'affichage du stade. Néanmoins, le temps officiel sera toujours celui mesuré par la caméra photo-finish Myria, qui capture 10.000 images par seconde. Le juge détermine les temps officiels à partir de l'image photo-finish.  




Montres-de-luxe.com | Publié le 12 Aout 2016 | Lu 2073 fois

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