Si une montre prend le départ de ce grand prix, de ce concours, c'est qu'elle a passé avec succès le premier test, celui de la précision selon la norme ISO 3159. Ce qui se passe après est un mélange entre une course de vitesse et d'endurance, un rallye de montagne et un triathlon.
80 jours durant, les participantes -date limite d'inscription 31 mars 2019- seront soumises à une batterie de tests et de validations : si les résultats du premier test de précision l'autorisent, le statut de « nominé » sera attribué et la montre sera rendue publique au cours d'une cérémonie officielle de lancement du concours.
Pour les autres, la suite des opérations ainsi que la transmission des résultats se fera de manière anonyme. Ainsi, malgré le fait que ces montres non nominées n'en restent pas moins de véritables montagnes de savoir-faire et de maîtrise horlogère, les organisateurs seront en mesure de garantir qu'aucune « mauvaise langue » ne pourra occasionner le moindre dégât d'image.
En 2019, seules les montres répondant au critère du Swiss Made peuvent concourir. Après la première épreuve de précision confiée au Bureau Officiel du COSC au Locle, le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres, les montres nominées seront soumises au sein de la Fondation Timelab à Genève aux agressions invisibles de puissants champs magnétiques (norme ISO 764). Puis sur place, l'institution délivrant le prestigieux poinçon de Genève soumettra les participantes à un deuxième contrôle conforme à la norme ISO 3159.
Dès, lors et cette fois en voyage à La Chaux-de-Fonds, les candidates seront embarquées pendant 21 jours dans les affres intentionnelles d'un vieillissement simulé en accéléré. Il s'agit de la célèbre batterie de tests incarnée par le label Chronofiable, un protocole réputé pour la sévérité de ses traitements. Les pièces qui en ressortiront indemnes sont des montres héroïques.
D'ailleurs, un troisième et dernier contrôle de chronométrie selon la norme ISO 3159 se fera cette fois de retour au Locle, histoire d'évaluer l'impact sur la précision des agressions « chronofiables » subies. Quant au quatrième institut accrédité, la suprême autorité, il s'agit du METAS, l'Institut fédéral de métrologie qui préside le Jury du Concours.
Une seule catégorie, trois distinctions
Le classement final proposera les montres en fonction de leurs résultats. Qu'elles soient tourbillon, chronographes ou qu'elles s'apparentent à de « simples » trois aiguilles, les lauréates seront réparties en trois nuances d'excellence chaque fois définies par un seuil inférieur.
« Ce peloton de tête fera la une des journaux, il sera utilisé des années durant voire des dizaines d'années comme une marque de prestige. Car si le Concours International de Chronométrie n'est pas un label en soi, sa réputation de titre acquis à la force de la mesure et sans aucune particule d'interventionnisme humain, reste la plus indiscutable des signatures. Un phénomène de rayonnement qui commence dès l'annonce des montres en course » assurent les organisateurs.
80 jours durant, les participantes -date limite d'inscription 31 mars 2019- seront soumises à une batterie de tests et de validations : si les résultats du premier test de précision l'autorisent, le statut de « nominé » sera attribué et la montre sera rendue publique au cours d'une cérémonie officielle de lancement du concours.
Pour les autres, la suite des opérations ainsi que la transmission des résultats se fera de manière anonyme. Ainsi, malgré le fait que ces montres non nominées n'en restent pas moins de véritables montagnes de savoir-faire et de maîtrise horlogère, les organisateurs seront en mesure de garantir qu'aucune « mauvaise langue » ne pourra occasionner le moindre dégât d'image.
En 2019, seules les montres répondant au critère du Swiss Made peuvent concourir. Après la première épreuve de précision confiée au Bureau Officiel du COSC au Locle, le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres, les montres nominées seront soumises au sein de la Fondation Timelab à Genève aux agressions invisibles de puissants champs magnétiques (norme ISO 764). Puis sur place, l'institution délivrant le prestigieux poinçon de Genève soumettra les participantes à un deuxième contrôle conforme à la norme ISO 3159.
Dès, lors et cette fois en voyage à La Chaux-de-Fonds, les candidates seront embarquées pendant 21 jours dans les affres intentionnelles d'un vieillissement simulé en accéléré. Il s'agit de la célèbre batterie de tests incarnée par le label Chronofiable, un protocole réputé pour la sévérité de ses traitements. Les pièces qui en ressortiront indemnes sont des montres héroïques.
D'ailleurs, un troisième et dernier contrôle de chronométrie selon la norme ISO 3159 se fera cette fois de retour au Locle, histoire d'évaluer l'impact sur la précision des agressions « chronofiables » subies. Quant au quatrième institut accrédité, la suprême autorité, il s'agit du METAS, l'Institut fédéral de métrologie qui préside le Jury du Concours.
Une seule catégorie, trois distinctions
Le classement final proposera les montres en fonction de leurs résultats. Qu'elles soient tourbillon, chronographes ou qu'elles s'apparentent à de « simples » trois aiguilles, les lauréates seront réparties en trois nuances d'excellence chaque fois définies par un seuil inférieur.
« Ce peloton de tête fera la une des journaux, il sera utilisé des années durant voire des dizaines d'années comme une marque de prestige. Car si le Concours International de Chronométrie n'est pas un label en soi, sa réputation de titre acquis à la force de la mesure et sans aucune particule d'interventionnisme humain, reste la plus indiscutable des signatures. Un phénomène de rayonnement qui commence dès l'annonce des montres en course » assurent les organisateurs.
La caution de l'Histoire
Héritier d'une des plus prestigieuses traditions horlogères, ce concours ne laisse aucune appréciation humaine s'en mêler. Il est l'expression scientifique de la science de la chronométrie, soit de la quête ultime de la précision dont il exprime les calculs les plus subtils et aboutis. Avant que le quartz ne vienne bousculer la donne, ces concours étaient dans le passé de véritables événements.
Ils étaient aussi porteurs que les expositions universelles qui leur servaient parfois de vitrine. Encore aujourd'hui, les marques en utilisent l'aura dans leurs publicités actuelles. Elles s'extasient parfois face aux poussées exceptionnelles de valeur que de tels titres font prendre à leurs modèles historiques dans les ventes aux enchères.
Ils étaient aussi porteurs que les expositions universelles qui leur servaient parfois de vitrine. Encore aujourd'hui, les marques en utilisent l'aura dans leurs publicités actuelles. Elles s'extasient parfois face aux poussées exceptionnelles de valeur que de tels titres font prendre à leurs modèles historiques dans les ventes aux enchères.
Le réglage à l’honneur, grâce au Locle
Quel meilleur endroit que la SSC, dont les statuts comportent un des derniers concours de réglage ouverts aux élèves de toutes les écoles d'horlogerie de Suisse, pour lancer l'édition 2019 du Concours International de Chronométrie? Car la précision des précisions s'obtient grâce aux régleurs, ces horlogers préparateurs en mouvements d'exception. En cela, la Ville du Locle, « cité de la précision », a su lorsqu'elle a entrepris la relance en 2009 de cet événement historique, valoriser les gestes ultimes de la main humaine.
Délai d’inscription : le 31 mars 2019
Dépôt des pièces au plus tard le 31 août 2019.
80 jours de test, 4 Instituts accrédités par la Confédération suisse: METAS, COSC, Fondation Timelab, Laboratoire Dubois (Chronofiable)
Dépôt des pièces au plus tard le 31 août 2019.
80 jours de test, 4 Instituts accrédités par la Confédération suisse: METAS, COSC, Fondation Timelab, Laboratoire Dubois (Chronofiable)