S’agissant des sites dédiés à la vente de contrefaçons, la FH a décidé de lancer en 2010, un projet de recherche visant à développer un outil de monitoring spécifiquement dédié à la lutte contre les sites de « replicas » (comprendre : répliques de montres de luxe).
Deux ans plus tard, le projet est devenu réalité et depuis le 1er octobre 2012, la Cellule Internet est dotée d’un outil qui se veut « d’une efficacité redoutable ». Le projet a été développé en partenariat avec la Haute école spécialisée bernoise -Division technique et informatique (BFH). Il a volontairement été conçu de manière ouverte afin de pouvoir être utilisé, moyennant des adaptations, à la lutte contre d’autres produits de contrefaçon.
Plus concrètement, cet outil permet l’acquisition et l’extraction automatique des traces sur Internet, de manière à classifier les sites visités, de prendre des actions contre les sites identifiés comme vendant de la contrefaçon et surtout d’assurer un monitoring régulier. En effet, la Cellule Internet manquait jusqu’ici d’un suivi automatique des sites contre lesquels des actions avaient été prises.
« Les contrefacteurs sont en effet très réactifs et n’hésitent pas à changer d’hébergeur lorsque leur site est fermé ; il s’agit donc de les traquer sans relâche. Et les réactions des contrefacteurs sont à la hauteur des espérances : si de nombreuses confirmations de fermeture de sites ont été adressées par les hébergeurs, les contrefacteurs n’ont pas hésité non plus à clamer directement leur mécontentement d’être ainsi harcelés, ceci constituant la plus belle preuve d’efficacité du système mis en place » indique un récent communiqué de la FH.
En termes opérationnels, les résultats parlent d’eux-mêmes. Plus de 900 sites traités en quelques semaines à peine, plus de 8.500 courriels de mise en demeure envoyés, soit le travail réalisé jusqu’ici pratiquement en une année par la Cellule Internet. Sans compter que, grâce au monitoring automatisé, le suivi des sites est assuré et plus de 250 d’entre eux ont déjà été fermés.
Certes, rien n’est acquis et d’autres sites prendront la place de ceux mis à néant. Cependant, sur un plan plus stratégique, l’outil permet déjà en moins de six semaines de dresser une cartographie bien plus précise du phénomène et en particulier de détecter les intermédiaires techniques les plus problématiques, ainsi que les pays d’hébergement les plus utilisés par les contrefacteurs. Ainsi, grâce à cet outil, la FH est désormais à même de cibler les pays dans lesquels il se justifie d’entamer des actions juridiques concrètes contre les hébergeurs récalcitrants.
Enfin, des projets sont d’ores et déjà lancés pour procéder à une analyse plus fine des tendances qui se dégageront des sites traités. En effet, l’objectif final demeure toujours d’une part l’identification des réseaux organisés derrière ces sites et, naturellement, les sources d’approvisionnement, ceci de concert avec les autres services de lutte anticontrefaçon de la FH et les agents locaux sur les marchés.
Deux ans plus tard, le projet est devenu réalité et depuis le 1er octobre 2012, la Cellule Internet est dotée d’un outil qui se veut « d’une efficacité redoutable ». Le projet a été développé en partenariat avec la Haute école spécialisée bernoise -Division technique et informatique (BFH). Il a volontairement été conçu de manière ouverte afin de pouvoir être utilisé, moyennant des adaptations, à la lutte contre d’autres produits de contrefaçon.
Plus concrètement, cet outil permet l’acquisition et l’extraction automatique des traces sur Internet, de manière à classifier les sites visités, de prendre des actions contre les sites identifiés comme vendant de la contrefaçon et surtout d’assurer un monitoring régulier. En effet, la Cellule Internet manquait jusqu’ici d’un suivi automatique des sites contre lesquels des actions avaient été prises.
« Les contrefacteurs sont en effet très réactifs et n’hésitent pas à changer d’hébergeur lorsque leur site est fermé ; il s’agit donc de les traquer sans relâche. Et les réactions des contrefacteurs sont à la hauteur des espérances : si de nombreuses confirmations de fermeture de sites ont été adressées par les hébergeurs, les contrefacteurs n’ont pas hésité non plus à clamer directement leur mécontentement d’être ainsi harcelés, ceci constituant la plus belle preuve d’efficacité du système mis en place » indique un récent communiqué de la FH.
En termes opérationnels, les résultats parlent d’eux-mêmes. Plus de 900 sites traités en quelques semaines à peine, plus de 8.500 courriels de mise en demeure envoyés, soit le travail réalisé jusqu’ici pratiquement en une année par la Cellule Internet. Sans compter que, grâce au monitoring automatisé, le suivi des sites est assuré et plus de 250 d’entre eux ont déjà été fermés.
Certes, rien n’est acquis et d’autres sites prendront la place de ceux mis à néant. Cependant, sur un plan plus stratégique, l’outil permet déjà en moins de six semaines de dresser une cartographie bien plus précise du phénomène et en particulier de détecter les intermédiaires techniques les plus problématiques, ainsi que les pays d’hébergement les plus utilisés par les contrefacteurs. Ainsi, grâce à cet outil, la FH est désormais à même de cibler les pays dans lesquels il se justifie d’entamer des actions juridiques concrètes contre les hébergeurs récalcitrants.
Enfin, des projets sont d’ores et déjà lancés pour procéder à une analyse plus fine des tendances qui se dégageront des sites traités. En effet, l’objectif final demeure toujours d’une part l’identification des réseaux organisés derrière ces sites et, naturellement, les sources d’approvisionnement, ceci de concert avec les autres services de lutte anticontrefaçon de la FH et les agents locaux sur les marchés.