« Légères » pour la mise en jambes, les conditions météo devraient gagner rapidement en intensité dans le Golfe de Gascogne, plongeant ainsi les quatorze marins dans le vif de leur sujet océanique.
C'est à 17h03, lundi 21 novembre 2011, que Loïck Peyron et ses hommes ont enfin pu céder à l'envie irrépressible de prendre le large, trois semaines après leur arrivée au sein du port du Château à Brest.
Dans une ambiance sereine, illuminée par les sourires francs des quatorze hommes du bord, le Maxi Banque Populaire V a donc largué les amarres avec toutes les précautions d'usage afin de mettre le cap sur Ouessant et quelques heures d'attente avant de déclencher le fameux chronomètre de ce Trophée Jules Verne.
Directeur du Team Banque Populaire et navigant, Ronan Lucas résumait ainsi la satisfaction de voir le grand moment venu : « Ca fait longtemps qu'on attend ça. On avait envie que ça arrive tôt cette année. On a hâte d'être dans l'action plutôt que derrière les ordinateurs en train de regarder si ça passe ou pas ! C'est un véritable soulagement ».
« Ca va remuer ! ». A 09h31min42s ce mardi, estimant la configuration optimale sur l'Atlantique, en concertation avec la cellule stratégique composée de Juan Vila et Ronan Lucas à bord, et Marcel van Triest à terre, Loïck Peyron coupait donc la ligne fictive établie entre le phare de Créac'h à la pointe Nord Ouest de l'île finistérienne et le cap Lizard, au Sud Ouest de la Grande Bretagne.
Après des conditions très maniables au petit jour, le menu devrait sévèrement se corser pour les marins de la Banque de la Voile. Interrogé avant le départ, le navigateur espagnol du Team Banque Populaire, détaillait ainsi la situation annoncée sur l'Atlantique dans les prochaines heures : « On a beaucoup fait tourner les fichiers ces derniers jours et tout semble bien s'aligner pour l'instant pour nous avec de bons temps à l'Equateur et à Bonne Espérance. On va avoir des conditions classiques à Ouessant, avec une vingtaine de noeuds, mais derrière ça va monter assez vite. En quatre/cinq heures, on sera dans les trente noeuds. Si les fichiers météo sont bons, on devrait avoir une quarantaine de noeuds au Cap Finisterre. C'est comme tous les départs, on cherche du vent et forcément il y aura de la vague. Ca va remuer. Pour le plus long terme, on regarde le temps à l'Equateur. Pour le moment ça nous fait un chrono de cinq jours et demi, espérons que ça reste comme ça, que les fichiers se confirment dans les jours qui viennent. Derrière on regarde une tendance qui pourrait nous mener dans les treize jours au cap de Bonne Espérance ».
C'est à 17h03, lundi 21 novembre 2011, que Loïck Peyron et ses hommes ont enfin pu céder à l'envie irrépressible de prendre le large, trois semaines après leur arrivée au sein du port du Château à Brest.
Dans une ambiance sereine, illuminée par les sourires francs des quatorze hommes du bord, le Maxi Banque Populaire V a donc largué les amarres avec toutes les précautions d'usage afin de mettre le cap sur Ouessant et quelques heures d'attente avant de déclencher le fameux chronomètre de ce Trophée Jules Verne.
Directeur du Team Banque Populaire et navigant, Ronan Lucas résumait ainsi la satisfaction de voir le grand moment venu : « Ca fait longtemps qu'on attend ça. On avait envie que ça arrive tôt cette année. On a hâte d'être dans l'action plutôt que derrière les ordinateurs en train de regarder si ça passe ou pas ! C'est un véritable soulagement ».
« Ca va remuer ! ». A 09h31min42s ce mardi, estimant la configuration optimale sur l'Atlantique, en concertation avec la cellule stratégique composée de Juan Vila et Ronan Lucas à bord, et Marcel van Triest à terre, Loïck Peyron coupait donc la ligne fictive établie entre le phare de Créac'h à la pointe Nord Ouest de l'île finistérienne et le cap Lizard, au Sud Ouest de la Grande Bretagne.
Après des conditions très maniables au petit jour, le menu devrait sévèrement se corser pour les marins de la Banque de la Voile. Interrogé avant le départ, le navigateur espagnol du Team Banque Populaire, détaillait ainsi la situation annoncée sur l'Atlantique dans les prochaines heures : « On a beaucoup fait tourner les fichiers ces derniers jours et tout semble bien s'aligner pour l'instant pour nous avec de bons temps à l'Equateur et à Bonne Espérance. On va avoir des conditions classiques à Ouessant, avec une vingtaine de noeuds, mais derrière ça va monter assez vite. En quatre/cinq heures, on sera dans les trente noeuds. Si les fichiers météo sont bons, on devrait avoir une quarantaine de noeuds au Cap Finisterre. C'est comme tous les départs, on cherche du vent et forcément il y aura de la vague. Ca va remuer. Pour le plus long terme, on regarde le temps à l'Equateur. Pour le moment ça nous fait un chrono de cinq jours et demi, espérons que ça reste comme ça, que les fichiers se confirment dans les jours qui viennent. Derrière on regarde une tendance qui pourrait nous mener dans les treize jours au cap de Bonne Espérance ».
Le jeu des compromis
Musclée et humide, cette entame devrait donc permettre à Loïck Peyron et ses équipiers d'aborder la descente de l'Atlantique vers l'Equateur dans un premier temps, puis vers l'Afrique du Sud dans un second, dans des conditions plus qu'acceptables.
Pour son tout premier rendez-vous avec le Trophée Jules Verne, le skipper baulois considérait le scénario et ses écueils : « Les conditions météo sont favorables pour l'instant. La difficulté va être vraiment de se faufiler proprement entre l'anticyclone des Açores et le Portugal et le Maroc, pour aller le plus dans l'Ouest possible afin d'avoir un angle favorable avec ces alizés qui ne sont pas forcément très forts. La première difficulté c'est donc la gestion du vent un peu fort d'entrée de jeu et la deuxième c'est du vent un peu trop faible au bout du troisième jour. Après c'est l'inconnu et tant mieux ! C'est une belle fenêtre, mais ce n'est jamais optimum, il faut toujours faire des compromis. Ce qui est intéressant, c'est que le temps établi par Franck Cammas et sa bande ne détient pas les meilleurs partiels. On peut toujours tenter de les améliorer tous les uns après les autres, ce qui serait bon signe, mais on peut aussi être en retard à un moment et le rattraper par la suite. Le potentiel de Banque Populaire V est supérieur à tout autre navire qui a jamais tenté le Trophée Jules Verne. Il a été conçu pour ça. Il est déjà détenteur de presque tous les autres records de la planète, au large. Il ne lui manque que celui là ! »
Au portant, poussé par un flux de Nord/Ouest, le Maxi Banque Populaire V va donc entamer son périple autour du monde. Devant ses étraves, se dresse désormais un défi de 21 760 milles et une boucle par les trois caps - Bonne Espérance, Lizard et Horn. Pour inscrire leur nom au prestigieux palmarès du Trophée Jules Verne et entrer dans l'histoire de la course au large, il faudra à Loïck Peyron et ses hommes stopper le chronomètre du WSSRC* avant le lundi 9 janvier 2012 à 17h15min34s. D'ici là, place au sport, à l'aventure humaine et à la performance.
Musclée et humide, cette entame devrait donc permettre à Loïck Peyron et ses équipiers d'aborder la descente de l'Atlantique vers l'Equateur dans un premier temps, puis vers l'Afrique du Sud dans un second, dans des conditions plus qu'acceptables.
Pour son tout premier rendez-vous avec le Trophée Jules Verne, le skipper baulois considérait le scénario et ses écueils : « Les conditions météo sont favorables pour l'instant. La difficulté va être vraiment de se faufiler proprement entre l'anticyclone des Açores et le Portugal et le Maroc, pour aller le plus dans l'Ouest possible afin d'avoir un angle favorable avec ces alizés qui ne sont pas forcément très forts. La première difficulté c'est donc la gestion du vent un peu fort d'entrée de jeu et la deuxième c'est du vent un peu trop faible au bout du troisième jour. Après c'est l'inconnu et tant mieux ! C'est une belle fenêtre, mais ce n'est jamais optimum, il faut toujours faire des compromis. Ce qui est intéressant, c'est que le temps établi par Franck Cammas et sa bande ne détient pas les meilleurs partiels. On peut toujours tenter de les améliorer tous les uns après les autres, ce qui serait bon signe, mais on peut aussi être en retard à un moment et le rattraper par la suite. Le potentiel de Banque Populaire V est supérieur à tout autre navire qui a jamais tenté le Trophée Jules Verne. Il a été conçu pour ça. Il est déjà détenteur de presque tous les autres records de la planète, au large. Il ne lui manque que celui là ! »
Au portant, poussé par un flux de Nord/Ouest, le Maxi Banque Populaire V va donc entamer son périple autour du monde. Devant ses étraves, se dresse désormais un défi de 21 760 milles et une boucle par les trois caps - Bonne Espérance, Lizard et Horn. Pour inscrire leur nom au prestigieux palmarès du Trophée Jules Verne et entrer dans l'histoire de la course au large, il faudra à Loïck Peyron et ses hommes stopper le chronomètre du WSSRC* avant le lundi 9 janvier 2012 à 17h15min34s. D'ici là, place au sport, à l'aventure humaine et à la performance.
Le partenariat Corum–Banque Populaire
La maison horlogère suisse Corum –très impliquée dans la voile- s’est associée à Banque Populaire –acteur majeur du milieu vélique- pour soutenir l’un des défis nautiques les plus convoités par les marins ; le Trophée Jules Verne. En tant que Chronométreur Officiel de ce prestigieux tour du monde et pour honorer son partenariat, la Maison Corum présente une montre dédiée.
C’est tout naturellement que la marque a choisi un modèle de sa collection Admiral’s Cup –qui ravit passionnés et amateurs de voile depuis 1960– doté d’une fonction chronographe, complication reine des montres sportives ; l’Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro. Le modèle arbore une inscription Trophée Jules Verne 2012 sur son cadran, tandis que le dos de la pièce est décoré d’une gravure du tracé du parcours. Corum récompensera chaque membre de l’équipage du Maxi Banque Populaire V avec un exemplaire de cette édition spéciale, personnalisée au nom de l’équipier, si le team parvient à vaincre le record actuel. Corum double ainsi l’enjeu du défi ! Les 14 membres de l’équipage s’engagent dans le tour du monde pour gagner non seulement le Trophée et pour remporter une montre Corum.
Virtual Regatta et Jeu de l’expert sur Facebook
Il est encore temps de partir avec le Maxi Trimaran Banque Populaire sur Virtual Regatta. Les passionnés sont invités à rejoindre la course dès maintenant pour tenter de gagner la montre Corum Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro - Edition spéciale Trophée Jules Verne. Les plus émérites choisiront de se mesurer sur jeu de l’expert sur Facebook, où une montre Corum est également mise au concours.
Temps de référence du Trophée Jules Verne
2010 : Franck Cammas sur Groupama 3 - Temps à battre : 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes
*WSSRC : World Sailing Speed Record Council. Organisme international qui gère les records à la voile
La maison horlogère suisse Corum –très impliquée dans la voile- s’est associée à Banque Populaire –acteur majeur du milieu vélique- pour soutenir l’un des défis nautiques les plus convoités par les marins ; le Trophée Jules Verne. En tant que Chronométreur Officiel de ce prestigieux tour du monde et pour honorer son partenariat, la Maison Corum présente une montre dédiée.
C’est tout naturellement que la marque a choisi un modèle de sa collection Admiral’s Cup –qui ravit passionnés et amateurs de voile depuis 1960– doté d’une fonction chronographe, complication reine des montres sportives ; l’Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro. Le modèle arbore une inscription Trophée Jules Verne 2012 sur son cadran, tandis que le dos de la pièce est décoré d’une gravure du tracé du parcours. Corum récompensera chaque membre de l’équipage du Maxi Banque Populaire V avec un exemplaire de cette édition spéciale, personnalisée au nom de l’équipier, si le team parvient à vaincre le record actuel. Corum double ainsi l’enjeu du défi ! Les 14 membres de l’équipage s’engagent dans le tour du monde pour gagner non seulement le Trophée et pour remporter une montre Corum.
Virtual Regatta et Jeu de l’expert sur Facebook
Il est encore temps de partir avec le Maxi Trimaran Banque Populaire sur Virtual Regatta. Les passionnés sont invités à rejoindre la course dès maintenant pour tenter de gagner la montre Corum Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro - Edition spéciale Trophée Jules Verne. Les plus émérites choisiront de se mesurer sur jeu de l’expert sur Facebook, où une montre Corum est également mise au concours.
Temps de référence du Trophée Jules Verne
2010 : Franck Cammas sur Groupama 3 - Temps à battre : 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes
*WSSRC : World Sailing Speed Record Council. Organisme international qui gère les records à la voile