Corum présente deux nouvelles montres Golden Bridge : une pour elle et une pour lui


La marque horlogère suisse Corum célèbre en 2010 les trente ans de son mythique mouvement baguette Golden Bridge. Un anniversaire qui va se traduire par l’arrivée de deux nouvelles pièces. L’une pour elle (Miss Golden Bridge) ; l’autre pour lui (Golden Bridge au masculin).


Lorsque la maison Corum créa la montre Golden Bridge en 1980, son fondateur René Bannwart se doutait-il qu’il venait de lancer un modèle qui allait devenir non seulement un des piliers de son entreprise mais également une icône de l’horlogerie suisse ?

Le design étonnant de ce garde-temps tout en transparence venait compléter une collection déjà très créative au sein de laquelle figuraient, entre autres, deux modèles promis à un bel avenir : la très sportive montre Admiral’s Cup, et l’élégante Romvlvs.

Mais il touchait également à un domaine de l’horlogerie dans lequel fort peu de manufactures horlogères avaient choisi de se risquer : celui du mouvement « baguette ».

Trente ans plus tard, ce mouvement, devenu depuis mythique, reste un véritable tour de force et une expression horlogère unique en son genre. Composé de 140 éléments disposés dans un parallélépipède rectangle de 33 mm de longueur, 3 mm de largeur et moins de 5 mm d’épaisseur, c’est un concentré de micromécanique disposant d’un balancier à inertie variable, d’un barillet à brides glissantes, d’une réserve de marche de 40 heures, d’une fréquence de 4 Hertz et de ponts et de platine en or massif, gravés à la main…

Cette liste est impressionnante, surtout lorsque l’on sait que ce minuscule calibre a en outre l’élégance de dévoiler tous ses secrets : vu de côté, on peut en effet admirer son train de rouages en mouvement, comme flottant entre deux lignes d’or…

Miss Golden Bridge, la sublimation au féminin

En 2010, Corum fête donc le trentième anniversaire de ce calibre « hors norme » en présentant la Miss Golden Bridge. La toute première Golden Bridge pour les dames.

En effet, jusqu’à présent, les femmes en quête d’une montre de cette collection devaient faire leur choix parmi les modèles masculins et les modèles de haute joaillerie. Avec la Miss Golden Bridge, tout change (mais heureusement rien ne change).

Tout change car c’est dans une toute nouvelle boîte que le mouvement est mis en scène. La carrure, ouverte dessus, dessous, mais aussi sur ses côtés, joue toujours autant sur les effets de transparence et permet d’admirer le mouvement de toutes parts, au travers de glaces saphir.

Cependant, la voici repensée dans un esprit très féminin, en forme de tonneau à la fois mince, élancé et galbé. Ses cornes ont été supprimées afin que le bracelet en alligator, rembordé et cousu main, s’intègre totalement au boîtier en se plaçant dans sa continuité, à la manière d’une montre manchette.

On remarquera également la couronne de remontoir située à 6 heures, qui accentue encore le caractère très épuré de cette boîte. A l’instar des aiguilles squelettées, la lunette a quant à elle été affinée au point de se faire oublier pour mieux mettre en valeur le sujet principal de ce tableau de maître : le calibre CO113.

Pour lui, rien ne change également. Il reste un concentré de haute horlogerie, logé dans moins d’un demi-centimètre cube. La magie continue d’opérer, née des rouages en mouvement qui semblent danser entre les deux minces ponts en or massif. Ceux-ci sont toujours finement décorés à la main par les maîtres graveurs de Corum, ornés de gravures imitant la forme des feuilles de fougères arborescentes qui poussent dans cette région du Jura.

Dans un souci d’assortiment de couleur, ils sont, bien entendu, faits du même or que celui de la boîte qui les protège : or gris ou or rouge 18 carats. Mince, élancé, délicatement décoré, le calibre CO113 participe en fait avantageusement de la féminité et du raffinement de ce garde-temps étonnant.

La Miss Golden Bridge sera produite dans des quantités confidentielles : pas plus de 333 pièces par an, toutes millésimées. Elle sera disponible en or gris et or rouge 18 carats, en versions non serties et serties de 90 diamants pleine taille.

Golden Bridge au masculin, la transparence réinventée

A l’heure du trentième anniversaire du célèbre modèle Golden Bridge, les hommes sont également mis à l’honneur.

Pour ce nouveau modèle, la marque a choisi de réécrire les codes de ce garde-temps déjà hors du commun. Prenant le contre-pied d’une montre inventée pour la transparence, le nouveau modèle Golden Bridge présenté en 2010 est désormais pourvu d’un cadran disposé non pas devant le mouvement, comme le veut la tradition, mais derrière ce-dernier.

Le résultat est une montre construite comme une scène de théâtre dont le mouvement baguette tient le premier rôle, tandis que le cadran réunit décors et figurants. Telle une pièce en quatre actes, la collection décline ses modèles dans les quatre matériaux précieux chers à l’horlogerie haut de gamme : or jaune, or rouge, or gris et platine.

Chacun d’entre eux est lui-même habillé de différentes finitions et couleurs de cadrans. Quant à la couleur du mouvement, cette dernière vient accentuer sa visibilité et sa force. On retrouve ainsi, selon les versions, des cadrans noirs, gris foncé, gris clair ou encore dorés, chacun décoré d’un guilloché vertical ou soleillé, et d’index en appliques facettées. En fonction du cadran et matériau choisis pour chacune des versions, le mouvement voit ses ponts successivement déclinés en or jaune, or rouge ou encore or gris 18 carats.

La Golden Bridge millésime 2010 est ainsi disponible en six références, toutes éditées en séries limitées numérotées entre 33 et 133 exemplaires.

Le fond de boîte et le cadran disposent tous deux d’une ouverture afin que le calibre CO113 soit visible aussi depuis le dos de la montre, et cette ouverture reprend bien sûr la forme du mouvement baguette. L’observateur curieux ne manquera pas de remarquer que cette ouverture a également la forme d’une serrure, un hommage à la clef, emblème de la marque Corum, et à sa devise: « Unlock and Conquer » !

Montres-de-luxe.com | Publié le 14 Janvier 2010 | Lu 3879 fois

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