On l’espérait, on l’attendait. La Locomotive arrive enfin sur le marché dans une édition anniversaire qui vient marquer les 50 ans de la marque horlogère japonaise Crédor, le très haut de gamme de chez Seiko, qui est vendu à Paris chez Chronopassion et au sein de la boutique Grand Seiko de la place Vendôme.
On le sait peu, mais Gerald Genta a beaucoup travaillé avec le Japon et bien évidemment avec Seiko ! A ce sujet, on lui doit une Credor Seiko Locomotive très méconnue, datant de 1979, qui possède tout d’une « Genta » avec son boitier hexagonal à vis, ses aiguilles caractéristiques et son bracelet en acier.
Quand on évoque le nom de Genta, on parle toujours des mêmes montres… Royal Oak, Nautilus, Pole Router, Ingénieur, Constellation, Retro Fantasy, etc. C’est oublier un peu vite que le designer suisse n’a pas travaillé qu’avec les grands noms de l’horlogerie helvétique !
On le sait peu, mais Gerald Genta a beaucoup travaillé avec le Japon et bien évidemment avec Seiko ! A ce sujet, on lui doit une Credor Seiko Locomotive très méconnue, datant de 1979, qui possède tout d’une « Genta » avec son boitier hexagonal à vis, ses aiguilles caractéristiques et son bracelet en acier.
Quand on évoque le nom de Genta, on parle toujours des mêmes montres… Royal Oak, Nautilus, Pole Router, Ingénieur, Constellation, Retro Fantasy, etc. C’est oublier un peu vite que le designer suisse n’a pas travaillé qu’avec les grands noms de l’horlogerie helvétique !
En fait, Genta a également beaucoup œuvré pour Seiko dans les années 70/80. Au Pays du soleil levant, le designer au franc-parler assumé était également très réputé pour ses créations (ce qui ne plaisait pas forcément aux Suisses qui considéraient les Japonais comme les principaux responsables de la crise du quartz !).
Lors de l’une de ses visites chez Seiko raconte sa femme Evelyne, le patron de Seiko et cinq des designers de la manufacture nippone lui présentèrent leurs dernières créations : Genta les regarde ; il demande alors au traducteur : « dites-leur que c’est une copie de Rolex, que c’est une copie de Longines et celle-là, que c’est une copie d’Omega » !
On imagine sans mal la tête du pauvre homme qui devait traduire ce jugement sans appel à la direction de Seiko… Ce genre de propos directs et sans « pommade » n’étant vraiment pas dans la nature des Japonais.
Lors de l’une de ses visites chez Seiko raconte sa femme Evelyne, le patron de Seiko et cinq des designers de la manufacture nippone lui présentèrent leurs dernières créations : Genta les regarde ; il demande alors au traducteur : « dites-leur que c’est une copie de Rolex, que c’est une copie de Longines et celle-là, que c’est une copie d’Omega » !
On imagine sans mal la tête du pauvre homme qui devait traduire ce jugement sans appel à la direction de Seiko… Ce genre de propos directs et sans « pommade » n’étant vraiment pas dans la nature des Japonais.
« Monsieur Genta, je ne peux pas traduire ça ! ». Et de fait, le traducteur ne voulut pas traduire les commentaires du designer suisse ! Genta s’adressa alors directement au PDG de Seiko et lui dit sans détour « mauvaise copie. Dites à vos designers de jeter leurs catalogues de montres suisses et de regarder la nature qui les entoure ».
En 1979, la marque Credor (« Crêt d’or » à l’origine en référence aux sommets de montagne) en est encore à ses débuts…
Elle a été lancée en 1974 par Seiko pour devenir le très haut de gamme de la manufacture nippone. Avec au départ, ce qui se faisait de mieux en matière de calibres à quartz ; elle est désormais réputée pour ses calibres de très haute horlogerie mécanique, notamment pour ses répét’minutes.
En 1979, la marque Credor (« Crêt d’or » à l’origine en référence aux sommets de montagne) en est encore à ses débuts…
Elle a été lancée en 1974 par Seiko pour devenir le très haut de gamme de la manufacture nippone. Avec au départ, ce qui se faisait de mieux en matière de calibres à quartz ; elle est désormais réputée pour ses calibres de très haute horlogerie mécanique, notamment pour ses répét’minutes.
Et parmi les premières créations de Credor dans les années 80, cette « Locomotive » de 37 mm à l’origine, en acier avec calibre quartz créée par Gerald Genta en 1979. Une montre très peu connue même par les amateurs d’horlogerie…
Et pourtant, on retrouve les principales caractéristiques du créateur suisse : un boitier de forme (ici hexagonal avec couronne à 3h30), des vis sur la lunette, ses aiguilles à bout rond (cf. Royal Oak et Nautilus) et un bracelet en acier qui n’est pas sans rappeler celui de la Royal Oak et qui, dans ce modèle, est rattaché au boitier par une barrette (là encore un design très Genta).
On remarquera le sens du détail des créations de Genta : le boitier est hexagonal, tout comme les vis qui ornent la lunette, tout comme les maillons centraux du bracelet en métal et tout comme encore, l’intérieur creux de la couronne qui est également de la même forme.
Et pourtant, on retrouve les principales caractéristiques du créateur suisse : un boitier de forme (ici hexagonal avec couronne à 3h30), des vis sur la lunette, ses aiguilles à bout rond (cf. Royal Oak et Nautilus) et un bracelet en acier qui n’est pas sans rappeler celui de la Royal Oak et qui, dans ce modèle, est rattaché au boitier par une barrette (là encore un design très Genta).
On remarquera le sens du détail des créations de Genta : le boitier est hexagonal, tout comme les vis qui ornent la lunette, tout comme les maillons centraux du bracelet en métal et tout comme encore, l’intérieur creux de la couronne qui est également de la même forme.
Cette Credor Locomotive (GCCR999) revient donc sur le marché (le projet a beaucoup été poussé dès l’origine par Laurent Picciotto « himself », grand connaisseur de Genta) en aout prochain dans une édition anniversaire, limitée à 300 exemplaires pour les 50 ans de Credor. Un splendide jubilé réalisé d’après les croquis de Genta, mais avec, bien évidemment, des matériaux contemporains !
On retrouve dans cette réédition, le design d’origine du modèle ! Les deux index à midi qui étaient présents sur le croquis mais pas sur la création de 1979. Les vis sur la lunette restent bien évidemment présentes mais ne sont plus décoratives ; elles sont fonctionnelles afin de simplifier la maintenance du garde-temps sur le temps long.
La taille du boitier a été légèrement agrandi ; la montre de l’époque était relativement petite au regard des standards contemporaines. Elle passe donc de 37 à 38,8 mm en devenant étanche à 100 mètres. Une véritable montre sport-chic.
On retrouve dans cette réédition, le design d’origine du modèle ! Les deux index à midi qui étaient présents sur le croquis mais pas sur la création de 1979. Les vis sur la lunette restent bien évidemment présentes mais ne sont plus décoratives ; elles sont fonctionnelles afin de simplifier la maintenance du garde-temps sur le temps long.
La taille du boitier a été légèrement agrandi ; la montre de l’époque était relativement petite au regard des standards contemporaines. Elle passe donc de 37 à 38,8 mm en devenant étanche à 100 mètres. Une véritable montre sport-chic.
La grosse nouveauté est que cette Locomotive n’est plus en acier mais en titane ! Boitier, lunette, couronne et un somptueux bracelet en chute ; tous sont en titane de haute densité !
Quant au cadran noir, il s’inspire de la fumée des locomotives, et s’inspire, lui aussi du croquis original de Gerald Genta. Il se compose de 1.600 lignes qui partent du centre du cadran pour s’élancer vers le rehaut. Une machine spéciale a du être fabriquée pour parvenir à ce résultat ! L’ensemble est protégé par un verre saphir anti-reflets.
Côté moteur, cette montre à fond plein n’est plus équipée d’un calibre quartz mais du mouvement manufacture CR01.
Ce nouveau calibre « trois aiguilles et date » automatique exclusif à Credor mesure moins de 9 mm d’épaisseur, ce qui lui permet de conserver les élégantes proportions du modèle imaginé par le Picasso de l’horlogerie ! Amagnétique (4.800 A/m), sa réserve de marche, standard, s’élève à 45h.
Une pièce totalement atypique et rare qui devrait ravir les collectionneurs de belles pièces !
Quant au cadran noir, il s’inspire de la fumée des locomotives, et s’inspire, lui aussi du croquis original de Gerald Genta. Il se compose de 1.600 lignes qui partent du centre du cadran pour s’élancer vers le rehaut. Une machine spéciale a du être fabriquée pour parvenir à ce résultat ! L’ensemble est protégé par un verre saphir anti-reflets.
Côté moteur, cette montre à fond plein n’est plus équipée d’un calibre quartz mais du mouvement manufacture CR01.
Ce nouveau calibre « trois aiguilles et date » automatique exclusif à Credor mesure moins de 9 mm d’épaisseur, ce qui lui permet de conserver les élégantes proportions du modèle imaginé par le Picasso de l’horlogerie ! Amagnétique (4.800 A/m), sa réserve de marche, standard, s’élève à 45h.
Une pièce totalement atypique et rare qui devrait ravir les collectionneurs de belles pièces !