Il y a encore une trentaine d’années, les chaussures Church’s symbolisaient la bienfacture anglo-saxonne par excellence. Le luxe à l’anglaise. Les souliers « classe » chaussant autant les banquiers de la City que les aristocrates en week-end dans leur château du Devon.
A l’époque, les Diplomat, les Chetwynd, les Shannon ou encore les Consul faisaient rêver les amateurs de « belles anglaises ». Puis, petit à petit, les choses se sont un peu gâtées… Church’s s’est perdu dans les méandres du marketing et la qualité perçue n’étaient plus forcément au rendez-vous.
L’arrivée de Prada au capital en 1999 et le lancement de modèles, disons, « décalés » (cf. le modèle Shanghai et son côté déjà usé et porté…) n’a certainement pas aidé à faire revenir les véritables amateurs de souliers Church’s dans les magasins de la maison de Northampton ; « la » ville anglaise des East Midlands la plus réputée pour les chaussures haut de gamme puisqu’elle accueille aussi Edward Green et Crockett & Jones.
A l’époque, les Diplomat, les Chetwynd, les Shannon ou encore les Consul faisaient rêver les amateurs de « belles anglaises ». Puis, petit à petit, les choses se sont un peu gâtées… Church’s s’est perdu dans les méandres du marketing et la qualité perçue n’étaient plus forcément au rendez-vous.
L’arrivée de Prada au capital en 1999 et le lancement de modèles, disons, « décalés » (cf. le modèle Shanghai et son côté déjà usé et porté…) n’a certainement pas aidé à faire revenir les véritables amateurs de souliers Church’s dans les magasins de la maison de Northampton ; « la » ville anglaise des East Midlands la plus réputée pour les chaussures haut de gamme puisqu’elle accueille aussi Edward Green et Crockett & Jones.
En cet hiver 2023, Church’s dévoile donc une nouvelle collection Crown*. Si elle conserve ses anciennes références, elle poursuit sur le marché du très haut de gamme avec cette collection masculine constituée de quatre modèles portant les noms des quartiers huppés de Londres : un richelieu Oxford à bout fleuri et perforations Hampstead (forme 148), un Oxford à bout droit Mayfair (forme 148), un double boucle Notting Hill (forme 149) et un Oxford « one cut » Belgravia (forme 148).
Cette collection s’annonce, selon Church’s, comme étant « le symbole par excellence de l'artisanat britannique, mais aussi un témoin du savoir-faire d'exception qui a valu à la maison son inégalable notoriété pour la qualité de ses chaussures pour hommes ». Dont acte.
C'est bien évidemment au sein de l'atelier de Northampton que ces souliers voient le jour après une sélection rigoureuse du cuir (des peaux de veau premium en provenance d'élevages et de tanneries italiennes et françaises).
Cette collection s’annonce, selon Church’s, comme étant « le symbole par excellence de l'artisanat britannique, mais aussi un témoin du savoir-faire d'exception qui a valu à la maison son inégalable notoriété pour la qualité de ses chaussures pour hommes ». Dont acte.
C'est bien évidemment au sein de l'atelier de Northampton que ces souliers voient le jour après une sélection rigoureuse du cuir (des peaux de veau premium en provenance d'élevages et de tanneries italiennes et françaises).
Chaque peausserie est examinée centimètre par centimètre puis découpée à la main pour éviter toute imperfection (de nos jours, elles sont le plus souvent découpées au laser).
Chaque paire est issue d'un processus de fabrication de près de deux mois. Un process de longue haleine donc : de la coupe manuelle des cuirs à l'application précise des embellissements, en passant par la teinture et le façonnage, toutes sont réalisées à la main par une équipe d'artisans expérimentée.
Après la découpe des cuirs, la fabrication proprement dite commence par l'assemblage de la tige et des doublures intérieures avec des fils de soie. Le « corps » de la chaussure est ensuite conservé dans une salle humide à l’hygrométrie contrôlée pendant au moins quarante-huit heures.
Chaque paire est issue d'un processus de fabrication de près de deux mois. Un process de longue haleine donc : de la coupe manuelle des cuirs à l'application précise des embellissements, en passant par la teinture et le façonnage, toutes sont réalisées à la main par une équipe d'artisans expérimentée.
Après la découpe des cuirs, la fabrication proprement dite commence par l'assemblage de la tige et des doublures intérieures avec des fils de soie. Le « corps » de la chaussure est ensuite conservé dans une salle humide à l’hygrométrie contrôlée pendant au moins quarante-huit heures.
Cette étape vise à préparer le soulier à sa forme finale. La teinture est appliquée sur le cuir (de couleur neutre à l’origine) après cette étape.
Vient ensuite l’assemblage avec la semelle en cuir au tannage végétal et cousue Goodyear comme il se doit pour ce type de chaussures. Pour certaines références, le bout arbore un beau glaçage réalisé à la main. A noter enfin que le nom du modèle est écrit à la main à l'intérieur de la chaussure dans une calligraphie bien spécifique.
*Pour rappel, la maison Church’s relance pratiquement chaque année, en novembre, une ligne Crown haut de gamme.
Vient ensuite l’assemblage avec la semelle en cuir au tannage végétal et cousue Goodyear comme il se doit pour ce type de chaussures. Pour certaines références, le bout arbore un beau glaçage réalisé à la main. A noter enfin que le nom du modèle est écrit à la main à l'intérieur de la chaussure dans une calligraphie bien spécifique.
*Pour rappel, la maison Church’s relance pratiquement chaque année, en novembre, une ligne Crown haut de gamme.