David El Hayani : quel est votre parcours ?
Daniel Lévy : mon apprentissage fut essentiellement empirique et composé de nombreuses rencontres inspirantes. J’ai commencé à travailler tôt, assez jeune, chez Brummell où j’ai vendu plusieurs marques de costumes.
Puis ensuite, j’ai rejoint la maison Durfor où j’ai appris à maîtriser l’art de la chemise sur-mesure. Coup sur coup, Liste Rouge a racheté Durfor place Vendôme, où je travaillais, puis Marcel Bur rue du faubourg Saint-Honoré.
J’y suis resté jusqu’en 2014, date de l’ouverture de ma boutique et de ma propre marque.
Daniel Lévy : mon apprentissage fut essentiellement empirique et composé de nombreuses rencontres inspirantes. J’ai commencé à travailler tôt, assez jeune, chez Brummell où j’ai vendu plusieurs marques de costumes.
Puis ensuite, j’ai rejoint la maison Durfor où j’ai appris à maîtriser l’art de la chemise sur-mesure. Coup sur coup, Liste Rouge a racheté Durfor place Vendôme, où je travaillais, puis Marcel Bur rue du faubourg Saint-Honoré.
J’y suis resté jusqu’en 2014, date de l’ouverture de ma boutique et de ma propre marque.
David El Hayani : vous êtes installé rue du Cirque dans le 8ème arrondissement, près de l’Elysée, une adresse discrète connue des initiés.
Daniel Lévy : effectivement, j’ai la chance de travailler dans une rue à l’image de ma maison, discrète. De par la présence du palace La Réserve non loin de chez moi ainsi que du rond-point des Champs-Élysées, l’environnement est de qualité.
Politiciens, producteurs, hommes de télé et grands capitaines d’industrie ne s’y trompent pas ! Dans mon offre, je propose bien évidemment des chemises, mais aussi des vestes déstructurées, des costumes, des pulls en cachemire et des accessoires comme des ceintures, le plus souvent fabriqués en France.
Daniel Lévy : effectivement, j’ai la chance de travailler dans une rue à l’image de ma maison, discrète. De par la présence du palace La Réserve non loin de chez moi ainsi que du rond-point des Champs-Élysées, l’environnement est de qualité.
Politiciens, producteurs, hommes de télé et grands capitaines d’industrie ne s’y trompent pas ! Dans mon offre, je propose bien évidemment des chemises, mais aussi des vestes déstructurées, des costumes, des pulls en cachemire et des accessoires comme des ceintures, le plus souvent fabriqués en France.
David El Hayani : quel est le style Daniel Lévy ?
Daniel Lévy : mon approche est un peu différente des écoles italienne ou anglaise, car même si je ne m’interdis rien, j’ai une sensibilité pour la discrétion ainsi que la volonté de révéler un style chez mes clients, et ce, sans dogmatisme aucun !
Entre 2014 et aujourd’hui, j’ai pu remarquer que les comportements vestimentaires avaient changé. Le costume classique est moins courant. Il est remplacé par la veste sans entoilage, comme celle que je porte par exemple.
Je note aussi que les hommes s’habillent d’une façon moins stéréotypée en mélangeant facilement des pièces « casual » avec des choses plus formelles. D’ailleurs, l’une de mes inspirations fortes est issue du « workwear » avec des marques comme Carhartt ! Et Arnys dans un style plus classique.
Daniel Lévy : mon approche est un peu différente des écoles italienne ou anglaise, car même si je ne m’interdis rien, j’ai une sensibilité pour la discrétion ainsi que la volonté de révéler un style chez mes clients, et ce, sans dogmatisme aucun !
Entre 2014 et aujourd’hui, j’ai pu remarquer que les comportements vestimentaires avaient changé. Le costume classique est moins courant. Il est remplacé par la veste sans entoilage, comme celle que je porte par exemple.
Je note aussi que les hommes s’habillent d’une façon moins stéréotypée en mélangeant facilement des pièces « casual » avec des choses plus formelles. D’ailleurs, l’une de mes inspirations fortes est issue du « workwear » avec des marques comme Carhartt ! Et Arnys dans un style plus classique.
David El Hayani : avez-vous déjà eu des demandes spéciales, particulières, étonnantes ?
Daniel Lévy : oui effectivement, j’ai une très jolie anecdote à ce sujet. Celle d’un grand père qui a souhaité transformer un dessin de son petit-fils adoré en une chemise !
J’ai donc numérisé le dessin de l’enfant et j’en ai fait faire un tissu que j’ai ensuite assemblé en chemise. Un projet doté d’un fort aspect affectif et intergénérationnel.
Daniel Lévy : oui effectivement, j’ai une très jolie anecdote à ce sujet. Celle d’un grand père qui a souhaité transformer un dessin de son petit-fils adoré en une chemise !
J’ai donc numérisé le dessin de l’enfant et j’en ai fait faire un tissu que j’ai ensuite assemblé en chemise. Un projet doté d’un fort aspect affectif et intergénérationnel.
David El Hayani : le sur-mesure a-t-il des limites ?
Daniel Lévy : vous savez dans l’univers du sur-mesure, rien n’est impossible. J’émets juste un « warning » lorsqu’un client souhaite quelque chose de très compliqué qui serait potentiellement décevant.
Mais sinon, cela reste un grand privilège de pouvoir concevoir des pièces uniques, même si bien sûr, la base des propositions de tissus est partagée et commune.
Je dispose toutefois de quelques exclusivités, comme cette chemise disponible en sur-mesure en Denim coton Sea Island que je suis fièrement le seul à proposer pour l’instant !
La qualité est pour moi le plus important et à ce titre, je considère que le sur-mesure est un bon investissement car les vêtements durent nettement plus longtemps. Je peux d’ailleurs les entretenir et les réparer à la demande.
J’estime que l’expérience idéale opère quand j’influence le client et que lui m’influence également en retour. Et pour conclure je dirais que la mode est italienne, le chic est britannique mais... L’élégance est française !
Daniel Lévy : vous savez dans l’univers du sur-mesure, rien n’est impossible. J’émets juste un « warning » lorsqu’un client souhaite quelque chose de très compliqué qui serait potentiellement décevant.
Mais sinon, cela reste un grand privilège de pouvoir concevoir des pièces uniques, même si bien sûr, la base des propositions de tissus est partagée et commune.
Je dispose toutefois de quelques exclusivités, comme cette chemise disponible en sur-mesure en Denim coton Sea Island que je suis fièrement le seul à proposer pour l’instant !
La qualité est pour moi le plus important et à ce titre, je considère que le sur-mesure est un bon investissement car les vêtements durent nettement plus longtemps. Je peux d’ailleurs les entretenir et les réparer à la demande.
J’estime que l’expérience idéale opère quand j’influence le client et que lui m’influence également en retour. Et pour conclure je dirais que la mode est italienne, le chic est britannique mais... L’élégance est française !