Le col de chemise, selon Geneviève Antoine-Dariaux (gourou de la mode et de l’élégance) est la partie la plus délicate de la construction d’un vêtement –mais c’est aussi l’objet de toutes les attentions : dans la littérature, les arts ou la vie en société, c’est en effet par ce détail que les hommes expriment leur élégance et parfois même, leur statut social et ce, depuis des siècles.
Ainsi, Madeleine Ferron, écrivaine québécoise, dans Le Baron écarlate, écrit: « On juge une chemise à son col et un homme à sa chemise ». Qui donc alors, n’aurait pas envie d’avoir un col toujours net?
Au fil des ans, j’ai eu à cœur de bien repasser mes leçons ; les cols m’en ont fait voir de toutes les couleurs mais je sais à présent les discipliner sans les mettre au coin.
Avoir l’air impeccable, l’air de rien…
Ainsi, Madeleine Ferron, écrivaine québécoise, dans Le Baron écarlate, écrit: « On juge une chemise à son col et un homme à sa chemise ». Qui donc alors, n’aurait pas envie d’avoir un col toujours net?
Au fil des ans, j’ai eu à cœur de bien repasser mes leçons ; les cols m’en ont fait voir de toutes les couleurs mais je sais à présent les discipliner sans les mettre au coin.
Avoir l’air impeccable, l’air de rien…
Techniques invisibles
L’élégance et la discrétion sont parfois de connivence. Les techniques les plus communes pour maintenir votre joli col sont très souvent invisibles. La plus ancienne est sans nul doute l’amidonnage.
Technique redoutable d’efficacité qui pouvait même devenir dangereuse avec certaines formes de col : en témoigne l’appellation du col « Vatermörder » : tueur de père. Tout un programme…
L’empesage trouvait toute son utilité lorsque, jadis, les cols n’étaient pas doublés de toile de renfort. En effet de nos jours la confection de cols se fait presque toujours à l’aide de toiles collantes. Celles-ci leur donnent plus de corps et de maintien contrairement aux toiles dites « volantes » très appréciées des Italiens.
Les accessoires les plus connus et les plus utilisés pour maintenir un col sont sans nul doute les baleines. Initialement inventées en 1908, elles sont venues remplacer le col détachable (amidonné) devenu « trop rigide » pour un public dont les moeurs évoluaient.
Ces petites languettes ont subi une rapide évolution pour devenir celles que nous connaissons aujourd’hui : ce petit accessoire utilisé par paire qui a le chic de perdre sa moitié lorsque nos voulons les utiliser. Mais concrètement, comment définir leur fonction?
L’élégance et la discrétion sont parfois de connivence. Les techniques les plus communes pour maintenir votre joli col sont très souvent invisibles. La plus ancienne est sans nul doute l’amidonnage.
Technique redoutable d’efficacité qui pouvait même devenir dangereuse avec certaines formes de col : en témoigne l’appellation du col « Vatermörder » : tueur de père. Tout un programme…
L’empesage trouvait toute son utilité lorsque, jadis, les cols n’étaient pas doublés de toile de renfort. En effet de nos jours la confection de cols se fait presque toujours à l’aide de toiles collantes. Celles-ci leur donnent plus de corps et de maintien contrairement aux toiles dites « volantes » très appréciées des Italiens.
Les accessoires les plus connus et les plus utilisés pour maintenir un col sont sans nul doute les baleines. Initialement inventées en 1908, elles sont venues remplacer le col détachable (amidonné) devenu « trop rigide » pour un public dont les moeurs évoluaient.
Ces petites languettes ont subi une rapide évolution pour devenir celles que nous connaissons aujourd’hui : ce petit accessoire utilisé par paire qui a le chic de perdre sa moitié lorsque nos voulons les utiliser. Mais concrètement, comment définir leur fonction?
Les baleines de col sont livrées par paire. D’un matériau lesté, elles s'insèrent dans les coutures du col de votre chemise. En ajoutant du poids et de la rigidité à la partie avant de votre col, elles aident à le garder plat, solide et en place pendant le port.
Les gens choisissent de porter des baleines parce qu'elles donnent aux cols de chemise une apparence plus forte, plus nette et plus distincte et qu'elles les empêchent de rebiquer tout au long de la journée.
Ainsi, les baleines ajoutant essentiellement du poids et de la rigidité à vos pointes, leur composition a donc une importance prépondérante en coulisse. Amovibles, elles peuvent être de nacre, d’or, de plastique, de métal, d’écaille…
Bien évidemment, il y a un choix considérable en termes de qualité et de coût. Choisir la bonne paire de baleines dépendra de vos valeurs : portefeuille snob ou économe.
Les gens choisissent de porter des baleines parce qu'elles donnent aux cols de chemise une apparence plus forte, plus nette et plus distincte et qu'elles les empêchent de rebiquer tout au long de la journée.
Ainsi, les baleines ajoutant essentiellement du poids et de la rigidité à vos pointes, leur composition a donc une importance prépondérante en coulisse. Amovibles, elles peuvent être de nacre, d’or, de plastique, de métal, d’écaille…
Bien évidemment, il y a un choix considérable en termes de qualité et de coût. Choisir la bonne paire de baleines dépendra de vos valeurs : portefeuille snob ou économe.
Baleines en plastique
Les baleines les plus courantes et les plus faciles à trouver sont les baleines en plastique. Légères au portefeuille, elles peuvent être achetées en grande quantité et si une se joue la belle, il ne sera pas difficile de la remplacer.
Si vous êtes friand de chemise sur-mesure, grand dieu, elles vous seront même fournies à la livraison. Et ne le dites à personne mais osez demander plusieurs paires, on ne saurait vous le refuser…
L'inconvénient des baleines en plastique est qu'elles sont moins lourdes que d'autres matériaux, ce qui signifie qu'elles ne seront pas aussi efficaces qu’on le souhaiterait : elles empêcheront votre col de voler dans le vent, mais ne feront toutefois que le minimum syndical pour garder votre col plat et solide.
Baleines de col en or
De l'autre côté du spectre se trouvent les baleines en or qui, si vous en trouvez, vous coûteront facilement plus de 500 euros. Pour les personnalités les plus prodigues, porter des baleines de col en or, invisibles à l’oeil nu, sera l’essence même du vrai raffinement. Par ailleurs, la dépense constituera un bon placement à transmettre à leurs héritiers.
Baleines en métal
Les baleines de col en en simple métal sont un superbe mariage entre fonctionnalité et économie. L'acier inoxydable, le rhodium et le laiton sont tous des types de métaux abordables et offrent une sensation de poids équivalente à l’or.
Vous perdez tout ? Eh bien, Saint Antoine (patron des causes perdues) qui en a marre de chercher vos baleines, vous conseillera d’opter pour leurs cousines cousues : les « incorporées ».
Baleines incorporées
En plastique souple, elles sont insérées avant de refermer l’enveloppe du rabat de col et maintenues par la surpiqûre de ce dernier. Très légères, ce n’est pas leur poids qui aura de l’effet mais elles apporteront une petite rigidité qui aidera.
Ultime technique invisible notable (à laquelle je n’adhère toujours pas) : les pointes boutonnées cachées. Honnêtement je les tiens en horreur. La fabrication est un casse-tête qui n’apporte que laideur !
Dans la pratique, sous vos pointes de col sont confectionnées de petites boutonnières qui rejoindront des petits boutons placés un peu plus bas que l’encolure. De ce fait, vos pointes de col font corps avec la chemise. Certes plus rien ne bouge…
Mais honnêtement à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. J’estime qu’il y a une limite entre techniques invisibles et techniques hypocrites. Ces petits boutons seront toujours plus épais que des baleines, ils n’auront pas la longue ligne rigide… Votre col sera discipliné mais contraint et forcé.
Ces petits boutons de nacre si jolis, pourquoi les cacher? Cela me permet de vous guider très délicatement vers une discipline visible et assumée !
Besoin de matérialiser un peu plus pour ne pas froisser vos angoisses ? Je comprends, moi aussi ça me rassure.
Les baleines les plus courantes et les plus faciles à trouver sont les baleines en plastique. Légères au portefeuille, elles peuvent être achetées en grande quantité et si une se joue la belle, il ne sera pas difficile de la remplacer.
Si vous êtes friand de chemise sur-mesure, grand dieu, elles vous seront même fournies à la livraison. Et ne le dites à personne mais osez demander plusieurs paires, on ne saurait vous le refuser…
L'inconvénient des baleines en plastique est qu'elles sont moins lourdes que d'autres matériaux, ce qui signifie qu'elles ne seront pas aussi efficaces qu’on le souhaiterait : elles empêcheront votre col de voler dans le vent, mais ne feront toutefois que le minimum syndical pour garder votre col plat et solide.
Baleines de col en or
De l'autre côté du spectre se trouvent les baleines en or qui, si vous en trouvez, vous coûteront facilement plus de 500 euros. Pour les personnalités les plus prodigues, porter des baleines de col en or, invisibles à l’oeil nu, sera l’essence même du vrai raffinement. Par ailleurs, la dépense constituera un bon placement à transmettre à leurs héritiers.
Baleines en métal
Les baleines de col en en simple métal sont un superbe mariage entre fonctionnalité et économie. L'acier inoxydable, le rhodium et le laiton sont tous des types de métaux abordables et offrent une sensation de poids équivalente à l’or.
Vous perdez tout ? Eh bien, Saint Antoine (patron des causes perdues) qui en a marre de chercher vos baleines, vous conseillera d’opter pour leurs cousines cousues : les « incorporées ».
Baleines incorporées
En plastique souple, elles sont insérées avant de refermer l’enveloppe du rabat de col et maintenues par la surpiqûre de ce dernier. Très légères, ce n’est pas leur poids qui aura de l’effet mais elles apporteront une petite rigidité qui aidera.
Ultime technique invisible notable (à laquelle je n’adhère toujours pas) : les pointes boutonnées cachées. Honnêtement je les tiens en horreur. La fabrication est un casse-tête qui n’apporte que laideur !
Dans la pratique, sous vos pointes de col sont confectionnées de petites boutonnières qui rejoindront des petits boutons placés un peu plus bas que l’encolure. De ce fait, vos pointes de col font corps avec la chemise. Certes plus rien ne bouge…
Mais honnêtement à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. J’estime qu’il y a une limite entre techniques invisibles et techniques hypocrites. Ces petits boutons seront toujours plus épais que des baleines, ils n’auront pas la longue ligne rigide… Votre col sera discipliné mais contraint et forcé.
Ces petits boutons de nacre si jolis, pourquoi les cacher? Cela me permet de vous guider très délicatement vers une discipline visible et assumée !
Besoin de matérialiser un peu plus pour ne pas froisser vos angoisses ? Je comprends, moi aussi ça me rassure.
Techniques visibles
Pointes boutonnées des fameuses chemises OCBD
Le col pointes boutonnées ou Button Down, également appelé col américain ou col polo, est un col qui nous vient tout droit des Etats-Unis. Sa principale particularité est de boutonner directement la chemise grâce aux deux boutonnières sur les pointes (à 1 cm du bord) .
À l’origine, les points de fixation avaient été imaginés par les joueurs de polo de l’Ivy League pour que le col évite de se relever à chaque coup de vent… C’est à la fin du XIXe que John Brooks popularisa ce genre de col.
Pour un col ouvert, c’est l’idéal. Cela aide à garder un beau roulé au niveau du rabat de col. Dans cette même idée, les pointes boutonnées peuvent être employées aussi sur un col à parementure. Je les préfère sur les chemises sport, sans cravate donc, mais comme de nos jours tout se voit…
Dans un registre plus formel, nous trouvons la Patte Kirby ou Tab Collar ou encore « col anglais ». Les deux pointes de cols sont chacune pourvue d’une patte dans le même tissu que le col. La première est accompagnée d’un bouton et la seconde d’une boutonnière. En boutonnant, vous reliez les deux pans. Parfois ce sont des boutons pressions qui sont cousus sur ces petites pattes.
Les deux pointes ainsi rapprochées, elles permettent de faire rejaillir la cravate. Le port de ce col sans cravate n’aurait pas de sens, ne le faites surtout pas : le bûcher de l’inélégance vous attendrait. Si la patte kirby semble dissimulée sous le nœud de cravate, je trouve cependant cela très disgracieux lorsqu’elle se laisse entrevoir de profil.
Personnellement n’aimant pas jouer des coudes pour briller en société, j’ai trouvé la parade idéale pour me hausser du col. Bienvenue dans le monde merveilleux du « bling-bling » de col !
Dans la catégorie des « options plus marquées », les nommés sont : barrettes, pinces et épingles de col.
Ces termes toujours confondus ou considérés comme synonymes sont pourtant bien différents. Si vous souhaitez éblouir vos proches par votre connaissance en matière d’accessoires de chemise, il sera impératif de bien définir les termes.
Pointes boutonnées des fameuses chemises OCBD
Le col pointes boutonnées ou Button Down, également appelé col américain ou col polo, est un col qui nous vient tout droit des Etats-Unis. Sa principale particularité est de boutonner directement la chemise grâce aux deux boutonnières sur les pointes (à 1 cm du bord) .
À l’origine, les points de fixation avaient été imaginés par les joueurs de polo de l’Ivy League pour que le col évite de se relever à chaque coup de vent… C’est à la fin du XIXe que John Brooks popularisa ce genre de col.
Pour un col ouvert, c’est l’idéal. Cela aide à garder un beau roulé au niveau du rabat de col. Dans cette même idée, les pointes boutonnées peuvent être employées aussi sur un col à parementure. Je les préfère sur les chemises sport, sans cravate donc, mais comme de nos jours tout se voit…
Dans un registre plus formel, nous trouvons la Patte Kirby ou Tab Collar ou encore « col anglais ». Les deux pointes de cols sont chacune pourvue d’une patte dans le même tissu que le col. La première est accompagnée d’un bouton et la seconde d’une boutonnière. En boutonnant, vous reliez les deux pans. Parfois ce sont des boutons pressions qui sont cousus sur ces petites pattes.
Les deux pointes ainsi rapprochées, elles permettent de faire rejaillir la cravate. Le port de ce col sans cravate n’aurait pas de sens, ne le faites surtout pas : le bûcher de l’inélégance vous attendrait. Si la patte kirby semble dissimulée sous le nœud de cravate, je trouve cependant cela très disgracieux lorsqu’elle se laisse entrevoir de profil.
Personnellement n’aimant pas jouer des coudes pour briller en société, j’ai trouvé la parade idéale pour me hausser du col. Bienvenue dans le monde merveilleux du « bling-bling » de col !
Dans la catégorie des « options plus marquées », les nommés sont : barrettes, pinces et épingles de col.
Ces termes toujours confondus ou considérés comme synonymes sont pourtant bien différents. Si vous souhaitez éblouir vos proches par votre connaissance en matière d’accessoires de chemise, il sera impératif de bien définir les termes.
Barrette de col
Les barrettes de col : une simple barre de métal dont les deux extrémités amovibles se vissent et se dévissent pour s'insérer de chaque côté du col. Elles exigent de la chemise que son col soit conçu avec des oeillets brodés qui permettent à la barre de col de s'insérer facilement.
Malheureusement, ces chemises deviennent de plus en plus difficiles à trouver et nécessiteront souvent une confection sur-mesure.
Epingle de col - la sauvageonne
Les épingles de col ressemblent beaucoup à une épingle à nourrice sauf qu'elles sont spécialement conçues pour le col. L'avantage immédiat des épingles de col est qu'elles ne nécessitent pas de trous dans le col de la chemise, ce qui signifie que vous n'avez pas à être sélectif lors du choix de votre chemise habillée.
L'inconvénient ici est assez évident : vous risquez d'endommager le tissu car vous devez le percer à chaque port : il est donc impératif que le tissu présente une certaine solidité, préférez les armures serrées (tissage). Il est aussi possible de renforcer les trous avec une petite broderie mais piquer toujours au même endroit est suffisant si vous avez un col thermocollé.
La barrette et l’épingle ont le même effet que la patte Kirby : réunir les pointes de col et faire rejaillir la cravate créant ainsi une petite ombre du collier de cravate sous le col. Moins perceptible si le col est très entoilé mais tout de même !
Dans une même idée esthétique: la pince de col
Elle offre une tension moins importante que la barrette et l’épingle mais nul besoin de percer le col. Elle peut donc à priori s’adapter à vos chemises diverses et variées. Attention cependant, l’écart du col ne doit pas être trop important : essayez-la sur un col italien ou un cut away vous comprendrez votre témérité !
Il faut savoir que même si les pinces de col ne compromettent pas vos chemises, elles peuvent être capricieuses et avoir la poigne d’un homard dépressif. La pince molle ne reste pas alignée voire abandonne parfois le navire au cours de la journée.
Le curriculum vitae de la pince, est attirant sur papier mais sur le tissu elle ne tient pas souvent sa promesse en termes d'attrait esthétique ni même sa place. Je la déconseille fortement avec une cravate mais j’aime cependant porter mes petites pinces vintage avec mes petits cols ronds.
Ces trois accessoires créent un roulant sur le rabat, ce qui aura tendance à faire remonter les pointes. Remonter dans l’idée de raccourcir, pas de rebiquer, entendons-nous! Cet effet devra donc être compensé par des pointes de col plus longues.
Il est donc important de communiquer à votre chemisier si vous entendez porter ce genre d’accessoires d’autant que leurs tailles étant aussi variables, il y aura aussi une incidence sur le calcul de l’écart des pointes de col.
Les accessoires de col sont certes des détails de l’élégance, mais comme a si bien dit écrit Léonard de Vinci dans ses carnets : « les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail ».
Les barrettes de col : une simple barre de métal dont les deux extrémités amovibles se vissent et se dévissent pour s'insérer de chaque côté du col. Elles exigent de la chemise que son col soit conçu avec des oeillets brodés qui permettent à la barre de col de s'insérer facilement.
Malheureusement, ces chemises deviennent de plus en plus difficiles à trouver et nécessiteront souvent une confection sur-mesure.
Epingle de col - la sauvageonne
Les épingles de col ressemblent beaucoup à une épingle à nourrice sauf qu'elles sont spécialement conçues pour le col. L'avantage immédiat des épingles de col est qu'elles ne nécessitent pas de trous dans le col de la chemise, ce qui signifie que vous n'avez pas à être sélectif lors du choix de votre chemise habillée.
L'inconvénient ici est assez évident : vous risquez d'endommager le tissu car vous devez le percer à chaque port : il est donc impératif que le tissu présente une certaine solidité, préférez les armures serrées (tissage). Il est aussi possible de renforcer les trous avec une petite broderie mais piquer toujours au même endroit est suffisant si vous avez un col thermocollé.
La barrette et l’épingle ont le même effet que la patte Kirby : réunir les pointes de col et faire rejaillir la cravate créant ainsi une petite ombre du collier de cravate sous le col. Moins perceptible si le col est très entoilé mais tout de même !
Dans une même idée esthétique: la pince de col
Elle offre une tension moins importante que la barrette et l’épingle mais nul besoin de percer le col. Elle peut donc à priori s’adapter à vos chemises diverses et variées. Attention cependant, l’écart du col ne doit pas être trop important : essayez-la sur un col italien ou un cut away vous comprendrez votre témérité !
Il faut savoir que même si les pinces de col ne compromettent pas vos chemises, elles peuvent être capricieuses et avoir la poigne d’un homard dépressif. La pince molle ne reste pas alignée voire abandonne parfois le navire au cours de la journée.
Le curriculum vitae de la pince, est attirant sur papier mais sur le tissu elle ne tient pas souvent sa promesse en termes d'attrait esthétique ni même sa place. Je la déconseille fortement avec une cravate mais j’aime cependant porter mes petites pinces vintage avec mes petits cols ronds.
Ces trois accessoires créent un roulant sur le rabat, ce qui aura tendance à faire remonter les pointes. Remonter dans l’idée de raccourcir, pas de rebiquer, entendons-nous! Cet effet devra donc être compensé par des pointes de col plus longues.
Il est donc important de communiquer à votre chemisier si vous entendez porter ce genre d’accessoires d’autant que leurs tailles étant aussi variables, il y aura aussi une incidence sur le calcul de l’écart des pointes de col.
Les accessoires de col sont certes des détails de l’élégance, mais comme a si bien dit écrit Léonard de Vinci dans ses carnets : « les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail ».
Aelys Iroise, chemisière
Pour plus d’informations
Téléphone : +33787874522
Email : iroisechemise@gmail.com
Compte Instagram : aelys.iroise.paris
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