En matière de sneakers, pas la peine de dépenser des sommes folles dans des modèles de grandes marques de luxe. Weston, Tod’s, Berluti, John Lobb, etc. Gardez votre argent pour leurs souliers de ville ! Pour le reste, tournez-vous vers les grands classiques, vers les iconiques.
Et parmi ces grands classiques justement, la fameuse Deck Sneaker que l’on « croise » souvent sur les dessins de Lawrence Fellows, un illustrateur américain des années 30 qui a su capter l’essence même de l’élégance masculine de cette période d’avant-guerre.
La Deck Sneaker est née dans les années 30. C’est la maison Sperry (anciennement Sperry Top Sider) qui en revendique la paternité. Comme toujours, ce produit devenu un grand classique de la mode masculine, découle d’un évènement, d’un besoin…
Et parmi ces grands classiques justement, la fameuse Deck Sneaker que l’on « croise » souvent sur les dessins de Lawrence Fellows, un illustrateur américain des années 30 qui a su capter l’essence même de l’élégance masculine de cette période d’avant-guerre.
La Deck Sneaker est née dans les années 30. C’est la maison Sperry (anciennement Sperry Top Sider) qui en revendique la paternité. Comme toujours, ce produit devenu un grand classique de la mode masculine, découle d’un évènement, d’un besoin…
En effet, alors qu’il arpentait le pont de son bateau, le Sirocco, Paul Sperry glissa et se retrouva dans les eaux froides de Long Island. C’était en 1934. En réalité, avant même de créer ce nouveau type de semelles, Paul Sperry avait essayé de peindre le pont de son voilier d’une peinture grainée.
Le résultat fut efficace et évita effectivement les chutes. En revanche, la peinture s’avérait particulièrement abrasive pour la peau des marins ! Il décida alors d’étudier une solution pour les semelles de ses chaussures de pont.
Après des dizaines et des dizaines d’essais infructueux, il finit par trouver « la » technique adéquate ! Son éclair de génie, il le doit en réalité à son cocker Prince. Alors qu’il courrait sur la glace sans glisser, il observa de plus près la texture des coussinets de son chien.
Le résultat fut efficace et évita effectivement les chutes. En revanche, la peinture s’avérait particulièrement abrasive pour la peau des marins ! Il décida alors d’étudier une solution pour les semelles de ses chaussures de pont.
Après des dizaines et des dizaines d’essais infructueux, il finit par trouver « la » technique adéquate ! Son éclair de génie, il le doit en réalité à son cocker Prince. Alors qu’il courrait sur la glace sans glisser, il observa de plus près la texture des coussinets de son chien.
Il remarqua d’innombrables petites striures (3.700 au total) qu’il répliqua sur une semelle en caoutchouc ; cette matière étant à cette époque en pleine essor. Le dépôt de brevet de la semelle « Razor Siping » sera effectif en 1937. La semelle antidérapante était née. Et le story-telling également.
La dénomination d’origine de cette sneaker était Circular Vamp Oxford ou CVO : elle était constituée sur le dessus d’un tissu en coton à séchage rapide soudé à une semelle en caoutchouc (par « vulcanisation »). Vendues au départ par correspondance, cette CVO fut un succès quasi-immédiat malgré un prix élevé pour l’époque.
En 1940, il réussit même à signer un contrat de fourniture pour l’US Navy et ses marins ! Au fil du temps, cette chaussure de bateau à cinq œillets s’est imposée avec son design simple sans fioritures mais ultra-efficace.
La dénomination d’origine de cette sneaker était Circular Vamp Oxford ou CVO : elle était constituée sur le dessus d’un tissu en coton à séchage rapide soudé à une semelle en caoutchouc (par « vulcanisation »). Vendues au départ par correspondance, cette CVO fut un succès quasi-immédiat malgré un prix élevé pour l’époque.
En 1940, il réussit même à signer un contrat de fourniture pour l’US Navy et ses marins ! Au fil du temps, cette chaussure de bateau à cinq œillets s’est imposée avec son design simple sans fioritures mais ultra-efficace.
Elle sera bien évidemment adoptée par l’Ivy League dans les années 60 mais aussi par les politiciens fortunés de la côté Est adeptes de la voile (comme J.F. Kennedy), par les membres des différents yacht-clubs ou par les stars d’Hollywood ; on la remarque par exemple, en version bleu marine, aux pieds de Richard Dreyfuss dans les Dents de la mer en 1975.
Les deux grands classiques sont le modèle blanc avec liseré bleu ou bleu marine. D’autres versions existent bien évidemment (très belle aussi en couleur crème), mais en premier achat, autant aller vers l’une de ces deux options.
Bien évidemment, d’autres marques proposent aussi ce type de sneakers comme Sebago, Keds, Vans ou encore Converse. Les Wakouwa d’Anatomica sont certes très chères mais sont absolument somptueuses et très racées. ABP Concept à Paris propose probablement la plus luxueuse au monde puisqu'elle est en alligator blanc !
Les deux grands classiques sont le modèle blanc avec liseré bleu ou bleu marine. D’autres versions existent bien évidemment (très belle aussi en couleur crème), mais en premier achat, autant aller vers l’une de ces deux options.
Bien évidemment, d’autres marques proposent aussi ce type de sneakers comme Sebago, Keds, Vans ou encore Converse. Les Wakouwa d’Anatomica sont certes très chères mais sont absolument somptueuses et très racées. ABP Concept à Paris propose probablement la plus luxueuse au monde puisqu'elle est en alligator blanc !
Mais notre version préférée -car un peu plus fine au pied- est le modèle japonais de chez Asahi, le Deck M014 qui reprend toutes les caractéristiques techniques de cette sneaker iconique.
A tel point iconique que le magazine Robb Report considère que la Deck Sneaker est à la basket ce que le 501 est au denim ! Tout simplement un « must ».
Un « must » qui s’accorde parfaitement avec un bermuda, un jean ou un chino. Avec en haut, un t-shirt, une chemise en lin, hawaïenne, en chambray, une guayabera ou bien sûr, un polo ! Elle est aussi très à l’aise avec une veste en madras ou en lin ou une veste en denim …
Versatile mais résolument sportswear, la Deck Sneaker fait partie des grands classiques du vestiaire masculin. Un incontournable à intégrer à votre garde-robe.
Jean-Philippe Tarot
A tel point iconique que le magazine Robb Report considère que la Deck Sneaker est à la basket ce que le 501 est au denim ! Tout simplement un « must ».
Un « must » qui s’accorde parfaitement avec un bermuda, un jean ou un chino. Avec en haut, un t-shirt, une chemise en lin, hawaïenne, en chambray, une guayabera ou bien sûr, un polo ! Elle est aussi très à l’aise avec une veste en madras ou en lin ou une veste en denim …
Versatile mais résolument sportswear, la Deck Sneaker fait partie des grands classiques du vestiaire masculin. Un incontournable à intégrer à votre garde-robe.
Jean-Philippe Tarot