Dior VIII : une montre en hommage à Christian Dior


La marque Dior Horlogerie a présenté à l’occasion de la Foire de Bâle 2011, l’une de ses toutes dernières créations : la Dior VIII, une collection de montres pour femmes en céramique dotées pour la plupart de mouvements mécaniques, créée pour rendre hommage à l’un des plus célèbres créateurs français du 20ème siècle : Christian Dior. Résultat : huit sur huit.


« Le luxe, c’est avant tout de la simplicité » disait Christian Dior. A l’instar du tailleur Bar créé en 1947, du sac Lady Dior créé en 1995 et du parfum J’adore Dior créé en 1999, la Dior VIII, nouveauté horlogère empreinte de l’héritage de la maison de couture se révèle féminine, intemporelle et graphique.

Son boîtier ultrafin, aux délicates attaches, frôle l’épure. C’est un condensé d’élégance qui se prolonge par un bracelet composé de petites pyramides façonnées en céramique.

Au fil des heures, la lumière joue avec ses facettes, révélant leur délicat agencement, comme les surpiqûres au motif cannage du sac Lady Dior.

Leur forme pyramidale n’est pas non plus sans rappeler la silhouette du tailleur Bar, pièce emblématique de la Maison Dior, qui révélait la passion du couturier pour les lignes structurées dès sa première collection de 1947.

« Je voulais être architecte. Etant couturier, je suis obligé de suivre des lois, des principes d’architecture », expliquait, à l’époque, Christian Dior, qui suscita l’engouement général avec sa silhouette New Look, dont la veste reflétait une structure impeccable : épaules étroites, taille cintrée et hanches amples.

Aujourd’hui, Dior Horlogerie rend hommage au couturier en créant la montre Dior VIII. Son nom, à huit caractères, est également un clin d’oeil au chiffre fétiche du superstitieux fondateur : à la date de création de sa maison de couture, le 8 octobre 1946, au nom de sa première collection, baptisée « en huit », au VIIIe arrondissement de Paris et à son avenue Montaigne, au 8 Place Vendôme, vitrine de ses collections. D’ailleurs, le chiffre 8 est le seul à figurer, à 8 heures, en caractères romains, sur cette montre ultra-féminine de forme classique.

« La Haute Couture est toujours en avance sur son temps », aimait à rappeler le couturier. Sa couleur –un noir à la fois chic et envoûtant, que seule la céramique permet d’obtenir– sublime cette intemporalité. « Je pourrais écrire tout un livre sur le noir. Le noir se porte en toutes occasions et à tout âge. La petite robe noire est indispensable à toute garde-robe », écrivait Christian Dior dans son Petit dictionnaire de la mode paru en 1954.


Le couturier n’a pour autant jamais cessé de créer des robes de soirée ou de bal plus somptueuses et richement ornées les unes que les autres. Il ajoutait d’ailleurs : « Le noir et blanc pourraient suffire, mais pourquoi se priver de couleurs ? »

Aussi la Dior VIII se pare-t-elle, dès son lancement, de diamants et de pierres précieuses, tantôt en gamme, tantôt pour des séries limitées. Association des savoir-faire de l’horlogerie et de la Haute Joaillerie, ces modèles évoquent le travail des petites mains des ateliers de haute couture qui plissent, brodent et cisèlent les étoffes avec une extrême minutie.

Ainsi, le centre du cadran de la Dior VIII se rehausse parfois d’un filet de diamants, comme un point de bourdon. La lunette peut être également pavée : soit partiellement, de diamants blancs intercalés de pyramides en céramique ; soit entièrement, de diamants taille baguette, de citrines, de tsavorites ou de saphirs roses.

« L’élégance est un tout où l’invisible est aussi important que le visible. » Sur le plan technique, la montre Dior VIII est un bijou de précision et de raffinement. Mise au point dans les ateliers de Dior Horlogerie à La Chaux-de-Fonds en Suisse, elle est dotée d’aiguilles facettées luminescentes, d’index pointes diamants en applique, et d’une lunette tournante unidirectionnelle. Au dos du cadran, gravé de la mention « VIII place Vendôme », le mouvement des versions automatiques se dévoile à travers un fond transparent qui laisse entrevoir une masse oscillante laquée noire ou de couleur vive.

A l’instar de modèles Haute Couture, raffinés jusque dans le secret de leurs doublures, ce souci du détail est poussé à son paroxysme dans les versions Dior VIII Grand Bal, éditées en séries limitées à 88 exemplaires et dotées du mouvement automatique « calibre Dior inversé ».

Telle la ronde d’une valse, les mouvements de la masse oscillante placée sur le dessus du cadran évoquent un jupon brodé, une corolle de dentelle ou un plissé constellé de diamants, convoquant ainsi la technologie suisse et la création parisienne.

Montres-de-luxe.com | Publié le 9 Mai 2011 | Lu 16059 fois

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