Eberjax : le retour d'une belle marque horlogère française oubliée


Après des décennies d'oubli, la marque horlogère Eberjax va faire son grand retour dans les mois qui viennent grâce à la passion de Christophe Hoppé, entrepreneur français actif dans l’horlogerie depuis plus de vingt ans. Portée par un héritage familial riche et une histoire enracinée dans le savoir-faire horloger jurassien, Eberjax va renaître avec l'idée de reconnecter les générations autour de garde-temps d'exception. Avec des tarifs entre 5.000 et 10.000 euros.


Eberjax, un nom que seuls les amateurs de montres vintage connaissent… Ebay, Chrono24, ventes aux enchères… On trouve encore quelques-unes de ces pièces sur le marché. Des montres résolument sixties et seventies ; normal, la marque est née en 1947 !  
 
Des garde-temps qui présentent des designs typiques de ces années-là. Des chronographes de facture classique, mais aussi des chronographes « panda » bicompax avec boitier de forme coussin ou encore la fameuse Eberjax Skin Diver…
 
A l’origine de cette marque ? La famille Courtet qui fonda cette entreprise entreprise en 1947. Une marque lancée par Angèle Courtet après le décès de son mari Émile. Son nom ? Elle le doit à la contraction des prénoms de son mari et de ses enfants Émile, Bernard, Jacques et Jean !
 
Aujourd’hui Brigitte Courtet, petite-fille d’Angèle et d’Émile, fille de Jean et héritière de la marque est partie prenante du projet avec Christophe Hoppé à la tête de la marque de montres australienne Bausele.

Ce dernier, passionné d'horlogerie a redécouvert l'histoire de cette marque en tombant sur une montre chronographe Eberjax ayant appartenu à son grand-père !

Ce fut le point de départ d'une aventure familiale : « j’ai immédiatement ressenti l’envie de redonner vie à cette marque, d’autant plus qu’elle incarne parfaitement le lien intergénérationnel que représente une montre ».
 
Comme le souligne Chritophe Hoppé, « nos montres sont conçues, non pas pour être simplement transmises, mais pour connecter les générations à travers chaque instant. Père et fils peuvent partager la même montre et, chaque fois qu’ils la portent ou qu’ils consultent l’heure, une connexion invisible les unit, peu importe la distance qui les sépare ».
 
La renaissance d’Eberjax se veut fidèle à ses origines. « Nous allons produire une montre 100% jurassienne » affirme encore Christophe Hoppé qui sera aidé par Guillaume Tetu, expert en horlogerie.

Les montres seront assemblées non loin des mêmes lieux que ceux des années 50, dans la région de Charquemont* et seront dotés d’anciens calibres Lemania 248 reconditionnés.
 
« Les premiers modèles seront une série limitée à soixante montres chronographes terminées à la main, mettant l’accent sur une production en circuit court où la qualité primera sur la quantité » assure la marque dans son communiqué.
 
Cette collection exclusive inclura treize montres en or : une référence directe à l'adresse historique de la marque au 13 Grand Rue à Charquemont et 47 montres en acier, un hommage à 1947, l'année de création d'Eberjax.

Cette série devrait être le prélude à une production plus large, prévue pour fin 2025.
 
Affaire à suivre sur le site de la marque.
 
*Charquemont est également le village d’origine de la famille Herbelin et de leurs montres.

Montres-de-luxe.com | Publié le 13 Septembre 2024 | Lu 10732 fois

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