Equation Marchante Pure de Blancpain : Le soleil a trouvé son maître


Blancpain a présenté en 2004 en exclusivité mondiale la première montre-bracelet à équation du temps marchante. La première évolution de ce mécanisme d’exception prend aujourd’hui place dans la collection Villeret. Plus pure, plus dépouillée, elle est la quintessence de cet improbable rendez-vous du soleil et de la civilisation. Le temps des hommes n’est pas celui de la nature : l’Equation Marchante Pure réconcilie ces deux univers et l’exprime avec maestria.


A l’origine de la vie sur Terre, un astre flamboyant se mouvant dans un système complexe. Au cours des siècles, de nombreux érudits et autres astronomes l’ont patiemment étudié pour tenter de le comprendre, d’en saisir la quintessence, d’en maîtriser les plus subtils mouvements.

Puis les plus fins horlogers se sont ingéniés à le miniaturiser. Le plus grand défi fut d’intégrer dans un unique mécanisme la différence entre le temps civil et le temps solaire, qui varie à l’extrême de -16 minutes à +14 minutes selon la période de l’année.

L’équation du temps était née, exceptionnelle miniaturisation des cadrans solaires qui, outre l’heure solaire, permettaient grâce à la courbe d’équation «analemme» de réaliser de savants calculs pour connaître le temps civil.

Blancpain se devait d’aller plus loin encore. Après quatre années de développement, la société a présenté en 2004, en exclusivité mondiale, l’Equation Marchante, la première montre-bracelet capable d’afficher par deux aiguilles des minutes distinctes, les temps solaire et civil. L’ouvrage a été remis sur le métier pour proposer cette année dans la collection Villeret – caractérisée par ses lignes pures et sa beauté formelle – l’Equation Marchante Pure, la quintessence de cette complication de l’extrême.


Le qualificatif « marchante » associée à l’équation du temps signifie que le cadran est doté de deux aiguilles des minutes coaxiales partant du centre du cadran. La première indique le temps moyen, celui de toutes les montres.

La seconde aiguille, en or jaune massif et ornée d’un petit soleil, permet de lire directement, et à tout moment, l’heure solaire vraie, celle des cadrans solaires, sans effectuer aucun calcul mental. L’utilisateur visualise ainsi d’un seul coup d’œil le temps moyen et le temps vrai ainsi que l’écart entre le rythme de la nature et celui adopté par nos sociétés.

Or, derrière cette simplicité de lecture, se cache en réalité un mouvement horloger d’une prodigieuse complexité. Le remarquable mécanisme de l’Equation Marchante Pure a été intégré à un mouvement automatique, lui-même combiné avec le module de quantième perpétuel le plus plat du monde.

Le module d’équation marchante, synchronisé sur le quantième perpétuel, se base sur un système très complexe composé de trois éléments principaux: une came, un palpeur et un différentiel. Les variations du temps solaire vrai sont reproduites mécaniquement à l’aide d’une came d’équation – en forme d’« analemme » – qui tourne autour de son axe en un an.

Le dessin de cette came a exigé des calculs d’une extrême précision basés sur la course irrégulière de la terre autour du soleil. Un palpeur d’équation pointu, rattaché à un râteau, vient lire cette information sur la came afin de la transmettre à la seconde aiguille des minutes. Un système de différentiel d’équation corrige la marche de la seconde aiguille des minutes, sur la base de l’information transmise par le palpeur, afin qu’elle indique directement le temps vrai, d’où son nom d’équation « marchante ».

Le Calibre Blancpain 3863A et ses 364 composants fait battre ce prodige horloger. Doté d’une réserve de marche de 72 heures, ce mouvement mécanique à remontage automatique propose, outre l’équation marchante par deux aiguilles des minutes distinctes, les indications date, jour de la semaine, mois, années bissextiles et petite seconde à 6h.

L’Equation Marchante Pure s’en tient ainsi à l’essentiel et offre une excellente lisibilité, fidèle à l’esprit de la collection Villeret qui conjugue avec panache une remarquable complexité intérieure à une apparente simplicité extérieure. Dans le même esprit, tous les composants de ce fabuleux mécanisme sont anglés, polis, rhodiés, décorés et assemblés à la main par les maîtres horlogers de Blancpain. La masse oscillante en or jaune 18 ct rhodié est gravée en relief de la formule de l’équation du temps «Et=Tv-Tm» s’inscrivant dans une forme suggérant l’analemme.

L’Equation Marchante Pure est proposée dans un boîtier en platine 950, de 38 mm de diamètre, étanche à 30 mètres. La glace saphir est traitée anti-reflet double face et le fond saphir anti-reflet intérieur. Pour célébrer cette rencontre entre astronomie et haute horlogerie, une ouverture circulaire à 6h dans le cadran opalin permet de contempler la came d’équation ainsi que le travail du palpeur en action. Au milieu de cette ouverture tourne la trotteuse des secondes. Le bracelet en crocodile noir cousu main est doté d’une boucle déployante en platine 950.

Hommage aux maîtres horlogers, créateurs et artisans qui ont œuvré depuis 270 ans à la maîtrise de Blancpain dans l’art horloger, l’Equation Marchante Pure est réalisé en une série exclusive limitée à 50 exemplaires.

Source : Blancpain

Montres-de-luxe.com | Publié le 15 Mars 2005 | Lu 4639 fois

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