La légende raconte que Gérald Genta fit son dessin de l’iconique Royal Oak Audemars Piguet en une nuit.
L’idée était de faire un objet à la fois sportif et précieux, deux adjectifs encore incompatibles en 1971. Son squelette d’acier devait coûter plus cher que l’or, son mouvement mécanique devait être le plus plat. Et le tout devait séduire les acheteurs fortunés un brin conservateurs.
Refusant la forme, la technologie, la matière et la taille des montres de l’époque, le concept allait à l’encontre de toutes les tendances du moment. Un pari audacieux et risqué signé Gérald Genta qui ouvre alors la voie du design horloger et permet à l’industrie de trouver sa place face aux montres à quartz.
La saga débute en 1971 et tient en deux mot : Royal Oak -comme l’arbre célèbre pour avoir servi de cachette à l’héritier du trône d’Angleterre, Charles II. Un nom devenu aujourd’hui mythique. Si les premiers prototypes voient le jour en 1972, c’est en 1974 que le modèle entre dans la légende, quand Giovanni Agnelli, patron de FIAT apparaît en public avec le garde-temps à son poignet. Du jour au lendemain, la montre va connaître un succès sans précédent et bouleverser le paysage horloger mondial.
Le succès de la montre icône se répercute sur toute l’horlogerie et redonne ses lettres de noblesse à ses différents corps de métier ainsi qu’à la Vallée de Joux. Les matières précieuses ne sont plus les seules garantes de la valeur d’une pièce. Désormais, le travail, les finitions et les savoir-faire des artisans tiennent lieu de richesse et raffinement. La boîte monocoque en acier alliant des finitions brossées et polies, le cadran maillechort, le bracelet intégré ou encore le mouvement mécanique extra-plat sont autant de complications reconnues à l’image du Tourbillon, du Quantième Perpétuel, du Chronographe à rattrapante ou encore de la Répétition Minutes qui ont habité le design iconique de la Royal Oak. De même que Gérald Genta institua et popularisa le métier de « designer ».
Depuis plus de quarante ans, la Royal Oak est donc bel et bien une affaire de métiers et de savoir-faire. Au-delà des treize pièces exposées, deux mouvements –un entier et un à assembler– ainsi qu’une boîte décomposée seront entre les mains expertes des élèves de l’Ecole Technique de la Vallée de Joux pour des ateliers de démonstration. L’Espace Atelier justement est une plateforme propédeutique sur mesure. Filmés par deux micro-caméras, les gestes des professionnels ainsi que les pièces miniatures sont visibles sur deux écrans. Mais la Royal Oak c’est aussi une histoire commerciale. Un moins durant, du 24 mai au 24 juin, le bâtiment de l’Essor accueillera une rétrospective des 20 premières années « pub » de l’icône.
Depuis sa réouverture il y a un an, l’Espace Horloger connaît une seconde jeunesse ! Ce sont plus de 8.000 visiteurs venus des quatre coins du monde qui ont foulé le plancher de l’Essor. Un résultat qui détrône déjà les statistiques fixées initialement pour 2016 ! Passionnés ou amateurs, écoliers ou familles, sont venus en nombre découvrir le patrimoine de la Vallée de Joux et sa région.
Si les Asiatiques sont très présents, les Suisses aussi se sont pris d’affection pour le Sentier. C’est que l’Espace a su affirmer sa personnalité. Les 500 m2 d’exposition sont ultra contemporains: Tables des métiers, Ludotemps et films 3D sont autant d’animations « nouvelle génération » qui animent les deux étages d’exposition et propulsent une histoire séculaire dans un 21e siècle résolument technologique.
Les différents ateliers, les conférences ainsi que les démonstrations des multiples corps de métiers ont soutenu le grand travail de promotion régional effectué sur les douze derniers mois d’exploitation. « Le temps d’une journée » est d’ailleurs une nouvelle proposition de découverte du temps – et d’une région -, déployée entre l’Espace Horloger et le Jardin du Temps au Brassus.
Le pari est donc réussi pour Vincent Jaton et son équipe : attirer le grand public de 7 à 77 ans et créer un carrefour qui fait la part belle aux formations, aux apprentissages et surtout à la vulgarisation de l’horlogerie ; un endroit parfaitement modulable et didactique !
L’idée était de faire un objet à la fois sportif et précieux, deux adjectifs encore incompatibles en 1971. Son squelette d’acier devait coûter plus cher que l’or, son mouvement mécanique devait être le plus plat. Et le tout devait séduire les acheteurs fortunés un brin conservateurs.
Refusant la forme, la technologie, la matière et la taille des montres de l’époque, le concept allait à l’encontre de toutes les tendances du moment. Un pari audacieux et risqué signé Gérald Genta qui ouvre alors la voie du design horloger et permet à l’industrie de trouver sa place face aux montres à quartz.
La saga débute en 1971 et tient en deux mot : Royal Oak -comme l’arbre célèbre pour avoir servi de cachette à l’héritier du trône d’Angleterre, Charles II. Un nom devenu aujourd’hui mythique. Si les premiers prototypes voient le jour en 1972, c’est en 1974 que le modèle entre dans la légende, quand Giovanni Agnelli, patron de FIAT apparaît en public avec le garde-temps à son poignet. Du jour au lendemain, la montre va connaître un succès sans précédent et bouleverser le paysage horloger mondial.
Le succès de la montre icône se répercute sur toute l’horlogerie et redonne ses lettres de noblesse à ses différents corps de métier ainsi qu’à la Vallée de Joux. Les matières précieuses ne sont plus les seules garantes de la valeur d’une pièce. Désormais, le travail, les finitions et les savoir-faire des artisans tiennent lieu de richesse et raffinement. La boîte monocoque en acier alliant des finitions brossées et polies, le cadran maillechort, le bracelet intégré ou encore le mouvement mécanique extra-plat sont autant de complications reconnues à l’image du Tourbillon, du Quantième Perpétuel, du Chronographe à rattrapante ou encore de la Répétition Minutes qui ont habité le design iconique de la Royal Oak. De même que Gérald Genta institua et popularisa le métier de « designer ».
Depuis plus de quarante ans, la Royal Oak est donc bel et bien une affaire de métiers et de savoir-faire. Au-delà des treize pièces exposées, deux mouvements –un entier et un à assembler– ainsi qu’une boîte décomposée seront entre les mains expertes des élèves de l’Ecole Technique de la Vallée de Joux pour des ateliers de démonstration. L’Espace Atelier justement est une plateforme propédeutique sur mesure. Filmés par deux micro-caméras, les gestes des professionnels ainsi que les pièces miniatures sont visibles sur deux écrans. Mais la Royal Oak c’est aussi une histoire commerciale. Un moins durant, du 24 mai au 24 juin, le bâtiment de l’Essor accueillera une rétrospective des 20 premières années « pub » de l’icône.
Depuis sa réouverture il y a un an, l’Espace Horloger connaît une seconde jeunesse ! Ce sont plus de 8.000 visiteurs venus des quatre coins du monde qui ont foulé le plancher de l’Essor. Un résultat qui détrône déjà les statistiques fixées initialement pour 2016 ! Passionnés ou amateurs, écoliers ou familles, sont venus en nombre découvrir le patrimoine de la Vallée de Joux et sa région.
Si les Asiatiques sont très présents, les Suisses aussi se sont pris d’affection pour le Sentier. C’est que l’Espace a su affirmer sa personnalité. Les 500 m2 d’exposition sont ultra contemporains: Tables des métiers, Ludotemps et films 3D sont autant d’animations « nouvelle génération » qui animent les deux étages d’exposition et propulsent une histoire séculaire dans un 21e siècle résolument technologique.
Les différents ateliers, les conférences ainsi que les démonstrations des multiples corps de métiers ont soutenu le grand travail de promotion régional effectué sur les douze derniers mois d’exploitation. « Le temps d’une journée » est d’ailleurs une nouvelle proposition de découverte du temps – et d’une région -, déployée entre l’Espace Horloger et le Jardin du Temps au Brassus.
Le pari est donc réussi pour Vincent Jaton et son équipe : attirer le grand public de 7 à 77 ans et créer un carrefour qui fait la part belle aux formations, aux apprentissages et surtout à la vulgarisation de l’horlogerie ; un endroit parfaitement modulable et didactique !
infos pratiques
Espace Horloger - Vallée de Joux
Grand-Rue 2
1347 Le Sentier
+41 21 845 75 45
info@espacehorloger.ch
www.espacehorloger.ch
Horaire d’été (mai - octobre)
Mardi à dimanche de 10h30 à 17h30
Horaire d’hiver (novembre - avril)
Mardi à dimanche de 13h à 17h
Tarifs (CHF) : adulte 12.- / réduit 8.- / enfant 6.-
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Horaire d’été (mai - octobre)
Mardi à dimanche de 10h30 à 17h30
Horaire d’hiver (novembre - avril)
Mardi à dimanche de 13h à 17h
Tarifs (CHF) : adulte 12.- / réduit 8.- / enfant 6.-