L’échange humain prime sur le digital
Selon cette nouvelle étude, les marques horlogères continuent d’augmenter les possibilités d’interactions directes avec leurs clients ; en magasin, lors de salons ou de ventes aux enchères, ce, afin d’interagir et de vendre directement au consommateur final.
Bien que les clients débutent -souvent- leur interaction avec les marques en ligne, ces espaces se transforment en lieux de storytelling et de sources d’information.
Pour autant précisent ces spécialistes, la connexion personnalisée avec une marque, la relation et l’expérience humaine primera sur les facilités d’utilisation de l’espace digital, tout particulièrement pour les montres de moyen et haut de gamme.
La conviction interne du vert
Les pressions externes semblent avoir cédé la place aux priorités internes. Ainsi, cette année, les marques et les détaillants investiraient davantage dans le développement durable car cela fait partie de leur stratégie et de leur identité d’entreprise plutôt qu’à cause de la pression des consommateurs (notamment les Millenials) ou de préoccupations liées à l’image de marque. A voir l’avenir de ce positionnement.
Rien d’artificiel
Cette industrie plutôt traditionnelle continue d’innover. Plus de la moitié des cadres interrogés prévoient d’utiliser l’Intelligence artificielle générative (« GenAI ») pour créer du contenu pour des publications et des rapports écrits au cours de l’année à venir, tandis qu’environ un quart d’entre eux ne l’envisagent que pour des campagnes de branding/de marketing et pour alimenter le processus créatif.
L’Inde, ce pays prodigieux
Cela fait déjà deux ans que le marché indien à le vent en poupe. Mais, selon Deloitte, c’est la première année que l’Inde a été mentionnée aussi fréquemment par les sondés comme le prochain grand marché de croissance pour l’industrie horlogère suisse (puisque la Chine ne semble pas prête à redémarrer de sitôt).
Ainsi, d’ici 2028, les ventes à l’exportation de montres suisses en Inde devraient, selon les prévisions de cette étude, atteindre plus de 400 millions CHF. « Nous pensons que l’Inde figurera dans le top 10 des marchés d’exportation suisses d’ici une décennie » assurent les responsables de cette étude.
Les pièces de seconde main gagnent de la superbe
Parmi les consommateurs sondés disposés à acheter une montre de seconde main, un petit tiers (29%) serait prêts à dépenser entre 1.500 et 15.000 CHF.
Bien qu’il ne s’agisse pas du territoire des montres graal, ce segment de prix permet d’alimenter la croissance du marché de l’occasion auquel s’intéressent désormais davantage de consommateurs (prix moins élevés que le neuf, possibilité de trouver des pièces qui n’existent plus en magasin et durabilité des produits).
Du clic à l’achat
« La vente via les réseaux sociaux va devenir un canal alternatif important pour l’industrie horlogère, tout particulièrement pour les consommateurs les plus jeunes, de par sa facilité d’utilisation avec des moyens de paiements et recommandations personnalisables intégrés » assure cette étude.
Déjà bien établi en Asie, le social commerce permet de combiner l’acte d’achat avec l’interaction et la confiance obtenue via sa communauté ; justifiant le temps d’écran par une expérience commerciale gratifiante.
Selon cette nouvelle étude, les marques horlogères continuent d’augmenter les possibilités d’interactions directes avec leurs clients ; en magasin, lors de salons ou de ventes aux enchères, ce, afin d’interagir et de vendre directement au consommateur final.
Bien que les clients débutent -souvent- leur interaction avec les marques en ligne, ces espaces se transforment en lieux de storytelling et de sources d’information.
Pour autant précisent ces spécialistes, la connexion personnalisée avec une marque, la relation et l’expérience humaine primera sur les facilités d’utilisation de l’espace digital, tout particulièrement pour les montres de moyen et haut de gamme.
La conviction interne du vert
Les pressions externes semblent avoir cédé la place aux priorités internes. Ainsi, cette année, les marques et les détaillants investiraient davantage dans le développement durable car cela fait partie de leur stratégie et de leur identité d’entreprise plutôt qu’à cause de la pression des consommateurs (notamment les Millenials) ou de préoccupations liées à l’image de marque. A voir l’avenir de ce positionnement.
Rien d’artificiel
Cette industrie plutôt traditionnelle continue d’innover. Plus de la moitié des cadres interrogés prévoient d’utiliser l’Intelligence artificielle générative (« GenAI ») pour créer du contenu pour des publications et des rapports écrits au cours de l’année à venir, tandis qu’environ un quart d’entre eux ne l’envisagent que pour des campagnes de branding/de marketing et pour alimenter le processus créatif.
L’Inde, ce pays prodigieux
Cela fait déjà deux ans que le marché indien à le vent en poupe. Mais, selon Deloitte, c’est la première année que l’Inde a été mentionnée aussi fréquemment par les sondés comme le prochain grand marché de croissance pour l’industrie horlogère suisse (puisque la Chine ne semble pas prête à redémarrer de sitôt).
Ainsi, d’ici 2028, les ventes à l’exportation de montres suisses en Inde devraient, selon les prévisions de cette étude, atteindre plus de 400 millions CHF. « Nous pensons que l’Inde figurera dans le top 10 des marchés d’exportation suisses d’ici une décennie » assurent les responsables de cette étude.
Les pièces de seconde main gagnent de la superbe
Parmi les consommateurs sondés disposés à acheter une montre de seconde main, un petit tiers (29%) serait prêts à dépenser entre 1.500 et 15.000 CHF.
Bien qu’il ne s’agisse pas du territoire des montres graal, ce segment de prix permet d’alimenter la croissance du marché de l’occasion auquel s’intéressent désormais davantage de consommateurs (prix moins élevés que le neuf, possibilité de trouver des pièces qui n’existent plus en magasin et durabilité des produits).
Du clic à l’achat
« La vente via les réseaux sociaux va devenir un canal alternatif important pour l’industrie horlogère, tout particulièrement pour les consommateurs les plus jeunes, de par sa facilité d’utilisation avec des moyens de paiements et recommandations personnalisables intégrés » assure cette étude.
Déjà bien établi en Asie, le social commerce permet de combiner l’acte d’achat avec l’interaction et la confiance obtenue via sa communauté ; justifiant le temps d’écran par une expérience commerciale gratifiante.
Conclusion de l’étude
L’année dernière, l’industrie horlogère suisse entreprenait un recalibrage pour l’avenir en prenant des mesures charnières pour faire face à la pandémie, telles que la transition vers le commerce électronique, le reshoring des fournisseurs et l’intégration d’un marché américain dominant dans la stratégie d’entreprise.
En 2023, le secteur connaît une croissance importante. Le marché américain demeure robuste, comme en témoigne la multitude d’ouvertures de magasins ou de rénovations récentes.
Les perspectives sont tout aussi encourageantes dans d’autres régions. Les marques se concentrent sur le lancement de nouveaux produits et sur le développement d’une approche omnicanal.
Les fabricants de composants tentent, quant à eux, de répondre à la forte demande en augmentant leurs capacités de production et leurs effectifs en Suisse.
Le secteur investit dans des outils en ligne afin de mieux connaître les préférences des clients et d’offrir un contenu personnalisé. Il est néanmoins indéniable que l’expérience en personne demeure sans pareille lorsqu’il s’agit de créer des liens et de donner vie à la marque et à ses valeurs.
La vente sociale émerge comme une tendance importante et constitue déjà un sous-canal clé en Asie qui est fréquemment utilisé par les jeunes consommateurs.
L’Inde est en passe de devenir le prochain marché de croissance. Compte tenu de la résilience de son économie, de sa base de consommateurs en pleine croissance qui recherche des produits de luxe et de la robustesse de son infrastructure omnicanal.
Le Web 3.0, incarné par le métavers et les NFT, a initié une nouvelle façon d’interagir avec les consommateurs. Cependant, son adoption à grande échelle tarde à se concrétiser et l’enthousiasme des marques semble moins marqué que les années précédentes.
Au-delà de leur impact social, les technologies telles que la blockchain et les NFT jouent un rôle important en matière de traçabilité et d’authentification. Il reste à voir comment l’IA générative sera utilisée à l’avenir, mais de nombreux acteurs de l’industrie horlogère suisse se montrent prêts à adopter les dernières innovations.
Un nombre croissant de consommateurs manifestent de l’intérêt pour le marché de seconde main, qui leur offre la possibilité de se procurer des garde-temps de qualité à des prix plus avantageux.
Bon nombre d’entre eux perçoivent le potentiel d’investissement des montres de luxe et recherchent des marques qui pourront conserver leur valeur ou, mieux encore, s’apprécier au fil du temps.
L’étude Deloitte souligne un changement notable au sein de l’industrie horlogère : le développement durable n’est plus simplement une réponse aux exigences des consommateurs, il s’inscrit désormais dans la stratégie des entreprises.
Les marques réalisent des investissements dans des matériaux à faible empreinte carbone, dans des processus de production favorisant la circularité et dans des centres de fabrication où l’efficacité énergétique et la réduction des déchets sont intégrées dans tous les aspects de leurs activités.
« L’industrie horlogère suisse célèbre son passé tout en façonnant son avenir. Elle continue d’évoluer : elle se transforme progressivement tout en prenant soin de préserver les fondements qui lui ont permis de prospérer depuis des générations. Dans le monde entier, les montres suisses incarnent un savoir-faire ancestral, une précision inégalée et une qualité irréprochable » souligne encore cette étude.
Un point de vue à tempérer toutefois car de nombreux clients se plaignent de problèmes de qualité et de prix excessifs.
Sans compter que la Suisse n’est pas la seule à produire des montres de qualité ; les marques Japonaises rencontrant de plus en plus de succès auprès des jeunes consommateurs.
En réaction, justement, à la « suissitude » des garde-temps de leurs parents et grands-parents.
L’année dernière, l’industrie horlogère suisse entreprenait un recalibrage pour l’avenir en prenant des mesures charnières pour faire face à la pandémie, telles que la transition vers le commerce électronique, le reshoring des fournisseurs et l’intégration d’un marché américain dominant dans la stratégie d’entreprise.
En 2023, le secteur connaît une croissance importante. Le marché américain demeure robuste, comme en témoigne la multitude d’ouvertures de magasins ou de rénovations récentes.
Les perspectives sont tout aussi encourageantes dans d’autres régions. Les marques se concentrent sur le lancement de nouveaux produits et sur le développement d’une approche omnicanal.
Les fabricants de composants tentent, quant à eux, de répondre à la forte demande en augmentant leurs capacités de production et leurs effectifs en Suisse.
Le secteur investit dans des outils en ligne afin de mieux connaître les préférences des clients et d’offrir un contenu personnalisé. Il est néanmoins indéniable que l’expérience en personne demeure sans pareille lorsqu’il s’agit de créer des liens et de donner vie à la marque et à ses valeurs.
La vente sociale émerge comme une tendance importante et constitue déjà un sous-canal clé en Asie qui est fréquemment utilisé par les jeunes consommateurs.
L’Inde est en passe de devenir le prochain marché de croissance. Compte tenu de la résilience de son économie, de sa base de consommateurs en pleine croissance qui recherche des produits de luxe et de la robustesse de son infrastructure omnicanal.
Le Web 3.0, incarné par le métavers et les NFT, a initié une nouvelle façon d’interagir avec les consommateurs. Cependant, son adoption à grande échelle tarde à se concrétiser et l’enthousiasme des marques semble moins marqué que les années précédentes.
Au-delà de leur impact social, les technologies telles que la blockchain et les NFT jouent un rôle important en matière de traçabilité et d’authentification. Il reste à voir comment l’IA générative sera utilisée à l’avenir, mais de nombreux acteurs de l’industrie horlogère suisse se montrent prêts à adopter les dernières innovations.
Un nombre croissant de consommateurs manifestent de l’intérêt pour le marché de seconde main, qui leur offre la possibilité de se procurer des garde-temps de qualité à des prix plus avantageux.
Bon nombre d’entre eux perçoivent le potentiel d’investissement des montres de luxe et recherchent des marques qui pourront conserver leur valeur ou, mieux encore, s’apprécier au fil du temps.
L’étude Deloitte souligne un changement notable au sein de l’industrie horlogère : le développement durable n’est plus simplement une réponse aux exigences des consommateurs, il s’inscrit désormais dans la stratégie des entreprises.
Les marques réalisent des investissements dans des matériaux à faible empreinte carbone, dans des processus de production favorisant la circularité et dans des centres de fabrication où l’efficacité énergétique et la réduction des déchets sont intégrées dans tous les aspects de leurs activités.
« L’industrie horlogère suisse célèbre son passé tout en façonnant son avenir. Elle continue d’évoluer : elle se transforme progressivement tout en prenant soin de préserver les fondements qui lui ont permis de prospérer depuis des générations. Dans le monde entier, les montres suisses incarnent un savoir-faire ancestral, une précision inégalée et une qualité irréprochable » souligne encore cette étude.
Un point de vue à tempérer toutefois car de nombreux clients se plaignent de problèmes de qualité et de prix excessifs.
Sans compter que la Suisse n’est pas la seule à produire des montres de qualité ; les marques Japonaises rencontrant de plus en plus de succès auprès des jeunes consommateurs.
En réaction, justement, à la « suissitude » des garde-temps de leurs parents et grands-parents.