Favre-Leuba, le retour… Cette fois-ci, avec un grand professionnel à la tête de l’entreprise, Patrick Hoffmann, ex-patron d’Ulysse Nardin et vice-président du géant de l’occasion Watchbox. Soutenu par un groupe d’investisseurs.
A l’occasion des GWW 2024, Favre-Leuba revient donc sur le devant de la scène avec, non pas une ou deux montres à présenter, mais trois collections* complètes de 22 garde-temps au total (calibres LJP) ; des références qui rendent hommage au passé de la marque mais qui regardent également vers le futur ! Bref, de l’inspiration vintage, mais pas que. Loin de là.
Rappelons que depuis une vingtaine d’années, la marque a d’ores et déjà tenté de se relancer à plusieurs reprises : en 2007 pour disparaitre des radars en 2010. Avant d’être rachetée par le groupe Tata (indien) en novembre 2011.
A l’occasion des GWW 2024, Favre-Leuba revient donc sur le devant de la scène avec, non pas une ou deux montres à présenter, mais trois collections* complètes de 22 garde-temps au total (calibres LJP) ; des références qui rendent hommage au passé de la marque mais qui regardent également vers le futur ! Bref, de l’inspiration vintage, mais pas que. Loin de là.
Rappelons que depuis une vingtaine d’années, la marque a d’ores et déjà tenté de se relancer à plusieurs reprises : en 2007 pour disparaitre des radars en 2010. Avant d’être rachetée par le groupe Tata (indien) en novembre 2011.
En attendant les nouveautés 2024, petit retour sur l’histoire de la marque… En 1737, au Locle, petit village des montagnes du Jura, au coeur du monde de l’horlogerie, Abraham Favre décide de faire officiellement enregistrer sa compagnie pour produire ses propres garde-temps.
Sa manufacture est l’une des premières marques horlogères suisses. Dès le départ, Abraham Favre s’efforce d’améliorer la fiabilité de ses montres, de même que la qualité des matériaux qu’il utilise pour leur fabrication.
Grâce à son esprit pionnier et son travail acharné, l’entreprise se développe, s’agrandit ce qui lui permet d’être transmise, toujours plus forte, de père en fils. C’est son arrière-petit-fils Henri-Auguste qui s’associe en 1814 à un détaillant horloger de Buttes dans le Val-de-Travers, Auguste Leuba, prêt à offrir ses compétences commerciales.
Déjà en ce temps-là, au 19ème et au début du 20ème siècle, la marque Favre-Leuba est présente de par le monde, avec des bureaux ou des représentants au Moyen-Orient, en Inde et en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Russie et dans de nombreux pays européens.
Sa manufacture est l’une des premières marques horlogères suisses. Dès le départ, Abraham Favre s’efforce d’améliorer la fiabilité de ses montres, de même que la qualité des matériaux qu’il utilise pour leur fabrication.
Grâce à son esprit pionnier et son travail acharné, l’entreprise se développe, s’agrandit ce qui lui permet d’être transmise, toujours plus forte, de père en fils. C’est son arrière-petit-fils Henri-Auguste qui s’associe en 1814 à un détaillant horloger de Buttes dans le Val-de-Travers, Auguste Leuba, prêt à offrir ses compétences commerciales.
Déjà en ce temps-là, au 19ème et au début du 20ème siècle, la marque Favre-Leuba est présente de par le monde, avec des bureaux ou des représentants au Moyen-Orient, en Inde et en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Russie et dans de nombreux pays européens.
Après la seconde guerre mondiale, la compagnie, alors dirigée par Henry A. Favre, s’efforce d’améliorer la technique de ses mouvements horlogers en éprouvant leurs propriétés dans des conditions de grande variation de température.
Ces recherches ont permis la mise au point de mouvements plus précis et plus fiables, tels que nous les connaissons aujourd’hui encore, 50 ans après leur élaboration.
Le mouvement FL251, conçu en 1962, est un bel exemple de ces prouesses techniques : il s’agit là d’un mouvement à double barillet extra-fin offrant plus de 50 heures de réserve de marche, intégrant une aiguille des secondes au centre. Ce mouvement avait une bonne trentaine d’années d’avance sur son temps.
1962 sera une année-clé dans l’histoire de Favre-Leuba : la première montre-bracelet équipée d’un altimètre et d’un baromètre à membrane, la « Bivouac » est lancée. Le succès est immense, et cette montre devient incontournable pour les grands expéditeurs de l’époque.
Ces recherches ont permis la mise au point de mouvements plus précis et plus fiables, tels que nous les connaissons aujourd’hui encore, 50 ans après leur élaboration.
Le mouvement FL251, conçu en 1962, est un bel exemple de ces prouesses techniques : il s’agit là d’un mouvement à double barillet extra-fin offrant plus de 50 heures de réserve de marche, intégrant une aiguille des secondes au centre. Ce mouvement avait une bonne trentaine d’années d’avance sur son temps.
1962 sera une année-clé dans l’histoire de Favre-Leuba : la première montre-bracelet équipée d’un altimètre et d’un baromètre à membrane, la « Bivouac » est lancée. Le succès est immense, et cette montre devient incontournable pour les grands expéditeurs de l’époque.
Étanche à 200 mètres, la « Deep Blue », une montre de plongée (comme son nom l’indique), est lancée en 1964.
En 1966, Favre-Leuba crée également la légendaire « Bathy », une montre mécanique unique permettant aux plongeurs d’avoir non seulement une indication précise du temps passé sous l’eau, mais également de connaître la profondeur exacte de leur position.
La « Duomatic » en 1968 suivie de la célèbre « Sea Rider », en 1970, apportent de leur côté une véritable innovation technique et mécanique : le premier mouvement à haute fréquence Favre-Leuba, battant à 36’000 alternances par heure, confère à ce nouveau mécanisme une précision encore jamais égalée.
Après être restée dans la famille pendant huit générations, Eric A. Favre sera contraint de vendre la société dans les années 1980 après avoir souffert de l’arrivée de montres à quartz. La maison passera ensuite, entre les mains de Benedom SA, du groupe LVMH, avant que le groupe indien Tata ne la reprenne le 16 novembre 2011.
*Deep Blue, Sea Sky et Chief.
En 1966, Favre-Leuba crée également la légendaire « Bathy », une montre mécanique unique permettant aux plongeurs d’avoir non seulement une indication précise du temps passé sous l’eau, mais également de connaître la profondeur exacte de leur position.
La « Duomatic » en 1968 suivie de la célèbre « Sea Rider », en 1970, apportent de leur côté une véritable innovation technique et mécanique : le premier mouvement à haute fréquence Favre-Leuba, battant à 36’000 alternances par heure, confère à ce nouveau mécanisme une précision encore jamais égalée.
Après être restée dans la famille pendant huit générations, Eric A. Favre sera contraint de vendre la société dans les années 1980 après avoir souffert de l’arrivée de montres à quartz. La maison passera ensuite, entre les mains de Benedom SA, du groupe LVMH, avant que le groupe indien Tata ne la reprenne le 16 novembre 2011.
*Deep Blue, Sea Sky et Chief.