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Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros


L’autrichien Felix Baumgartner a réussi fin juillet 2012, un saut en chute libre de près de 29 kilomètres de hauteur, évoluant à une vitesse de 863 km/h... Une préparation au prochain saut qui débutera sept kilomètres plus haut, à 36 kilomètres d’altitude, à la limite entre la Terre et l’Espace. Il portera à son poignet le tout nouveau chronographe Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th.



Felix Baumgartner
L’Autrichien s’élancera d’une capsule suspendue à un ballon dans la stratosphère à plus de 36,5 kilomètres d’altitude, soit près de quatre fois plus haut que les avions de ligne.

Une mission aux frontières de l’espace. Plus concrètement, ce projet a pour ambition de repousser les limites de la résistance humaine fixées il y a plus de cinquante ans, avec à la clé quatre records mondiaux : 1- le plus haut vol en ballon habité / 2- la plus haute chute libre / 3- la plus longue durée de chute libre et enfin, 4- pour la première fois de l’histoire, le franchissement du mur du son en chute libre.

Accompagné par une équipe d’experts, Felix Baumgartner doit parvenir à une altitude de 36'576 mètres à l’aide d’un ballon stratosphérique et effectuer un saut en chute libre absolument inédit qui le verra atteindre, voire dépasser, la vitesse de 1'125 km/h avant de déclencher son parachute.

En tentant de réaliser ce rêve qui lui tenait à cœur depuis longtemps, l’aventurier permettra d’enregistrer des données médicales et scientifiques qui seront certainement utiles à ses successeurs. La manufacture Zenith (groupe LVMH) fait partie des principaux sponsors de l’opération et sera l’unique chronométreur de cette mission extrêmement dangereuse.

Pour se préparer à cet évènement, Felix Baumgartner a exécuté́ le 15 mars 2012 un saut depuis un ballon à une altitude de 21'828 mètres, devenant ainsi le troisième homme seulement à réussir un saut en chute libre de si haut. Un deuxième et dernier test a eu lieu le 26 juillet.

Les risques inévitables inhérents à une telle initiative –et ils sont nombreux– ont été́ scrupuleusement étudiés. Comme l’explique le docteur Jonathan Clark, directeur médical de la mission, l’organisme de Felix Baumgartner sera soumis à rude épreuve. Les données physiologiques seront contrôlées en temps réel et enregistrées tout au long de la mission. Il y aura différentes phases critiques au cours de l’ascension et de la chute libre. Au départ, le vent devra souffler entre 3 et 6 km/h pour permettre à la capsule et au ballon de décoller en toute sécurité. Toutefois, lors des 305 premiers mètres d’ascension, Felix Baumgartner sera dans l’impossibilité d’effectuer une sortie en urgence car l’altitude sera trop faible pour permettre le déploiement du parachute de secours.

Aux environs de 19'200 mètres, Felix Baumgartner franchira ce qu’on appelle la ligne Armstrong, c’est-à-dire le point où la pression de l’air devient si basse que sans la pressurisation de la capsule ou de la combinaison, les fluides corporels s’évaporeraient : autrement dit, ils commenceraient à bouillir à une température corporelle normale !

Lors du saut témoin effectué à 21'828 mètres en mars 2012, Felix Baumgartner a franchi une couche de la stratosphère à laquelle la température descend à - 68° C. À 36 576 mètres d’altitude, Felix Baumgartner sera aux portes du vide spatial, là où les températures dégringolent.

La résistance de l’air étant inférieure dans la stratosphère, Felix Baumgartner pourra accélérer plus rapidement, le but étant de dépasser le mur du son dans les 30 premières secondes de sa chute avant d’être progressivement freiné par la densité croissante de l’air. Contrôler la position de son corps malgré l’intensité de l’accélération sera un véritable exploit. Lors de sa chute libre, Felix Baumgartner sera protégé par une combinaison spatiale pressurisée. « C’est un saut vers l’inconnu. Personne ne peut prédire comment l’organisme humain peut réagir en dépassant Mach 1 dans un environnement proche de l’espace. »

En phase de descente, le docteur Clark souligne que les scientifiques ont pris toutes les mesures possibles pour éviter que Felix Baumgartner ne perde le contrôle de son corps et se mette à « vriller à plat ». Ceci représente un véritable danger notamment pour les yeux, le cerveau et le système cardiovasculaire. Si le centre de rotation se trouve dans la partie supérieure du corps, le sang se dirige vers les pieds, ce qui peut causer un évanouissement. Mais si le centre de rotation se trouve dans la partie inférieure du corps, le sang inonde la tête et peut entraîner des conséquences allant d’une simple sensation de pression à une hémorragie oculaire et intracrânienne. Plus la vrille dure longtemps, plus elle est dangereuse. »

Lors du saut témoin à 21'828 mètres, Felix Baumgartner a pu contrôler sa stabilité de manière très efficace grâce à ses techniques héritées du parachutisme. Par mesure de sécurité, Felix Baumgartner dispose d’un système spécialement développé, doté d’un compteur déployant automatiquement un parachute de freinage s’il est soumis à une accélération de 3,5 G pendant plus de 6 secondes consécutives. Il pourra également déployer le parachute de freinage manuellement en appuyant sur un bouton relié à son gant.

Felix Baumgartner a passé lui-même plusieurs années à étudier les risques et à se préparer mentalement et physiquement dans cette optique. « Franchir le mur du son en chute libre, c’est faire acte de pionnier. Et être pionnier implique toujours un risque. Je n’ai pas besoin de me mettre en danger pour être heureux. Mais j’ai besoin d’un défi. Là, c’est l’apothéose de la chute libre », confie Felix Baumgartner. Son mentor Joe Kittinger, ancien colonel de l’US Air Force et actuel détenteur du record, estime également que son protégé a toutes les chances de réussir. « Je lui dis toujours qu’il a besoin des « trois C » : confiance en son équipe, confiance en son équipement et confiance en lui-même. Pour l’instant, il a tout ça ».

Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros
Ce n’est pas un hasard si c’est un garde-temps Zenith qui sera le premier à franchir le mur du son aux portes de l’espace, solidement fixé au poignet de Felix Baumgartner. Une fois de plus, l’ambassadeur de la marque va mettre à rude épreuve la fiabilité des montres Zenith.

Ces dernières ont en effet l’habitude des tests en conditions extrêmes. En 1970, un modèle El Primero avait ainsi traversé l’Atlantique attaché au train d’atterrissage d’un Boeing 707 sur le vol AF015 Paris-New York. Soumise à de terribles écarts de températures et de pression ainsi qu’à des secousses constantes, la montre avait maintenu sans sourciller sa cadence de 36’000 alternances par heure et sa précision à la seconde près. Elle ne nécessita aucun ajustement à l’arrivée, à part l’inévitable réglage dû au changement de fuseau horaire.

Fidèle au modèle Rainbow Flyback développé pour l’armée de l’air française en 1997, la Stratos est équipée du mouvement de chronographe automatique El Primero, sans oublier les fonctions flyback et Striking 10th. Les montres et les instruments de vol utilisés à l’intérieur du cockpit sont soumis à de brusques variations de pression, des vibrations intenses et de violentes accélérations allant de 9 à 11G. « Grâce à sa robustesse, El Primero Stratos se montre intraitable et sera de nouveau au rendez-vous lorsque Felix Baumgartner tentera de repousser les limites de la résistance humaine » assure la marque dans son communiqué.

Au niveau visuel, les trois compteurs de couleur différente font écho au premier chronographe El Primero lancé en 1969, pourvu d’un cadran tricolore inhabituel pour l’époque conçu afin d’améliorer la lisibilité. Le compteur des heures à 6 heures, de couleur gris anthracite, accentue la longueur de l’unité de temps mesurée. Il est contrebalancé par le gris clair du compteur des secondes à 9 heures, qui symbolise la nature flottante du temps, et le compteur des minutes à 3 heures, de couleur bleu nuit pour suggérer son statut intermédiaire.

Outre la fonction chronographe, El Primero Stratos est équipé d’une fonction Striking 10th pour faciliter l’affichage des dixièmes de seconde. Couplée au mode flyback, elle se révèle particulièrement utile en aviation, puisqu’elle permet aux pilotes l’arrêt, la remise à zéro et la relance du chronographe en un seul geste.

Lors de la mission (baptisée Red Bull Stratos) dans la stratosphère, les montres Zenith seront confrontées aux conditions les plus extrêmes en termes de température, de basse pression, de vitesse, de frottements, d’impacts, etc. Si le saut est réussi, Zenith sera le premier à voir une de ses montres franchir le mur du son aux portes de l’espace.

Comme le souligne le directeur général de Zenith Jean-Frédéric Dufour : « Nous avons souvent été des précurseurs dans des domaines inexplorés et avons accompagné les projets les plus fous. C’est cette faculté à proposer des idées nouvelles et à croire en l’aboutissement de nouveaux développements techniques qui est la plus fascinante chez Zenith. Nos montres ont participé à certaines des plus grandes aventures de l’humanité, aux côtés de l’explorateur Roald Amundsen dans sa découverte des pôles Nord et Sud, de Mahatma Gandhi dans sa lutte pacifique pour l’indépendance de l’Inde, du Prince Albert de Monaco dans son engagement pour l’écologie, de Louis Blériot dans sa traversée de la Manche, de John Fitzgerald Kennedy au cours de son action politique, de l’intrépide Colonel John Blashford-Snell dans ses nombreuses expéditions, dont celle au Népal, sans oublier la mission Pole2Pole de Johan Ernst Nilsson. Felix Baumgartner est de la même étoffe que ces pionniers et nous sommes très enthousiastes à l’idée que le modèle El Primero Stratos Flyback Striking 10th l’accompagne dans l’exploit qu’il va tenter. »

En savoir plus en cliquant sur ce lien zenith-watches.com/felixbaumgartner

Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros

Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros

Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros

Felix Baumgartner et sa Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10th : l’étoffe des héros

Montres-de-luxe.com | Publié le 22 Août 2012 | Lu 3849 fois






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